Un homme de 40 ans a été interpellé ce jeudi après-midi, vers 15h, avenue île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon. Il était en train de casser la vitre d’un véhicule Citroën. Lorsque les forces de l’ordre sont intervenues, le quadragénaire s’est montré agressif. Il a refusé de décliner son identité dans un premier temps. Il a insulté copieusement les fonctionnaires. Un couteau Opinel a été retrouvé sur lui. L’auteur a été interpellé et placé en garde à vue. Cette dernière est toujours d’actualité ce jeudi soir.
Les habitants des communes d’Arçon, Métabief et Gellin sont appelés aux urnes. Les situations sont différentes en fonction des territoires. A Métabief, trois listes s’affronteront. A leur tête : Gaël Marandin, l’édile sortant, Gérard Dèque, qui avait été battu en 2020, et Hervé Lacroix, le 1er adjoint démissionnaire.
Sous tutelle, après la série de démissions, la commune de Gellin va devoir se choisir un maire. Une seule liste s’offre aux électeurs. Une liste de dix noms seulement pour onze postes à pourvoir. Enfin, à Arçon, rappelons que le maire a jeté l’éponge en octobre dernier. Deux conseillers lui ont emboîté le pas. Trois places sont à pourvoir. Six candidats se sont fait connaître. En cas de deuxième tour, il se déroulera le 12 décembre.
Les militants et adhérents des Républicains ont parlé. Ils ont porté au deuxième tour du congrès, qui doit élire le candidat de leur parti à l’élection présidentielle, Eric Ciotti et Valérie Pécresse. 665 votes séparent les deux candidats. Ciotti arrive en tête avec 25,59% des voix. Pécresse est deuxième avec 25%. Michel Barnier termine troisième (23,9 %), suivi de Xavier Bertrand (22,4 %) et Philippe Juvin (3,1 %). La rédaction a demandé à Marie-Christine Dalloz, la député LR du Jura, de réagir. Elle affiche d’ores et déjà son soutien à Valérie Pécresse.
La députée jurassienne reconnaît tout d’abord la bonne participation des militants LR à ce scrutin. Puisque 80,9 % d’entre eux ont répondu présent. Soit 113.000 votants. Quant à l’arrivée en tête d’Eric Ciotti, elle est plus mesurée. Elle ne voit pas en lui, « le rassembleur » dont la droite a besoin pour remporter le scrutin du printemps prochain. Mme Dalloz ne pense pas que les électeurs de son parti tendent à se radicaliser vers l’extrême droite, mais elle y voit quand même un désir de voir apparaître des politiques fortes en termes de préservation de « l’identité française » au sein de la nation. Le résultat définitif du congrès sera connu samedi après-midi, à 14h30.
L'interview de la rédaction / Marie Christine Dalloz
La photo publiée sur les réseaux sociaux par la judokate franc-comtoise Margaux Pinot suscite de nombreuses réactions. Visage tuméfié, elle accuse son compagnon Alain Schmitt de violences conjugales. Rappelons que ce dernier, qui est également son entraîneur, a été relaxé, pour manque de preuves, par le tribunal de Bobigny. A la barre, le trentenaire a contesté ces accusations.
Suite à cette décision, le parquet de Bobigny a décidé de faire appel. Parmi les soutiens de l’athlète, le Champion Teddy Riner, qui s’est dit « profondément touché ». « Nous sommes tous profondément touchés par ce que vient de subir notre coéquipière Margaux Pinot et nous lui apportons tout notre soutien. Que faut-il faire pour que les victimes soientSPO entendues ? Que les agresseurs soient reconnus coupables ?" a-t-il réagi sur Twitter.
Alors que l’épidémie reprend de plus belle en France et en Europe, Plein Air a tenté de comprendre cette situation, alors que pourtant 90% de la population française éligible est vaccinée. Un relâchement des mesures barrières, une baisse de la protection vaccinale et le variant omicron sont sans doute à l’origine de cette nouvelle crise. La rédaction a rencontré Alain Morin, directeur de la santé publique de l’ARS Bourgogne Franche-Comté
Pourquoi est-il si important de se faire vacciner ?
Il est important de continuer de se faire vacciner car nous avons une reprise épidémique. Nous avons un relâchement des mesures barrières. Le virus circule plus. Par ailleurs, nous avons une baisse de la protection, conférée par les premières injections du vaccin. Au bout de six mois, la protection commence à baisser. Il est important comme tous les vaccins de renouveler l’action de protection par un rappel.
On nous a quand même vendu le vaccin comme le remède miracle. Que grâce à lui, la Covid-19 ne serait plus qu’un mauvais souvenir. On se rend compte quelques mois plus tard que ce n’est pas vraiment le cas. Pourtant, 90% de la population est vaccinée. Nous avons l’impression que l’on revit la même situation qu’il y a un an et même plus. Qu’en pensez-vous ?
Nous avons effectivement une reprise épidémique. Néanmoins, nous constatons beaucoup moins de formes graves en Bourgogne-Franche-Comté que lors des précédentes crises épidémiques. On se souvient que lors de la 2è vague, nous avions enregistré plus de 4500 décès à l’hôpital. Plus de 1200 patients décédés dans les Ehpad. Ce qui n’est plus le cas. Le vaccin protège très bien contre les formes graves. Simplement, il faut le renouveler pour protéger encore. Le vaccin protège moins contre les formes non graves. La protection est également plus faible sur la transmissibilité du virus. Les 10% de la population qui ne sont pas vaccinés sont les plus à risque. Ces personnes sont plus sujettes à développer des formes graves. Plus le virus circule, plus elles sont en contact avec ce virus.
Et les enfants ?
La haute autorité de santé vient de sortir un avis préconisant la vaccination des 5-11 ans pour les enfants les plus à risque. Ceux qui présentent des maladies graves ou qui ont des parents immunodéprimés. Les enfants portent le virus. C’est en cela qu’il est important qu’ils soient vaccinés. Néanmoins, ils développent des formes beaucoup moins graves que les personnes âgées.
Chaque jour, on a l’impression que la fin du monde est proche. Parfois, il semblerait que l’on joue sur les peurs. Que sait-on réellement du virus Omicron ? Est-il si dangereux que cela ?
On n’en sait pas grand-chose. Ce variant s’est développé très rapidement en Afrique du Sud. Il est devenu majoritaire dans certaines provinces. On le retrouve désormais, à peu près, dans le monde entier. Ce variant commence à diffuser. Cela ne veut pas dire qu’il est énormément plus contagieux. On ne sait pas. On ne sait pas non plus qu’elle est son niveau de dangerosité. Des mesures de précaution sont prises. Pour l’instant, nous n’avons pas de connaissances scientifiques suffisantes pour dire quoique ce soit sur ce variant. Si ce n’est que c’est très préoccupant.
Comment qualifieriez-vous cette situation ?
Nous avons été surpris par l’ampleur de cette cinquième vague. Nous avons des taux d’incidence qui montent très régulièrement et qui vont très vites. Nous avons un afflux de patients assez conséquent à l’hôpital, dans les services de médecine et de réanimation. Cela concerne surtout des gens non-vaccinés. On va remettre sous tension les établissements de santé de la région en déclenchant des plans blancs.
Comprenez-vous la lassitude exprimée par la population ?
Je la comprends bien parce que moi aussi. Très honnêtement, cela fait deux ans que l’on gère cette crise. Je préférerais avoir une vie normale, mais nous sommes confrontés à un virus qui est extrêmement dangereux. On voit des signes d’inquiétude par rapport aux nouveaux variants. On constate de la reprise au niveau hospitalier. On peut comprendre la lassitude, mais il ne faut pas relâcher la garde. Il faut être prudent. Il faut se faire vacciner. Les doses de rappel sont disponibles. Il est important d’avoir sa dose de rappel. Il est important de maintenir les gestes barrières parce que l’on n’est pas à la merci de contaminer quelqu’un.
Un nouveau confinement est-il possible ? Est-il envisagé ?
Je n’ai pas d’information précise. Cela dépend de notre action individuelle. Respectons les mesures barrières. Allons nous faire vacciner. Nous casserons ainsi la dynamique de l’épidémie.
Ce jeudi, Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, est dans le Jura. Deux visites d’entreprise, à Bletterans et Lons-le-Saunier, ayant bénéficié d’une aide gouvernementale, respectivement de 600.00 et 308.000 euros, seront visitées.
Le ministre présidera, en préfecture du Jura, une réunion d’échanges avec les acteurs économiques du département. Seront abordés la situation économique des entreprises, la mise en œuvre du plan France Relance dans le département, les mesures du Plan Indépendants ou encore le lancement des Assises du commerce.
La 35è édition du Téléthon se déroulera partout en France ce week-end. Rappelons que cette opération caritative, organisée par l’Association Française contre les Myopathies, a pour but de récoler des fonds pour lutter contre les maladies génétiques et améliorer le quotidien des malades.
Cette année, dans le département du Doubs, c’est environ une centaine de manifestations qui se dérouleront. « Soit le double par rapport à l’année dernière » se félicite Robert Petiteau, le coordinateur de l’évènement dans le département. Certes, certains territoires, à l’image du Val de Morteau, ont préféré jeter l’éponge, mais d’autres ont choisi de maintenir leurs initiatives.
Il est vrai que ces animations de terrain sont très importantes pour faire progresser le compteur des dons. Pour le seul département du Doubs, elles apportent plusieurs milliers d’euros à l’AFM. Le vin chaud, le sandwich, l’assiette de charcuterie consommés ou la partie de pétanque ou le tournoi de football disputés sont autant d’argent récolté au service de la recherche et des malades.
L’an dernier, dans un contexte de crise sanitaire inédit, environ 77 millions d’euros avaient été récoltés. Soit dix millions de moins qu’en 2019. Cette année, les organisateurs espèrent ne pas souffrir une nouvelle fois encore des effets de la pandémie. Il en va notamment du bon déroulement des programmes de recherche. Alors, si vous ne pouvez vous déplacer, participer à l’un des évènements proposés près de chez-vous, pensez à composer le 36-37
L'interview de la rédaction / Robert Petiteau
La Députée jurassienne Danielle Brulebois réagit après sa brève apparition dans le clip vidéo annonçant la candidature à l’élection présidentielle d’Eric Zemmour. Elle tient à informer « qu’elle n’a absolument pas été concertée lors de la réalisation de ce support, et que les images publiques ont été prises sur le site de l’Assemblée Nationale, lors d’une séance dans l’hémicycle où elle était présente ». Elle souhaite également préciser qu’elle « ne soutient absolument pas Eric Zemmour, ni lors de la campagne électorale, ni dans ses propos, ni dans ses idées, ni dans ses agissements ».