Après Dole et Dijon, l’association Existe En Ciels offrira aux enfants du service de pédiatrie de l’hôpital de Besançon et à leurs fratries une expérience inoubliable : un vol d’évasion dans le ciel franc-comtois.
L’événement aura lieu le samedi 30 août à l’aérodrome de Besançon La Vèze, de 13h30 à 17h30, avec le soutien de plusieurs aéroclubs régionaux. Animations au sol, goûter, photo souvenir et petits cadeaux viendront compléter ce moment festif, ouvert aux enfants, à leurs familles et aux éducateurs.
Le GBDH annonce que Tanguy Thomas et Antoine Gros partageront le brassard de capitaine pour la saison 2025-2026. Une co-capitainerie voulue par l’entraîneur Christophe Viennet pour impulser une nouvelle dynamique collective : l’énergie et l’engagement de Tanguy Thomas viendront compléter l’expérience et la rigueur d’Antoine Gros. Un choix qui illustre la volonté du club de renforcer l’esprit d’équipe en s’appuyant sur les qualités complémentaires de ses joueurs.
En 2025, Morteau soufflera les 140 bougies d’une tradition unique en France : le bonhomme des Conscrits. Né en 1885, ce rite est devenu au fil des générations un véritable patrimoine vivant, fédérant les Mortuaciens autour de l’amitié, de la transmission et d’une mémoire collective toujours vibrante. Pour marquer cet anniversaire, la ville invite habitants et visiteurs à un week-end exceptionnel les 26, 27 et 28 septembre prochains. Trois jours placés sous le signe de la découverte, du partage et de la convivialité.
Un musée éphémère au cœur de la fête
La Salle des Fêtes – espace Christian Genevard se transformera en un véritable musée éphémère retraçant plus de trois siècles d’histoire. Objets collectors, drapeaux, pulls de classes, cagnottes, documents rares – dont l’affiche originale des Conscrits de 1924 et des ordonnances napoléoniennes – témoigneront de la richesse de ce patrimoine. Les visiteurs pourront aussi plonger dans les archives filmées de Jean Sémonin dans les années 1950, et découvrir en parallèle les clichés contemporains de Sylvain Dubois, qui a suivi les Conscrits entre 2005 et 2015. Une exposition pensée comme un lieu de transmission et de rencontre entre générations.
Un documentaire inédit au Théâtre de Morteau
Moment fort du week-end, le documentaire « Dans les Pas des Conscrits, Héritiers d’une Tradition », produit par l’Interclasse Générale, sera projeté en avant-première au Théâtre de Morteau. Ce film retrace une année de vie conscrite, de la constitution de la classe à l’incinération du bonhomme, en passant par les banquets et les cortèges. Il mêle archives, témoignages et images actuelles pour dresser une fresque vivante d’une tradition candidate à l’inscription au Patrimoine Culturel Immatériel en France.
Diffusions uniques – Tarif 5 €
Un bar déconscrit pour clore la fête
Parce qu’aucune célébration conscrite ne saurait se passer de convivialité, le bar du Théâtre se métamorphosera en bar déconscrit tout au long du week-end. Un espace festif où anciens, actuels et futurs conscrits pourront se retrouver autour de souvenirs partagés.
Trois jours pour écrire l’histoire ensemble
À travers cette célébration, Morteau ne se contente pas de revisiter le passé : elle réaffirme sa fierté et son identité collective. Les 140 ans du bonhomme des Conscrits s’annoncent comme un rendez-vous marquant, où mémoire et fête s’entremêlent pour faire vivre une tradition unique au monde.
Ce week-end, les 23 et 24 août, le ciel de Besançon s’anime avec la 2ᵉ édition de Tout Besançon Vole, organisée par l’association Besançon Vol Libre sur le site emblématique de Port Douvot. L’événement, gratuit et ouvert à tous, invite petits et grands à découvrir les disciplines du vol libre dans une ambiance festive et conviviale.
Au programme :
Baptêmes biplace en parapente ou deltaplane
Simulation de vol en réalité virtuelle
Atelier boomerang
Massages bien-être
Nuit des Icares – projection gratuite samedi soir à la salle de la Malcombe
Buvette et glaces artisanales de la ferme d’Aissey
Les pilotes licenciés FFVL peuvent s’inscrire (places limitées à 40), avec réductions pour les bénévoles et biplaceurs associatifs. Un week-end aérien à ne pas manquer pour s’élever… et partager !
La chambre régionale des comptes (CRC) de Bourgogne-Franche-Comté a rendu son rapport définitif sur la communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude. Si l’institution souligne une situation financière globalement satisfaisante sur la période 2019-2023, elle pointe néanmoins des risques importants liés à certains projets structurants, en particulier la rénovation du centre nautique Le Martinet.
Des finances globalement solides mais fragilisées en 2022
Durant la période contrôlée, les indicateurs de gestion sont demeurés positifs, malgré une nette dégradation en 2022. Le redressement observé en 2023 est notamment lié à la hausse des taux d’imposition décidée par la collectivité. Les recettes de fonctionnement par habitant dépassent désormais la moyenne des intercommunalités comparables, portées par la dynamique fiscale, le développement de nouveaux services et l’intégration de budgets annexes.
Mais cette embellie s’accompagne d’une forte progression des charges de gestion (+45 % entre 2019 et 2023), alimentée par l’augmentation des dépenses de personnel et le soutien massif aux budgets annexes (1,37 M€ de subventions en 2023, soit 49 % de leurs ressources).
Des investissements soutenus
Sur la période, la communauté a engagé 14,6 M€ d’investissements, notamment pour la maison de santé de Saint-Claude (3,48 M€ HT), la restructuration du centre nautique (1,35 M€) et la rénovation du stade Guillon (643 000 €). Ces dépenses, comparables à celles de collectivités de taille similaire, ont été financées aux deux tiers par l’autofinancement, le reste par l’emprunt.
L’endettement consolidé reste toutefois élevé : 605 € par habitant fin 2023, contre 389 € en moyenne pour la strate.
Le centre nautique, un projet à haut risque
La rénovation du centre nautique Le Martinet constitue le principal sujet d’inquiétude de la CRC. Le coût du projet est passé de 11,8 M€ à 14,52 M€ HT en deux ans. Si un taux de subventionnement de 52 % est espéré, la communauté devra mobiliser un prêt relais de 12 M€ et un emprunt de 6,8 M€ sur 40 ans. La chambre alerte également sur le caractère optimiste des projections de fréquentation. Même dans le scénario prévu, le déficit d’exploitation atteindrait 600 000 € par an entre 2027 et 2030. Une fréquentation moindre pourrait porter ce déficit au-delà d’1 M€. Des difficultés de recrutement et d’attractivité pour d’éventuels délégataires sont également redoutées.
D’autres secteurs sous tension
La CRC pointe aussi le coût élevé des services culturels, dont les charges par habitant sont bien supérieures à la moyenne nationale (43 € pour le conservatoire contre 18 € dans la strate, 66 € pour médiathèque et musée contre 10 €). Elle appelle à une meilleure adaptation des moyens aux services rendus.
Le service mobilités souffre quant à lui d’irrégularités juridiques dans la passation de contrats et d’un modèle économique très dépendant du budget principal : plus de 61 % de ses ressources proviennent de subventions d’équilibre.
Une politique volontariste en santé et en développement territorial
La communauté de communes mène toutefois une politique active en matière de santé, avec trois maisons de santé et de nouvelles installations médicales, pour un investissement total de 5,1 M€. Ces efforts commencent à porter leurs fruits avec l’installation de praticiens.
En matière économique et touristique, malgré un soutien conséquent aux entreprises et un engagement dans les programmes « Territoire d’industrie » et « Petites Villes de Demain », les résultats restent contrastés. Le territoire demeure confronté à la déprise industrielle et aux défis du changement climatique, en particulier pour l’économie de la neige.
Des choix budgétaires cruciaux à venir
La chambre régionale des comptes invite la communauté de communes à maîtriser l’évolution de ses dépenses, en particulier pour les équipements les plus coûteux et les services à forte charge de fonctionnement. Elle appelle également à une formalisation plus claire de sa stratégie de développement économique.
En conclusion, si la situation financière est jugée « satisfaisante » à ce jour, la CRC met en garde : les choix en matière d’investissements et de gestion des services pèseront lourdement sur l’avenir budgétaire du Haut-Jura Saint-Claude.
Selon les derniers chiffres de santé publique France, après l’épisode caniculaire du 29 juin au 2 juillet, notre région a de nouveau été confrontée à une période de fortes chaleurs du 10 au 16 août. Les températures élevées ont entraîné une hausse des recours aux urgences et des actes réalisés par SOS Médecins pour des pathologies liées à la chaleur, avec un pic d’activité observé les 14 et 15 août.
Si l’on constate bien une augmentation des prises en charge en lien avec les effets de la chaleur (déshydratation, malaises, coups de chaleur notamment), leur nombre est resté inférieur à celui enregistré lors de la première vague caniculaire de début juillet.
Une surveillance sanitaire renforcée
Selon les données de la surveillance non spécifique SurSaUD, aucune augmentation inhabituelle de l’activité globale n’a été relevée. Les passages aux urgences et les interventions des associations SOS Médecins toutes causes confondues se sont maintenus à un niveau comparable à celui des deux étés précédents, pour la même période.
Hier soir, dans le cadre de la 3è journée de championnat en national, le FC Sochaux Montbéliard s’est incliné sur le score de 3 buts à 1 à Rouen. Les Lionceaux viennent de connaître leur premier revers de la saison. Il faudra déjà rebondir vendredi prochain contre le Stade Briochin.
Le verdict est tombé ce vendredi 22 août lors de la 34e édition du Concours Interprofessionnel du Morbier, organisé dans la ville éponyme. Parmi les 32 fromageries en compétition, c’est la fromagerie de Grande-Rivière qui décroche la Médaille d’Or 2025, récompensée par un jury de 24 experts pour l’excellence de son fromage : aspect, croûtage, raie noire, texture et goût ont fait la différence.
Le palmarès complet :
• Or : Grande-Rivière
• Argent : Saint-Gorgon-Main
• Bronze : Lavigny
La remise des prix s’est tenue dans une ambiance festive, au cœur de la Fête du Morbier, qui a attiré plus de 3 000 visiteurs. Entre marché artisanal, démonstrations, dégustations et animations, le public a célébré avec enthousiasme ce fleuron du patrimoine fromager jurassien. La journée s’est conclue par une Morbiflette géante, partagée dans la convivialité.