Ce vendredi, lors de sa deuxième conférence de presse, Bénédicte Hérard, candidate à la mairie de Pontarlier, a présenté la première moitié de la liste qu’elle conduira pour les élections municipales de mars prochain. Cette intervention marque un tournant dans la campagne, désormais bien engagée et structurée autour d’une stratégie assumée : proximité, transparence et construction collective du projet.
Une liste révélée en deux étapes
Même si la liste complète est déjà « finalisée », Bénédicte Hérard a fait le choix d’un dévoilement progressif. Elle a ainsi présenté la première partie de son équipe, composée de profils représentatifs des différents secteurs de la ville. La seconde moitié de la liste sera révélée au début du mois de janvier. Ce choix en deux temps permet, selon elle, « d’offrir aux habitants une meilleure lisibilité et de valoriser chaque candidat individuellement ». Seule certitude, l’équipe sera composée d’une très grande majorité de nouveaux engagés, auxquels il convient d’associer quelques conseillers de l’actuelle majorité de Patrick Genre : Jean-Marc Grosjean, Didier Chauvin, Romuald Vivot, Anne-Lise Ballyet et Valérie Jacquet. L’identité d’un dernier autre élu sera dévoilé prochainement.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Un calendrier de campagne parfaitement maîtrisé
Bénédicte Hérard l’a rappelé avec fermeté : son agenda de campagne est défini en interne, sans contraintes externes. Seules les échéances électorales des 15 et 22 mars guident le rythme. Cette autonomie assumée vise à mener une campagne structurée, réfléchie et conforme aux obligations légales, tout en laissant le temps nécessaire aux rencontres et à l’échange.
Un projet alimenté par le terrain
Depuis plusieurs semaines, la candidate multiplie les rencontres avec les acteurs associatifs, économiques et institutionnels, ainsi qu’avec les habitants des différents quartiers.
L’objectif est clair : enrichir le projet grâce aux besoins et propositions recueillis, et construire une vision cohérente du développement de Pontarlier. Cette démarche s’inscrit aussi dans une réflexion plus large, intégrant les enjeux intercommunaux, départementaux et régionaux.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
La stratégie “aller vers” : une campagne au contact des habitants
Refusant l’idée d’une permanence de campagne fixe, Bénédicte Hérard privilégie le contact direct et mobile. Un calendrier sera prochainement publié pour préciser les lieux et moments où l’équipe se rendra dans les quartiers, sur les marchés, dans les espaces publics et au cœur des lieux de vie. Cette stratégie « aller vers » vise à rendre la campagne plus accessible et à multiplier les échanges spontanés avec les citoyens.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une vision exigeante du rôle de maire
Pour Mme Hérard, le maire doit incarner la proximité au quotidien : une élue présente, identifiable, disponible, « à portée de voix » selon ses mots. Être maire, « c’est accepter l’interpellation, la discussion, la critique constructive et la gestion continue des besoins du territoire ». Cette conception engagée et exigeante du mandat municipal s’impose comme l’un des marqueurs forts de sa campagne. Ainsi, afin de traduire cette volonté dans la pratique, la candidate prévoit d’instaurer une permanence ouverte un samedi matin par mois. Elle sera accompagnée de conseillers et d’adjoints potentiels afin de traiter rapidement les problèmes signalés et d’assurer un suivi immédiat des dossiers.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Un début d’année stratégique
Juste après la trêve des confiseurs, début janvier, un nouveau rendez-vous majeur de la campagne permettra de dévoiler la seconde partie de la liste, de présenter les orientations détaillées du projet et de poursuivre les échanges avec les habitants.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
En réaffirmant son choix de proximité, en structurant un projet participatif et en orchestrant une montée en puissance progressive de sa liste, Bénédicte Hérard impose une campagne claire, assumée et résolument tournée vers les habitants de Pontarlier. Les prochaines semaines s’annoncent déterminantes pour préciser, affiner et partager sa vision de l’avenir de la ville.
Les premiers noms de la liste
Bénédicte Hérard – Professeur, adjointe Ville, Vice-Présidente Grand Pontarlier, conseillère régionale, élue sortante
Ballyet Anne-Lise – Assistante Direction, conseillère déléguée sortante.
Bournez Clément – Agriculteur, moniteur de ski.
Chassard Fabienne – Agent immobilier et engagement associatif culturel.
Daher Marie – Chanteuse lyrique.
Chauvin Didier – Directeur établissement scolaire retraité, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.
Garcia Xavier – Technicien forestier, engagement associatif culturel.
Goker Filiz – Médiatrice sociale, engagement associatif culturel.
Grosjean Jean-Marc – Agent Préval, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.
Jacquet Valérie – infimière hygiéniste, conseillère municipale sortante.
Locatelli Marlène – chef d’entreprise, agent immobilier.
Mejri Sami – chef d’entreprise, engagament associatif (sport).
Pecclet Pascal – Gérant de société retraité, président club sportif.
Pierrot-Martin Jean Baptiste – Professeur, engagé devoir de mémoire et patriotisme
Tamine Karima – Chargé de recrutement
Vivot Romuald – Chargé de communication, conseiller départemental, consillé délégué sortant.
Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé l’arrestation, par la BRI et la police judiciaire, de l’un des deux détenus évadés jeudi matin de la maison d’arrêt de Dijon. Le fugitif, un Bisontin de 32 ans en détention pour « menaces et violences habituelles aggravées sur conjoint », a été rattrapé après 24 heures de cavale. Il a été interpellé dans un bar de Bey, une commune située près de Dijon, par la Brigade de recherche et d’intervention de Côte‑d’Or.
L’enquête, confiée à la Brigade nationale de recherches des fugitifs, se poursuit pour retrouver le second évadé : un Montbéliardais de 19 ans, mis en examen pour tentative d’assassinat et considéré comme « potentiellement dangereux ».
Un homme de 27 ans a été interpellé aux Galeries Lafayette à Besançon après un vol à l’étalage portant sur une doudoune, quatre parfums et un pull, pour un préjudice total de plus de 1.000 euros. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Les produits ont été restitués au magasin et remis en vente. La garde à vue a pris fin le 27 novembre, avec une convocation en justice fixée au 4 juin 2026.
Un nouvel espace ouvert, modulable et pensé pour les jeunes est plus que jamais d’actualité au 27 rue de la République, à Besançon. Ce tiers-lieu, porté par la Ville et géré par Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, se veut à la fois un lieu de détente, de création, d’information et d’accompagnement.
Un espace polyvalent au service des jeunes
Le tiers-lieu se distingue d’abord par son équipement complet. « Il est équipé de tout un tas de matériel numérique, mais aussi de jeux de société », explique Nathan Sourisseau, conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté. Les jeunes peuvent y lire la presse, se détendre, travailler ou simplement se retrouver. « On peut venir y chiller, se reposer, ou participer à une programmation variée. L’idée, c’est vraiment de venir ici et de faire ce qu’ils et elles veulent » explique le jeune élu. Cet espace modulable permet également des usages plus créatifs : tournage vidéo, lives, enregistrements, jeux en direct ou activités collaboratives.
L'interview de la rédaction : Nathan Sourisseau, conseiller municipal délégué à la jeunesse à Besançon et vice-président d’Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté.
Un lieu accessible et flexible
Aucun prérequis pour pousser la porte. « Ouvert au grand public, de façon anonyme. « Venez comme vous êtes », insiste Nathan Sourisseau. Le tiers-lieu est accessible toute la journée — y compris le samedi — et peut ouvrir en soirée selon les besoins, jusqu’à 22h voire minuit pour certains événements. Partenaires, associations, structures comme la Maison de l’Adolescent ou la Mission Locale peuvent également réserver l’espace. Pour accéder au lieu, rien de plus simple : il suffit de se rendre directement à l’adresse. Info Jeunes accueille, oriente et accompagne les jeunes sur place.
Un atout majeur pour le réseau Info Jeunes
Au-delà du service local, ce tiers-lieu s’inscrit dans l’histoire forte d’Info Jeunes à Besançon, siège historique du CRIJ Bourgogne-Franche-Comté. « C’est ici qu’il y a eu beaucoup d’innovations », rappelle Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté : la Carte Avantages Jeunes et ses 100 000 titulaires, les programmes de mobilité internationale, ou encore des dispositifs innovants pour l’orientation. Le tiers-lieu a vocation à devenir un pôle fédérateur pour l’ensemble du réseau régional. L’objectif : inspirer et irriguer les territoires ruraux, les quartiers prioritaires ou encore les zones de revitalisation rurale.
L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté
Des services d’information jeunesse renforcés
Au cœur du projet, on retrouve les missions classiques d’Info Jeunes : l’accompagnement sur les droits et démarches, l’accès à la citoyenneté, l’orientation scolaire et professionnelle et les informations pratiques sur l’emploi, le logement, la mobilité. Le tiers-lieu devient également un espace de débats et d’événements autour des valeurs essentielles défendues par Info Jeunes : liberté, autonomie, participation active.
L'interview de la rédaction : Willy Bourgeois, Vice-président du Conseil Régional de BFC et président du Centre Infos Jeunes de Bourgogne Franche-Comté
Un plateau numérique moderne et connecté
L’espace accueille également un plateau technique moderne pensé pour les nouvelles générations. Lives, enregistrements audio, espace radio improvisé : « On l’a voulu extrêmement moderne, à l’image de ce que veulent les nouvelles générations », souligne l’élu. Ce dispositif permettra de toucher largement les jeunes du territoire via des contenus diffusés en direct ou en podcast, y compris dans les zones rurales ou isolées.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux détenus se sont échappés de la prison de Dijon, une disparition constatée seulement le lendemain matin. Les fugitifs ont scié les barreaux de leurs cellules, brisé une protection en verre, puis utilisé des draps pour franchir un mur avant de profiter de l’ouverture de la porte principale. L’un d’eux, âgé de 32 ans, originaire de Besançon, était en attente de jugement pour violences et menaces envers sa conjointe.
Celui de 19 ans âgé, mis en examen pour « tentative d’assassinat et association de malfaiteurs », est « potentiellement dangereux », selon le procureur de la République de Montbéliard. Des dizaines d’enquêteurs sont mobilisés pour retrouver les évadés. Au total, 70 évasions ont été recensées cette année en France.
Un accident de la circulation s’est produit ce matin sur la départementale 673, dans le sens Besançon → Dole, à hauteur de Franois. Une voiture a effectué plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser sur le toit, au milieu de la 2×2 voies. L’accident a provoqué une forte gêne à la circulation. Les quatre occupants, sortis du véhicule avant l’arrivée des secours, ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers du Doubs pour un bilan secouriste. La Gendarmerie et la Direction Départementale de l’Équipement étaient présentes afin de sécuriser la zone et réguler le trafic.
Un incendie s’est déclaré ce matin, vers 5h, au 5 rue du Papillon à Besançon, impliquant trois véhicules dont une camionnette stationnée contre un garage. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont rapidement intervenus, empêchant toute propagation au bâtiment. Les opérations d’extinction et de sécurisation ont été maîtrisées en peu de temps. La Police nationale était présente pour sécuriser le périmètre et procéder aux constatations d’usage.
Le 5 décembre prochain, de 17h à 21h, l’amicale des sapeurs-pompiers d’Arinthod organisent une soirée sportive pour le Téléthon au centre de secours de la commune jurassienne. Le défi principal, baptisé « Tour du Jura en accéléré », propose au public de pédaler et courir pour parcourir virtuellement le département en trois heures. Animations et tombola accompagneront l’événement, avec notamment un Playmobil pompier XXL à gagner. Une occasion de mêler sport, solidarité et soutien à l’AFM-Téléthon.