Le Festival de la Paille, qui vivra sa dernière édition les 24 et 25 juillet prochains à Métabief (Doubs), a dévoilé ses premiers noms. Vendredi 24 juillet, le public retrouvera l’univers de Luiza et le reggae de Biga*Ranx. Le samedi 25, le groupe de rock Skip the Use est attendu au pied des pistes du Haut-Doubs. Une vingtaine d’artistes seront annoncés d’ici février pour cette « édition de légende ».
À l’occasion des fêtes, une offre de Noël exceptionnelle permet de bénéficier de pass à tarif réduit dès l’achat de deux billets. Une carte cadeau imprimable est également proposée pour glisser des places sous le sapin. Les pass sont disponibles dès maintenant sur www.festivalpaille.fr.
Un accident de la route s’est produit ce jeudi soir vers 18h sur la route nationale 57, dans le sens Pontarlier–Besançon, à hauteur de Morre. Quatre voitures furent impliqués. Les cinq personnes concernées ont été laissées sur place. L’intervention des secours a provoqué de fortes perturbations de circulation dans le secteur. L’opération s’est achevée en début de soirée.
Frédéric Péchier, ancien anesthésiste accusé de dizaines d’empoisonnements, prendra la parole ce vendredi 5 décembre devant la cour d’assises. Il évoquera sa personnalité lors de cette ultime intervention, avant le verdict attendu le 19 décembre.
Ce jeudi, sa personnalité a déjà été examinée à la barre par plusieurs experts psychiatres, livrant des analyses contrastées sur son profil. Cette dernière prise de parole de l’accusé constituera l’un des moments forts de la fin du procès.
Nicole Friess conduira la liste « Lutte Ouvrière – le camp des travailleurs » aux prochaines municipales. Objectif : donner la parole aux travailleurs, dénoncer la dégradation des conditions de vie et la montée du racisme et du nationalisme. La liste affirme que « seule la classe ouvrière, française ou étrangère, peut s’opposer aux attaques du patronat et des dirigeants politiques ».
Samedi 6 décembre à 17h00, une manifestation est annoncée place d’Arçon à Pontarlier en soutien aux peuples Palestiniens et Soudanais. Les organisateurs entendent dénoncer les génocides et la colonisation, appeler à la paix et réclamer des sanctions.
Les Insoumis.es du Haut Doubs, Les Écologistes du Haut Doubs, le Parti Communiste Français du Haut Doubs, la CGT du Haut Doubs et la Gauche Pontissalienne participeront à ce rassemblement. Après les prises de parole, un défilé est prévu dans les rues de Pontarlier.
Les pistes de ski de la Station des Rousses seront ouvertes les 6 et 7 décembre 2025. Comme le week-end dernier, une ouverture partielle du secteur du Balancier est prévue. Le télésiège du Balancier et son téléski débutant seront accessibles avec un tarif spécial. Les skieurs pourront profiter du Baby Balancier (verte), des Balcons de la Dôle (verte) et du Balancier (rouge).
Le domaine nordique sera également ouvert : toutes les pistes du massif du Risoux (25 km) avec départs depuis Combe du Vert et Combettes. Pour le massif du Massacre, l’info pistes précisera les départs dès vendredi soir.
La présence de nodules anciens typiques de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été constatée le 2 décembre lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs). Les lésions, datant d’au moins trois semaines, concernaient quatre bovins.
Les analyses ont confirmé l’infection de trois d’entre eux, révélant une contamination ancienne, survenue avant l’acquisition de la protection vaccinale administrée le 22 octobre.
Un premier cas avait été identifié le 28 novembre dans ce même élevage, situé à une vingtaine de kilomètres des foyers d’Ecleux (Jura).
La préfecture du Doubs explique que « ces éléments confortent la stratégie sanitaire mise en œuvre ». A savoir l’abattage de l’ensemble des bovins présents dans le foyer et la vaccination obligatoire.
À la suite du cambriolage survenu dernièrement au Louvre, la question de la sécurité dans les musées revient régulièrement sur le devant de la scène. À Besançon, elle fait toutefois l’objet d’un travail de fond engagé depuis plusieurs années. Rencontre avec Aline Chassagne, élue en charge de la culture, qui détaille les mesures mises en place pour protéger œuvres et visiteurs.
Une stratégie repensée dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts
La sécurisation des musées bisontins n’est pas une réaction ponctuelle mais le résultat d’un travail de long terme. Dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la Ville a revu en profondeur l’ensemble des dispositifs de protection. Ce chantier s’est poursuivi durant le mandat avec un renforcement du plan de sauvegarde des biens culturels, document stratégique couvrant divers risques : incendies, inondations, incidents techniques ou dégradations. Les services de secours du SIS 25 (Service d’incendie et de secours du Doubs) sont associés à cette démarche.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un dispositif mêlant technologies et présence humaine
Pour prévenir dégradations et vols, les musées s’appuient sur une combinaison de solutions techniques et humaines. Des moyens techniques renforcés : Vidéosurveillance modernisée, Raccordements au système global de surveillance de la Ville, détecteurs de sécurité et grilles installées sur les accès sensibles, notamment au rez-de-chaussée. De plus, la présence en salle est ajustée selon : les jours d’ouverture, la fréquentation attendue et les périodes d’affluence. Chaque espace doit pouvoir compter sur un agent à proximité. Les équipes sont également équipées de talkies-walkies, facilitant la coordination et la réactivité.
Une évaluation régulière et des exercices grandeur nature
La sécurité fait l’objet d’un suivi continu. Des points annuels sont menés avec les services compétents, et un programme de formation accompagne les agents. En 2022, un exercice grandeur nature simulant un incendie a eu lieu au Musée des Beaux-Arts, en partenariat avec le SDIS du Doubs. Objectif : tester la capacité à évacuer et protéger les œuvres, mais aussi à sécuriser le public en cas d’urgence.
Si chaque musée adapte son dispositif, certaines recommandations sont émises par les services du ministère de la Culture. Besançon s’inscrit pleinement dans ce cadre : seulement 20 % des musées de France disposent d’un plan de sauvegarde des biens culturels, et les musées bisontins en font partie.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un investissement conséquent mais indispensable
La sécurité représente un coût non négligeable, particulièrement sur le volet humain. Ce budget, anticipé et pérenne, garantit : une présence suffisante d’agents, leur formation et l’entretien et l’amélioration du matériel. Mme Chassagne rappelle également que les musées de Besançon ont fait le choix d’offrir une vraie proximité entre les visiteurs et les œuvres — certaines étant installées directement au centre des salles. Une liberté qui nécessite, en contrepartie, une surveillance attentive et pédagogique pour préserver les collections.
Préserver et partager le patrimoine
Entre exigences réglementaires, coordination des services et vigilance quotidienne, la Ville de Besançon affirme sa volonté de concilier accessibilité culturelle et protection des œuvres. « Le rôle du musée est avant tout de permettre aux habitants comme aux touristes de rencontrer les œuvres, tout en garantissant leur préservation pour les générations futures », conclut l’élue bisontine.