Choix du secteur :
Se connecter :
 

Le tribunal correctionnel de Besançon a annulé ce vendredi 6 juin le procès pour diffamation visant Yona Faedda, militante du groupe d’extrême droite Némésis, à la suite d’un vice de procédure. Elle était poursuivie pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux un tract accusant la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, de soutenir les "violeurs étrangers". La citation à comparaître, jugée irrégulière, a été déclarée nulle, provoquant la fin immédiate de l’audience.

À l’extérieur comme à l’intérieur du tribunal, l’ambiance était tendue, avec des rassemblements de part et d’autre. L’annulation du procès n’éteint pas l’affaire : une seconde plainte déposée directement par Anne Vignot est en cours d’instruction. Une nouvelle audience est attendue, à une date encore inconnue.

Le 3 juin, place Cassin, à Besançon, un contrôle mené par la brigade spécialisée de terrain sur un point de vente illégal de cigarettes a conduit à l’interpellation d’un homme de 20 ans. Pris en flagrant délit, il a tenté de fuir, puis a opposé une résistance avant d’être maîtrisé. Il était en possession de 1.655 euros, issus de la vente.

Déjà sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, il a été placé en garde à vue et a reconnu les faits. À l’issue, il a été assigné à résidence et convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en décembre.

Dans la nuit du 3 juin, un contrôle routier effectué par la BAC sur le boulevard Kennedy, à Besançon, a conduit à l’interpellation de quatre occupants d’un véhicule roulant à vive allure. Une forte odeur de cannabis émanait de l’habitacle.

La fouille a permis la découverte de 249 g de cannabis, 8800 euros et un couteau à cran d’arrêt détenu par l’un des passagers. Les trois autres individus ont été remis en liberté après perquisition. Le principal suspect, âgé de 17 ans, a reconnu vendre des stupéfiants depuis trois semaines et a été déféré au parquet.

Le 2 juin, à Planoise, une patrouille de police est intervenue près du collège Diderot après des jets de pétards visant la façade de l’établissement à l’entrée des élèves. Un mineur de 13 ans a été identifié comme l’auteur des tirs de mortier d’artifice, causant une blessure légère à un élève de 14 ans.

Rapidement identifié grâce aux informations du Principal, le suspect avait été exclu de l’établissement pour menaces envers une enseignante et du personnel scolaire. La police a exploité la vidéosurveillance, permettant d’obtenir une description précise de l’individu. Le 3 juin, à 6h50, le jeune a été interpellé au domicile de sa mère et placé en garde à vue. Une perquisition a permis de retrouver les vêtements portés lors des faits.

Le collégien blessé a reçu une ITT d’un jour et son responsable légal a porté plainte. L’auteur des tirs a reconnu les faits, expliquant avoir agi en représailles à sa exclusion disciplinaire, sans viser particulièrement quelqu’un. L’enquête n’a révélé aucun processus de radicalisation. À l’issue de sa garde à vue, le mineur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Jeudi, en début de soirée, la discothèque Le Teasing, située à Chalezeule près de Besançon, a été le théâtre d’une opération de sécurité routière à l’initiative de la Direction départementale des territoires et de l’association Alcool Assistance. À la tête de cette initiative, Jennifer Roussel, directrice de cabinet du préfet du Doubs, a supervisé cette campagne de sensibilisation visant à prévenir les risques liés à l’alcool au volant.

L'interview de la rédaction : Jennifer Roussel. 

 

L'interview de la rédaction : une représentante de la de la Direction départementale des territoires du Doubs

Une action ciblée pour un public varié

Pourquoi à cette heure de la soirée  ? L’objectif est d’atteindre un maximum de publics, explique Madame Roussel. « Nous avons déjà mené des opérations auprès des jeunes dans des boîtes de nuit. Ici, nous avons un public âgé de 30 à 60 ans, qui est tout aussi concerné par les enjeux de sécurité routière et de consommation d’alcool. » Les statistiques sont alarmantes : l’alcool est impliqué dans un tiers des accidents mortels sur les routes françaises, une tendance qui se vérifie également dans le Doubs. En plus d’être un facteur aggravant, il multiplie par 18 le risque d’accident lorsqu’un conducteur prend le volant sous son emprise.

Des chiffres préoccupants en 2025

Depuis le début de l’année, le département du Doubs a enregistré 12 décès sur ses routes, un bilan qui a poussé les autorités à renforcer les contrôles et les campagnes de sensibilisation. De jour comme de nuit, policiers et gendarmes mènent des actions préventives et répressives afin de réduire le nombre d’accidents mortels.

Un message bien reçu par les fêtards

Sur place, les premiers échanges avec les participants ont été encourageants. « Pour l’instant, les personnes interrogées affirment qu’elles comptent limiter leur consommation à un ou deux verres, » indique une représentante de la Direction départementale des territoires du Doubs. « Reste à voir si ces engagements ont été respectés au moment du départ Â». Le fonctionnement de l’alcool dans l’organisme rappelle l’importance de la prudence. Un verre standard équivaut à un taux de 0,25 g/L de sang et met une demi-heure à être assimilé par le corps, alors qu’il faut près de deux heures pour l’éliminer complètement. Un facteur à prendre en compte avant de reprendre le volant.

Le retrait de Patrick Genre, l’actuel Maire de Pontarlier, aiguise les appétits. A moins d’un an du prochain scrutin municipal, pas moins de six listes sont possibles pour ravir la capitale du Haut-Doubs. Béatrice Gaulard,  Bénédicte Hérard, Patrick Comte et Agathe Henriet, qui a assuré un dernier mandat, dans l'opposition, à Châtillon-le-Duc, dans le Grand Besançon,  Bertrand Guinchard et deux autres possibles listes à gauche et au Rassemblement National sont annoncées. Si les envies semblent être nombreuses, excepté Bertrand Guinchard, qui a pris le soin d’évoquer clairement son projet devant la presse, les autres semblent balbutier dans cette compétition politique.

Si l’actuel adjoint au Maire de Pontarlier a été en capacité de proposer officiellement des soutiens et partenaires de campagne, ses éventuels opposants, parfois sans vraiment savoir ce qu’ils représentent politiquement, apparaissent isolément dans la presse locale. Ces candidatures sont elles construites et véritables, représentent-elles un collectif,  sont-elles juste opportunistes, ou feront-elles « pschitt Â» comme celle de Pierre Simon, en 2020 ? Affaire à suivre.

L’ESBF prépare l’avenir avec cinq nouvelles recrues pour son centre de formation ! À la rentrée 2025/2026, huit jeunes joueuses composeront l’effectif, parmi lesquelles Romane Gindro, Jade Barbarin, Athéna Sornay, Lison Sibon-Valero et Taïs Vigouroux. Ces dernières évolueront en équipe Espoirs Nationale 1 et s’entraîneront régulièrement avec les professionnelles.

La diversité de leurs parcours témoigne du dynamisme du recrutement de l’ESBF. Romane, gardienne talentueuse, est déjà un pilier de l’Académie et s’illustre en équipe de France U20. Jade a été formée au club d’Orchamps-Vennes puis à Maîche. Athéna, guerrière infatigable, est arrivée en 2019 à l’ESBF pour rejoindre l’équipe U17 National. Lison, pur produit de la formation bisontine, brille par sa lecture du jeu et son leadership. Enfin, Taïs, seule joueuse venue de l’extérieur du club, arrive de Plan-de-Cuques. Elle est régulièrement appelée avec l’équipe de France A de beach handball

Ce jeudi 5 juin, le Conseil européen a acté une décision aux lourdes conséquences écologiques : le déclassement du loup du statut d'espèce « strictement protégée » à celui de « simplement protégée » dans la Directive Habitats.

Une mesure vivement contestée par les associations de protection de la nature, qui dénoncent « une décision contraire à la science et aux engagements européens Â». Plusieurs ONG, dont FERUS, ont saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour en demander l’annulation.

Cette décision inquiète particulièrement en France, où la population de loups reste vulnérable. Les défenseurs de la biodiversité craignent une recrudescence des tirs, mettant en péril les efforts de cohabitation menés ces dernières années.

Pour les associations environnementales, « le déclassement du loup n’est qu’un prétexte, détournant l’attention des véritables causes du malaise agricole Â». Elles alertent « sur un risque majeur pour la protection de la faune sauvage en Europe Â».