C’est un véritable problème pour le bon fonctionnement des entreprises. Le manque de matière première qui anime le secteur industriel et le bâtiment notamment ralentit la production et oblige à une réorganisation au sein des entreprises. Ce qui peut limiter aussi le recrutement de collaborateurs. A Besançon, la société Augé Microtechnique Groupe n’est pas épargnée. La firme est plus particulièrement touchée par un manque de cuivre. Rencontre avec sa présidente, Nathalie Augé.
Dans cette société bisontine, c’est la réception de cuivre et d’alliages de cuivre qui pose souci. Les délais de livraison peuvent atteindre 52 semaines. La production dans les mines à l’étranger, l’acheminement et le besoin de trouver de nouvelles ressources sont à l’origine de ces perturbations. Depuis plus d’un an maintenant, cette crise est une réalité. A Besançon, on s’en inquiète. D’autant plus que les besoins sont grandissants. « Le cuivre est un vrai enjeu. On sait par exemple que l’on va avoir besoin de quatre fois plus de cuivre dans les voitures électriques que dans les voitures actuelles. Le cuivre est un des agents les plus utilisés dans la mutation électrique » explique Mme Augé. Et de continuer : « dans les deux, voire trois prochaines années, cela va devenir très compliqué ».
Coup de gueule
Nathalie Augé est en colère. La cheffe d’entreprise déplore notamment la politique de gestion des déchets en France. Plutôt que de mettre en place une véritable filière de récupération et de transformation, ces derniers peuvent être revendus en Chine. Alors qu’ils pourraient être réutilisés au niveau français et européen. « Tous nos déchets sont une ressource. C’est une aberration d’un point de vue écologique et stratégique, même si certains s’y retrouvent économiquement » déplore la patronne bisontine.
L'interview de la rédaction / Nathalie Augé
Dans la nuit de mardi à mercredi, rue François Mitterrand, à Besançon, un automobiliste de 23 ans a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Au cours du contrôle, il est apparu que son permis de conduire avait été annulé judiciairement. Il était également en possession de deux grammes de résine de cannabis. Ce dernier a refusé de se soumettre aux vérifications de son alcoolémie ainsi qu’au dépistage stupéfiant.
Mardi, vers 16h, à Besançon, une patrouille de police secours a mis hors d’état de nuire un homme de 29 ans qui s’était illustré en dégradant un abri de bus à l’angle de l’avenue Helvétie et de l’avenue Denfert-Rochereau. Il a été interpellé à la sortie d’un bus. Il a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Il s’expliquera le 16 novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon en vue d’une composition pénale.
Un jeune homme de 19 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Dans la nuit de mardi à mercredi, ce dernier, alcoolisé, a participé à une bagarre et a dégradé un véhicule dans le haut de la rue de Battant. Sous l’effet de l’alcool, il a également outragé les forces de l’ordre. Les faits qui lui sont reprochés sont : dégradation de véhicule, trafic de stupéfiants, non-respect de contrôle judiciaire, outrage et refus de se soumettre aux vérifications de son taux d’alcool.
Le FC Sochaux Montbéliard a appris ce mercredi soir que la préfecture de Meurthe-et-Moselle avait pris la décision d’interdire les déplacements individuels des supporters sochaliens au stade Marcel Picot pour le match de samedi soir sur la pelouse de l’AS Nancy Lorraine.La
Ce mercredi après-midi, Adrien Taquet, secrétaire d’état chargé de l’enfance et des familles, était à Besançon pour contractualiser avec le département du Doubs, et Christine Bouquin, sa présidente, une convention de partenariat dans le domaine de la protection de l’enfance. La collectivité recevra 2,8 millions d’euros sur deux ans pour la mise en place de projets concrets dans les domaines de la prévention et de la protection de l’enfance.
Cette compétence sociale revient aux conseils départementaux. Dans le Doubs, 58 millions d’euros sont alloués à l’action sociale en direction des familles et des enfants. En septembre dernier, 12 millions supplémentaires ont été votés par les élus. Christine Bouquin l’assure sa collectivité a fait de « la protection de l’enfance, un sujet majeur de début de mandat ». La santé et l’éducation en sont les piliers majeurs. C’est la raison pour laquelle la patronne du département a demandé à l’état de poursuivre son soutien financier. Les besoins sont grandissants. D’où cette urgence à créer des places supplémentaires. « Les dispositifs d’accueil sont à saturation » explique Mme Bouquin. Dans un souci du bien être de l’enfant, une réflexion est également portée pour ne pas séparer les fratries. Ainsi, la création de nouvelles structures est envisagée.

Manque criant d’assistants familiaux
La collectivité ambitionne également de renforcer les visites à domicile de sage-femme en période prénatale, l’accompagnement des enfants protégés en situation de handicap et l’accueil des mineurs non-accompagnés. Elle doit également gérer le manque d’assistants familiaux. En huit ans, leur nombre a baissé de 23%. Jusqu’à présent, seulement 70 enfants sont accueillis hors département du Doubs. Malgré la tension existante, Christine Bouquin se refuse à placer des enfants à l’hôtel, comme c’est le cas dans d’autres départements.
L'interview de la rédaction
Ce mercredi matin, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, ont signé un PAQTE, autrement dit le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises. Sur le territoire du Grand Besançon, 52 entreprises ont dit « oui » à ce dispositif. Ces dernières, qui seront soutenues financièrement, s’engagent en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sans emploi, domiciliés dans les quartiers prioritaires de la Ville de Besançon. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la politique de la ville.

Lancé en janvier 2021 sur le territoire du Grand Besançon, le PAQTE a déjà permis à 60 jeunes de 3è d’effectuer un stage dans les entreprises partenaires et d’enregistrer 71 promesses de contrat d’apprentissage ou d’embauches. 150 personnes ont également pu découvrir le monde de l’entreprise et 40 entreprises ont fait de la lutte contre les discriminations une de leur priorité
Nicolas Bodin, l’élu bisontin, en charge de l’économie au Grand Besançon, y voit un dispositif intéressant dans la lutte contre le chômage des jeunes. Et notamment, ceux qui n’apparaissent pas dans les registres de Pôle Emploi. Et, qui pourtant, sont très éloignés du monde du travail. Ainsi, à travers des stages, des temps de découverte, d’immersion et bien sûr de possibilité de s’insérer dans le monde du travail, l’état, les collectivités et les entreprises espèrent rattraper ces jeunes gens, leur tendre la main et leur ouvrir leur porte.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin
Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés. En Bourgogne Franche-Comté, au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 113.480. Ce nombre baisse de 7,1 % sur le trimestre et de 13 % sur un an. Par département, concernant cette même catégorie et le trimestre de référence, la situation est la suivante : -6,6% dans le Doubs, -7,8% dans le Jura, -5,7% en Haute-Saône et -6% dans le Territoire de Belfort