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Un accident mortel de la circulation routière s’est produit ce mardi, vers 18h, à Vers-en-Montagne (39). Une moto et une voiture se sont percutées. Le motard n’a pas survécu à ses blessures. Une autre personne est grièvement blessée, son pronostic vital n’est pas engagé. Elle a été transportée, médicalisée, par Héli 25 sur un centre hospitalier.  

Un accident de la route, impliquant deux voitures, s’est produit ce mardi, en fin d’après-midi, à Quingey (25), juste après la déviation pour Chouzelot. Deux victimes, une femme de 67 ans et un homme de 39 ans, légèrement blessés, ont été transportés sur l’hôpital Jean Minjoz à Besançon. Deux autres impliqués ont été laissés sur place.

Placé en vigilance orange jusqu’au mercredi 2 juillet au soir, le département du Jura fait face à un épisode de fortes chaleurs. Pour offrir un refuge accessible à tous, la salle des fêtes d’Arbois est ouverte de 8h à 18h dès que les températures dépassent les 30 °C. Un espace frais et calme pour se protéger de la canicule. La municipalité appelle chacun à adopter les bons gestes et à veiller sur les personnes vulnérables. En cas d’urgence, composez le 15.

Ce mardi matin, un homme sans domicile fixe a été retrouvé sans vie devant l’église Saint-Pierre, place du 8 Septembre à Besançon. Un décès probablement lié à la vague de chaleur qui frappe la région. Très touchée, la maire Anne Vignot a exprimé ses condoléances et rappelé la nécessité d’adapter la ville face à ces épisodes climatiques extrêmes.

Elle a souligné l’importance des dispositifs existants : points d’eau accessibles, carte des zones de fraîcheur, accueil de jour à la Boutique Jeanne-Antide, abri de nuit sur appel au 115, et veille mobile pour soutenir les plus vulnérables. Elle a également salué l’engagement des agents du CCAS et des structures solidaires. En cas de doute, les citoyens sont invités à composer le 15.

Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme,  Ã  la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang  face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine,  Ã  la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.

Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances Â»  et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.

Le Racing Besançon enregistre l’arrivée de Mara Wagué, défenseur central de 28 ans, en provenance de Jura Sud Foot. Solide gaucher d’1m95, formé en région parisienne puis à Guingamp, « Wagué apporte expérience, rigueur et impact dans les duels Â» indique le club de football bisontin. Polyvalent, à l’aise dans plusieurs schémas défensifs, il incarne le profil recherché par le staff pour structurer l’arrière-garde.

À l’approche de la rentrée politique, la majorité municipale bisontine est traversée par des tensions et des incertitudes. L’arrivée de nouvelles forces, comme La France Insoumise ou Place Publique rebat les cartes, au grand dam du Parti socialiste. Les élus communistes, eux, ne veulent ni être mis à l’écart, ni se contenter d’un rôle secondaire. Trois options sont à l’étude, et Christophe Lime l’affirme : « Ce sont les communistes qui décideront ».

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

Un paysage politique mouvant à gauche

La majorité municipale de Besançon, jusqu’ici construite autour d’un équilibre fragile entre forces de gauche, se trouve à un tournant. L’arrivée de nouvelles composantes politiques  remet en question la cohésion initiale. Le Parti socialiste, l’un des piliers traditionnels de cette majorité, a déjà exprimé son opposition à une alliance avec LFI, fragilisant davantage la coalition. Dans ce contexte, les élus communistes, emmenés par Christophe Lime, affirment haut et fort leur volonté de rester acteurs et décideurs. « Nous ne voulons pas laisser croire que nous n’aurons pas notre mot à dire », martèle l’élu.

Des désaccords sur l’élargissement de la majorité

Christophe Lime rappelle que les communistes s’étaient exprimés sur le sujet. « Nous nous étions mis d’accord sur le fait que le socle de la majorité devait être respecté, et que toute extension, vers Place Publique ou la France Insoumise, devait faire l’objet d’un accord collectif. » Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. Alors que certains élus semblent vouloir faire cavalier seul, les communistes appellent à la concertation et au respect des équilibres politiques initiaux. « On voit bien que certains, comme les socialistes, ne veulent plus faire partie de cette majorité si elle évolue dans ce sens. Il faut entendre ces positions, mais il faut aussi garder une cohérence de gauche et un programme clair. »

Trois scénarios à l’étude pour 2026

À l’approche des élections municipales de 2026, trois options sont sur la table pour les communistes :

  1. Soutenir l’actuelle maire Anne Vignot, avec une nouvelle composition politique autour d’elle.
  2. Former une alliance distincte avec le Parti socialiste, en dehors du cadre écologiste.
  3. Constituer une liste autonome, portée par le Parti communiste, afin de défendre un projet clairement identifié.

« Ce n’est pas exclu que nous fassions notre propre liste. Ce ne serait pas un geste de rupture, mais une manière de porter nos idées avec clarté : sur le logement, la gratuité des transports, la sécurité, l’urbanisme, les questions sociales… », explique M. Lime.

Une volonté d’associer les élus du Grand Besançon

Pour éviter les erreurs du passé, les communistes souhaitent aussi changer de méthode. Ils proposent d’organiser des groupes de travail ouverts aux élus du territoire. « Il ne s’agit pas de fusionner des partis ou de chercher des accords de sommet. Il s’agit de construire un projet sérieux, réalisable, avec des idées partagées et applicables au niveau métropolitain. » Christophe Lime met en garde contre les illusions : « 80 % des politiques publiques bisontines dépendent aujourd’hui de la métropole. Logement, urbanisme, transport, assainissement… Il faut que les idées qu’on porte localement soient crédibles à cette échelle. Sinon, c’est mentir aux Bisontins. »

L'interview de la rédaction :Christophe Lime 

 

Une rentrée politique sous haute tension

Alors que la majorité actuelle semble s’effriter et que les alliances futures restent incertaines, la rentrée politique à Besançon s’annonce mouvementée. Les communistes entendent bien peser dans les discussions, forts d’un bilan défendu avec constance, notamment sur la gratuité des transports. Une chose est sûre : ils ne se laisseront pas reléguer au second plan.

Depuis ce mardi 1er juillet, Besançon et  Grand Besançon Métropole franchissent un cap majeur dans leur politique de mobilité. Mise en Å“uvre de la gratuité pour les moins de 15 ans, transports gratuits pour tous les usagers le samedi et tarification solidaire à 2 euros par mois pour les allocataires du RSA : des mesures fortes défendues par les élus communistes, malgré des débats intenses, notamment au sein de la majorité. Rencontre avec Christophe Lime.

Un tournant historique pour la mobilité à Besançon

« C’est une évolution majeure, comparable à l’arrivée du tram en 2014 ou même au grand plan transport de 1974 », affirme Christophe Lime, élu communiste bisontin. Depuis ce 1er juillet, la nouvelle politique tarifaire mise en place transforme en profondeur l’accès aux transports publics. L’objectif est clair : encourager l’usage des transports en commun, en particulier chez les jeunes et les publics les plus précaires, tout en réduisant la pression financière sur les ménages. Une politique audacieuse qui, selon les premières estimations, pourrait générer une hausse de 20 à 30 % de la fréquentation du réseau bus et tram.

L'interview de la rédaction : Christophe Lime 

Un financement anticipé et responsable

Ce virage social a un coût : environ 3 millions d’euros par an. Pour le financer sans déséquilibrer les finances locales, la collectivité a voté une augmentation du versement mobilité, une taxe payée par les entreprises de plus de 11 salariés, qui rapportera 4,5 millions d’euros. Ce différentiel de 1,5 million permettra même d’investir dans l’amélioration de l’offre de transport. Il est notamment prévu une augmentation de 40 postes chez le délégataire, d’ici les prochaines années.  « On agit de façon responsable. Cette mesure est financée, pensée, et s’inscrit dans une stratégie d’ensemble. Les transports urbains sont déjà subventionnés à plus de 80 %, et jusqu’à 95 % pour les lignes périurbaines. On va plus loin en assumant une vraie politique publique en faveur de l’accès universel au transport », souligne Christophe Lime.

Un débat clivant mais assumé

Ce changement n’a pas fait l’unanimité. À l’intérieur même de la majorité, les débats ont été vifs. Certains élus, y compris hors de Besançon, se sont opposés fermement à la réforme. « C’est un dossier clivant. Mais nous avons respecté nos engagements de campagne. Ce sont des avancées nécessaires », défend M. Lime. Il rappelle aussi la spécificité institutionnelle : les élus de Besançon ne sont pas majoritaires au sein de Grand Besançon Métropole, ce qui rend chaque vote stratégique.

L'interview de la rédaction : Christophe Lime 

Prochaine étape : la gratuité pour les moins de 26 ans

Déjà tourné vers l’avenir, Christophe Lime évoque la suite : « La prochaine étape, c’est la gratuité pour les moins de 26 ans. Il y a une vraie précarité chez les étudiants, qui n’ont pas droit aux abonnements subventionnés à 50 % par les employeurs. » Dans une agglomération où l’université est la 2ᵉ plus appréciée de France, l’enjeu est aussi l’attractivité du territoire. « Chaque avancée en matière de transport a un effet domino sur nos autres politiques publiques : l’accès à l’emploi, à l’enseignement, à la culture. C’est un levier fondamental », conclut l’élu