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Dans un communiqué de presse, la préfecture de région rappelle que la fête de l’Aïd-el-Kébir, qui se tiendra à compter de ce vendredi 6 juin, doit respecter les normes sanitaires, environnementales et de protection animale. L’abattage rituel est autorisé uniquement dans les abattoirs agréés, sous le contrôle des services de l’État. Tout abattage hors de ce cadre est interdit et passible de sanctions pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.

Dans un contexte de vigilance renforcée contre la fièvre aphteuse en Europe, la circulation des ovins et caprins sera temporairement réglementée pour éviter tout risque sanitaire. L’importation illégale de produits d’origine animale est strictement interdite et réprimée par des sanctions lourdes. Les autorités veilleront au bon déroulement des festivités dans le respect de la réglementation.

Hier soir, vers 23h30,  les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus dans la zone artisanale des Écorces après des impacts de foudre à proximité. Le garage automobile « LUD’AUTO » a vu ses compteurs électriques fondre, tandis que la menuiserie « Bordy » a également subi des dégâts électriques. Les deux autres établissements ont été épargnés. Enedis a sécurisé les installations, mais deux salariés du garage seront en chômage technique. La gendarmerie était également sur place.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier, vers 19h30, pour un feu d’habitation isolée, rue des Charmilles à Dommartin. L’incendie a enfumé le rez-de-chaussée et le sous-sol, endommageant des batteries au plomb et une batterie au lithium, qui a été sécurisée. Une lance hydraulique a permis de maîtriser le feu. Aucun blessé n’est à signaler. Le couple occupant la maison sera hébergé temporairement chez des voisins.

Ce mercredi 4 juin, les taxis du Doubs se mobilisent de nouveau devant la CPAM de Besançon dès 7h. À l’appel du syndicat FDT 25, environ 200 chauffeurs sont attendus pour protester contre le futur protocole national de conventionnement entre taxis et Assurance maladie. Ils dénoncent une réforme qu’ils jugent précarisante et assimilable à une "ubérisation" du secteur. Une réunion est prévue à 10h30 entre représentants de la profession, CPAM et autorités locales pour tenter de désamorcer la crise.

Les 21 et 22 juin prochains, Besançon, capitale du temps, accueille à nouveau les 24 Heures du Temps, un événement unique en son genre qui conjugue patrimoine, innovation, artisanat et passion autour du savoir-faire horloger. Portée par Grand Besançon Métropole (GBM), la manifestation s’impose comme un moment fort de la valorisation de l'identité horlogère de la région, labellisée par l’UNESCO.

L'interview de la rédaction : Catherine Barthelet, vice-présidente de GBM

Une fête du temps pour tous les publics

« C’est une très belle fête de l’horlogerie, une fête qui rappelle que Besançon est la capitale du temps », souligne Catherine Barthelet, vice-présidente de GBM. Les 24H du Temps se veulent ouvertes à tous : professionnels du secteur, collectionneurs passionnés, curieux et familles. Ateliers, expositions, démonstrations, bourse horlogère... chacun peut trouver matière à s’émerveiller. Chaque année, une thématique différente met en lumière une facette du monde horloger. En 2025, l’art et le design sont à l’honneur. Un fil rouge qui traverse toute la programmation, des pièces de collection aux créations les plus contemporaines.

Une dimension franco-suisse assumée

L’événement s’inscrit dans une dynamique transfrontalière. L’invité d’honneur cette année : la ville suisse de Sainte-Croix, haut lieu de la mécanique d’art. Une manière de renforcer les liens avec les artisans et créateurs suisses, dans le sillage du label Unesco « savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art » obtenu conjointement par la France et la Suisse. Le partenariat s’illustre par la présence de musées, d’artisans et de structures telles que Mec-Art, une association franco-suisse qui forme les artisans à la mécanique d’art. L’échange et la transmission restent au cœur de l’événement.

La Bourse horlogère, un rendez-vous d’exception

Moment fort de la manifestation, la Bourse horlogère attire collectionneurs, amateurs et simples curieux. Jean-Loup Caron, président de l’Association des Amateurs d’Horlogerie Ancienne (AFAHA), se réjouit de la réputation de l’événement : « Les gens viennent ici avant tout pour apprendre, c’est une bourse pas comme les autres. » François Jacoutot, en charge des bourses à l’AFAHA, rappelle que Besançon se distingue par la qualité des échanges : « Il y a toujours des trouvailles. Et même des montres de très grande valeur. » Avec près de 30 exposants présents cette année, la bourse fait le pont entre histoire et modernité, entre objets rares et montres de luxe comme Rolex, toujours très recherchées.

L'interview de la rédaction : Jean-Loup Caron, président de l’Association des Amateurs d’Horlogerie Ancienne (AFAHA)

La transmission d’un patrimoine vivant

Au cœur de l’événement, la transmission des savoir-faire est une priorité. John Michael Flaux, horloger et mécanicien d’art bisontin, incarne cette nouvelle génération d’artisans passionnés et engagés. Présent aux 24H du Temps, il exposera des pièces uniques, animées et musicales, des « machines à rêves » comme il aime les appeler : « Ce sont des pièces rares, faites à la main, qu’on ne peut apprendre que par passion et persévérance. » Son message est clair : « Ce savoir-faire est en danger. Il n’est pas enseigné, il est transmis. Et aujourd’hui, ce sont des artisans comme moi qui doivent assurer cette transmission. »

L'interview de la rédaction : John Michael Flaux, horloger et mécanicien d’art bisontin

 

 

 

24 heures du temps john michael Fleaux

Un rendez-vous ancré dans le présent… et tourné vers l’avenir

Les 24 Heures du Temps ne se limitent pas à la contemplation d’un passé glorieux. L’événement affirme que l’horlogerie vit encore, innove, se renouvelle. De nouvelles marques, de jeunes artisans, et des formations d’excellence (comme SupMicrotech) montrent que Besançon reste un terreau fertile pour les métiers du temps. Catherine Barthelet l’affirme : « Ce n’est pas une manifestation élitiste. Nous voulons que tout le monde puisse participer, découvrir, manipuler, comprendre. Il y a des ateliers pour les enfants, des démonstrations grand public, et un vrai volet touristique. »

Les 24 Heures du Temps confirment ainsi leur place centrale dans le paysage horloger européen. Entre tradition et innovation, transmission et modernité, Besançon prouve qu’elle ne se contente pas de mesurer le temps : elle le façonne.

Le Palais des Sports de Besançon s’est transformé ce mardi en une véritable arène de la robotique. C’est ici que s’est tenue la 21e édition du concours Cybertech, un événement unique en son genre réunissant plus de 1200 élèves de 21 collèges et 4 lycées de l’académie de Besançon. Ce rendez-vous annuel, devenu incontournable dans le paysage éducatif technologique, mêle compétition ludique, innovation, et apprentissage de compétences de pointe.

L'interview de la rédaction : Alain Piard, enseignant en technologie au collège de Morez et président de l’association Cybertech Comtois

De la salle de classe à l’arène

Le concours est l’aboutissement d’un projet pédagogique qui s'étend sur toute l'année scolaire. Comme le souligne Alain Piard, enseignant en technologie au collège de Morez et président de l’association Cybertech Comtois, organisatrice de l’événement : « Nos élèves de 3e travaillent sur la conception de robots, depuis le cahier des charges jusqu’à la réalisation finale. L’objectif est de valider les compétences de fin de cycle 4, tout en valorisant la pratique. ». Les élèves sont évalués sur une variété de savoir-faire : modélisation, programmation, design, réalisation technique… « Chaque robot est unique, car chaque équipe développe des solutions techniques différentes. La technologie évolue, et avec elle les défis à relever », ajoute l’enseignant

L'interview de la rédaction : des jeunes venus de Pontarlier, Saône et Valdahon 

 Sumo, biathlon et programmation mobile

Sur place, l’ambiance est électrique. Des dizaines d’équipes s’activent autour de leurs machines. Maïtéma et Louise, élèves au collège Malraux, expliquent avec enthousiasme : « Il y a différentes épreuves : le défi sumo, où les robots doivent se pousser hors du cercle, et les défis vitesse, vadrouilleur et biathlon Â». Et de poursuivre : « On a travaillé toute l’année en cours de techno pour construire nos robots. » Le stress est palpable, mais les élèves semblent préparés : « On a eu peur de ne pas être prêts à temps. Mais on s’est organisés : chacun avait sa tâche, que ce soit pour le cahier des charges, la programmation ou l’assemblage » expliquent ces élèves du collège Edgar Faure de Valdahon.  Louis, élève au collège de Saône, confirme : « On a créé une application pour piloter notre robot à distance. Même si notre design est un mal-adapté  Ã  certains obstacles, c’est une belle expérience. »

Entre bricolage et expertise technologique

Les coulisses révèlent un autre aspect du concours : la réparation et l’adaptation en temps réel. Imed,  Ã©lève du collège de Edgar Faure de Valdahon, explique l’importance du matériel embarqué : « On a apporté des fers à souder et d’autres outils  car parfois des soudures lâchent. Il faut réparer sur place. Par exemple, une roue ne tournait plus, on a dû intervenir rapidement. » Les élèves deviennent ainsi ingénieurs d’un jour, maniant aussi bien les circuits électroniques que les enjeux d’organisation collective. Pour certains, c’est aussi l’occasion de découvrir des filières peu connues : « Le concours permet de valoriser les voies technologiques et scientifiques, souvent négligées, notamment auprès des filles qui s’y distinguent largement », précise M. Piard.

L'interview de la rédaction : des jeunes venus de Pontarlier, Saône et Valdahon 

Une pédagogie de projet, porte d’entrée vers l’avenir

Au cœur de cette aventure, c’est toute une philosophie de l’enseignement qui se dessine : apprentissage par projet, autonomie, coopération, évaluation par la pratique. Cybertech est plus qu’un concours : c’est un accélérateur de vocations. Comme le résume Mathis, concentré sur son robot juste avant une épreuve : « Il faut programmer, construire, tester, recommencer… On apprend beaucoup. Et surtout, on est fiers de ce qu’on a fait. »

Un rassemblement pour « les retraites, les emplois et les salaires Â» se déroulera ce jeudi 5 juin. Le rendez-vous est fixé, à 12h, sur la place Pasteur à Besançon. Pour la CGT et la FSU, l’objectif est de « gagner l’abrogation de la réforme des retraites Â» et de rappeler, toujours et encore, leur opposition à la retraite à 64 ans. Un appel aux débrayage et aux rassemblements est lancé également dans les entreprises et autres services. Le 5 juin, l'Assemblée nationale examinera une proposition de résolution visant à abroger la réforme des retraites qui a relevé l'âge légal de départ à 64 ans. Cette initiative vient du groupe Gauche Démocrate et Républicaine (GDR).

Dimanche matin, vers 9h30, à Dole, le corps de Bachir Nouaceur, 35 ans, joueur du Jura Stad’ Foot, a été découvert dans la rivière « Doubs Â». Son décès a suscité une vive émotion. Une autopsie, demandée par le parquet, devrait apporter plus d'informations sur les circonstances du drame. À ce stade, la piste d'une chute accidentelle est privilégiée par les enquêteurs.

Le club de football jurassien a réagi sur ses réseaux sociaux. « Présent au club depuis plusieurs années, Bachir y avait trouvé une véritable famille. Il aimait profondément le maillot, les couleurs, et l’esprit de Jura Stad'. Aujourd’hui, nous perdons bien plus qu’un joueur : nous perdons un ami, un frère de vestiaire, un homme apprécié de tous Â».