Hier matin, à Annoire, en direction de Pourlans, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus pour un accident de la circulation impliquant un véhicule de l’armée, seul en cause. Ce dernier a terminé sa course sur le toit. Deux militaires ont été blessés, dont l’un a été éjecté. Tous deux, classés blessés graves, ont été évacués vers un centre hospitalier. Leur pronostic vital n’est pas engagé.
Arrivé à l’été 2024 en provenance de Moulins Yzeure Foot, Lamine Touré vient de franchir une nouvelle étape dans sa carrière en signant son premier contrat professionnel avec le FC Sochaux-Montbéliard, le liant au club jusqu’en 2026. Bien que blessé en deuxième partie de saison, le puissant défenseur guinéen a pu disputer ses premières minutes officielles sous les couleurs sochaliennes en Coupe de France face à Avallon.
Arrivée en janvier 2025 en tant que joker médical, l’arrière droite internationale macédonienne Iva Mladenovska restera au sein du club bisontin la saison prochaine. Elle s’engage jusqu’en 2026 avec les Engagées.
À seulement 18 ans, Mladenovska est considérée comme l’un des grands talents européens à son poste. Internationale depuis ses 14 ans, elle avait rejoint le Brest Bretagne Handball en 2023, mais un manque de temps de jeu l’a poussée à rompre son contrat pour pleinement intégrer le projet franc-comtois.
Environ 300 citoyens, militants écologistes, apiculteurs et représentants d'associations environnementales se sont rassemblés ce lundi devant l'Agence régionale de santé (ARS) à Besançon. Objectif : protester contre la récente adoption parlementaire de la controversée "loi Duplomb", perçue comme un recul environnemental majeur.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet
Une loi jugée « pro-pesticides » et « anti-vivant »
Adoptée sans débat suite à un rejet préalable à l’Assemblée nationale, la loi Duplomb prévoit la réintroduction de certains pesticides jugés nocifs, dont les néonicotinoïdes. Pour les opposants, cette décision « marque une dérégulation brutale au détriment de la santé publique, des écosystèmes et des agriculteurs eux-mêmes ». « L’Assemblée nationale est privée de débat sur ce sujet fondamental », s’indigne Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon et suppléant de la député écologiste Dominique Voynet, à l’initiative de ce rassemblement bisontin. « On nous vend cette loi comme un soutien aux agriculteurs, mais elle ne répond en rien à leurs revendications : ni revalorisation de leurs revenus, ni fin des traités de libre-échange. » ajoute M. Poulin.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, adjoint à la Maire de Besançon, suppléant de la Députée écologiste Dominique Voynet
Un mouvement porté par la société civile
À l’initiative de ce rassemblement : la députée Dominique Voynet, qui, après le vote parlementaire, a lancé un appel à la mobilisation citoyenne. Une quinzaine d’associations naturalistes, apicoles et agricoles, ainsi que des représentants de la Confédération paysanne, ont donc répondu présent. « Nous voulons créer un véritable lobby citoyen pour dire stop aux pesticides. Il est possible de nourrir sans empoisonner », complète l’élu bisontin. Une délégation de cinq personnes a été reçue par la direction de l’ARS pour ouvrir un dialogue sur les risques sanitaires liés à cette législation.
L'interview de la rédaction : Marie Colette, apicultrice et militant écologiste
Des témoignages alarmants
Parmi les participants, des apiculteurs, reconnaissables à leurs tenues symboliques, alertent sur la disparition progressive des pollinisateurs. « Les néonicotinoïdes, ce sont des poisons. Quand les insectes disparaissent, c’est toute la chaîne du vivant qui s’effondre », témoigne Marie Colette, une apicultrice. « Cette année, je n’ai pas entendu un seul merle dans mon quartier ». Elle déplore aussi les conséquences sanitaires humaines : « Peut-on vraiment accepter une hausse des cancers, des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, au nom du profit ? »
Un climat politique tendu pour l’écologie
Cette loi s’inscrit dans une série de mesures récentes perçues comme anti-écologiques, notamment le projet de l’autoroute A69 ou l’affaiblissement des zones à faibles émissions (ZFE). « L’écolo-bashing, ça suffit ! » lance Anthnoy Poulin. « Réveillez-vous ! Le dérèglement climatique est là , il faut agir maintenant » lance-t-il en direction des parlementaires.
Un appel à la mobilisation générale
« C’est le début de quelque chose », espère-t-il. Le mouvement souhaite s’inscrire dans la durée, à la fois par la pression citoyenne et par des actions de terrain. « Tous ceux qui tiennent à la vie, à la nature, à leur santé doivent nous rejoindre. »
Alors que les débats politiques semblent évités, la rue entend bien faire entendre sa voix. Car, pour beaucoup, l’avenir — celui de la planète comme celui des générations futures — est tout simplement en jeu.
Dans un contexte de profondes mutations sociales, environnementales et économiques, la Ville de Besançon affirme ses ambitions pour bâtir une ville résiliente, inclusive et durable. Ce lundi matin, Anne Vignot, la Maire écologiste bisontine, et Aurélien Laroppe, l’élu en charge de l’urbanisme, ont présenté leur stratégie et les actions concrètes engagées depuis cinq ans. Un cap clair : faire face aux défis démographiques et climatiques sans céder à l'étalement urbain. Les ambitions sont élevées : près de 8 000 logements sont au programme, sur le territoire bisontin, d’ici 2040.
Une ville qui s’adapte à sa population
Vieillissement de la population, foyers de plus en plus isolés, familles monoparentales : la structure sociale évolue, et la ville doit en tenir compte. Besançon se veut à l’écoute de ces changements. « Il faut des logements adaptés à ces profils, mais aussi des équipements et des services à proximité », a souligné la maire écologiste. À cela s’ajoute la forte présence étudiante qui impose un parc de logements flexibles et accessibles. Mais au-delà de la quantité, c’est bien la qualité de l’habitat qui est au cœur des préoccupations. L’expérience du COVID a marqué une prise de conscience : on ne peut plus penser le logement sans extérieur. Balcons, terrasses, jardins partagés ou accès à des espaces verts deviennent des incontournables. Une réflexion globale sur la densité urbaine est engagée pour allier confort de vie et lutte contre l’étalement.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Vivre mieux, consommer moins
La Ville entend être exemplaire sur le plan environnemental. La priorité est claire : des quartiers sobres en énergie, résilients face au changement climatique, et intégrant des solutions fondées sur la nature. Végétalisation, performance énergétique, biodiversité et maîtrise des émissions sont au cœur des projets. Mais le tournant écologique passe aussi par la mobilité. Si la voiture garde sa place, elle doit désormais cohabiter avec des modes de déplacement doux : vélo, marche, transports en commun, voire voitures partagées. Les futurs aménagement s’articuleront autour de ces usages, avec un maillage efficace du tramway et des pistes cyclables.
Repenser plutôt que reconstruire
Face à la crise du logement, la Ville s’est lancée dans un vaste programme de construction… mais pas à n’importe quel prix. « La ville du futur existe déjà . Plus de 75 % de la ville de 2050 est déjà construite », rappelle la maire. Dès lors, la priorité est donnée à la rénovation et à la densification intelligente plutôt qu’à la création de nouvelles zones artificialisées. Les grands projets en cours, comme la reconversion du site Saint-Jacques ou la transformation du quartier Grette/Brulard, s’inscrivent dans cette logique. D'autres secteurs, plus modestes, comme la réhabilitation du jardin botanique ou du site Fralsen, permettent également d'étendre l'offre de logements tout en limitant l’impact écologique.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Lutter contre l’exclusion résidentielle
Au-delà de la construction, l’enjeu est aussi l’accès au logement. Car Besançon, comme d’autres villes, subit une flambée des prix de l’immobilier, forçant certains ménages à s’installer toujours plus loin. Pour répondre à cette fracture territoriale, la Ville développe un organisme de foncier solidaire. Ce dispositif permet de dissocier le prix du terrain de celui du bâti, rendant la propriété plus accessible, notamment pour les jeunes et les foyers sans apport. Des projets sont déjà en cours, notamment rue Bersot, rue Fabre et aux Tilleroyes, avec l’objectif de permettre à chacun, même sans ressources importantes, de devenir propriétaire.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Mobilité et urbanisme : une équation complexe mais réaliste
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
La tension entre densification urbaine et préservation de la qualté de vie reste une équation délicate. Si certains s’inquiètent du retour de la voiture en ville, les élus rappellent que la majorité des emplois se trouvent à Besançon, et que l’habitat en périphérie génère plus de circulation. La réponse ? Miser sur des alternatives de transport efficaces, accessibles, et adaptées au mode de vie des habitants.
Dans le cadre des échanges politiques à Besançon pour les prochaines élections municipales, CAP21 a pris part à une rencontre entre les partis de gauche, organisée à l’initiative de la maire Anne Vignot. Le mouvement « salue cette démarche de dialogue et de collaboration, qui a permis d’aborder les enjeux clés du territoire ».
CAP21 réaffirme son souhait « de voir les forces de la gauche et du centre se rassembler, sans associer La France Insoumise (LFI) ». Le parti reste favorable « à une co-construction avec Nicolas Bodin, déjà candidat déclaré, dans le but de bâtir une vision commune et un projet structurant pour la ville ».
Un accident de la route s’est produit ce matin, vers 8h30, à Besançon, sur la route nationale 57. Il implique un bus et deux voitures. On déplore deux blessés légers qui ont été transportés sur le centre hospitalier Jean Minjoz.
Le marché automobile français continue de s’enliser, avec une baisse de 12 % des immatriculations de voitures neuves en mai, comparé à la même période en 2024. Cette chute reflète un climat d’incertitude économique qui affecte l’ensemble des constructeurs, freinant la reprise espérée du secteur. La crise persistante soulève des interrogations sur l’évolution du marché dans les prochains mois.