Les services de l’État dans le Doubs seront exceptionnellement fermés au public le vendredi 30 mai 2025. Cette fermeture concernera la préfecture du Doubs, les sous-préfectures de Montbéliard et Pontarlier, ainsi que la direction départementale des territoires (DDT) et la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).
Les usagers pourront de nouveau accéder à ces services dès le lundi 2 juin, aux horaires habituels. En attendant, les démarches administratives restent accessibles en ligne sur www.doubs.gouv.fr.
Dans la nuit du 25 mai, à Besançon, 35 avenue du soixantième TRI, un homme de 22 ans a refusé de se soumettre aux vérifications lors d’un contrôle routier, invoquant un précédent contrôle dans la journée. Malgré les avertissements des policiers, il a persisté, avant d’être interpellé, opposant une résistance sans violences.
Au commissariat, il a continué à refuser les tests d’alcoolémie et de dépistage de stupéfiants, ainsi que de donner son identité. Son véhicule, dont l’immatriculation n’était pas en règle, a été immobilisé. Placé en garde à vue, il s’est vu remettre une convocation pour se présenter devant le délégué du procureur le 1er octobre.
Moins de 48 heures après leur installation, les banderoles dénonçant la fermeture de l’unité Étape au Centre Hospitalier de Novillars ont été retirées, suscitant l’indignation syndical. Ce dernier dénonce « une atteinte à la liberté d’expression », « alors qu’un médecin du service avait déjà vivement pris à partie l’équipe militante vendredi dernier ».
Alors que la suppression de 14 lits de psychiatrie inquiète les professionnels de santé, les syndicats rappellent que « la liberté d’expression syndicale est un droit » et annoncent « leur volonté de poursuivre leur mobilisation contre cette décision jugée préoccupante pour l’accès aux soins des patients les plus vulnérables ».

Le député de la cinquième circonscription du Doubs, Eric Liégeon, s’est fendu d’un communiqué de presse après le vote de la motion de rejet sur la proposition de loi visant à lever les contraintes pesant sur le métier d’agriculteur. Déplorant le dépôt de plus de 3 500 amendements par la gauche, LFI et les écologistes, il accuse ces groupes d’« obstruction massive et revendiquée » empêchant tout débat constructif sur le texte.
Estimant que les agriculteurs méritent un soutien législatif plutôt que des manœuvres politiques, le député justifie son vote en faveur de la motion de rejet comme la seule option permettant au projet de poursuivre son parcours parlementaire. Selon lui, cette proposition de loi, qui vise notamment à simplifier les démarches administratives et faciliter l’accès à l’eau pour l’agriculture, est essentielle pour redonner de la liberté aux producteurs.
Elle sera désormais examinée en commission mixte paritaire.
À l’approche des élections municipales de 2026, Génération·s réaffirme son engagement pour une coalition large des forces de gauche et écologistes autour de la candidature d’Anne Vignot. Fidèle à sa ligne politique, le mouvement prône un rassemblement ouvert, associant partis progressistes et dynamiques citoyennes locales.
Il explique que plus qu’une alliance partisane, cette union vise à construire un projet collectif, où les habitantes et habitants de Besançon joueront un rôle actif, tant dans l’élaboration du programme que dans l’organisation de la campagne. À travers cette mobilisation, Génération·s ambitionne de donner un nouvel élan démocratique à la ville, fondé sur la transparence et la participation citoyenne.
Objet du quotidien, la valise devient un symbole poignant lorsqu’elle traverse l’histoire et les drames humains. Au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, une exposition exceptionnelle, baptisée tout simplement « Valises », explore ce simple contenant, révélant son rôle crucial au cours de la Seconde Guerre mondiale.
L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation

Un objet du départ
Exil, exode, déportation… La valise accompagne ceux qui fuient la guerre. Pour certains, elle représente l’urgence du départ, pour d’autres, elle incarne une tentative de préserver un fragment de leur existence. « Elle est toujours là , témoin silencieux des choix imposés par la guerre », explique Annick Cousin, directrice adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon. À travers des archives et des témoignages, l’exposition met en lumière ces parcours, parfois interrompus brutalement.

L'interview de la rédaction : Aurélie Cousin, directrice-adjointe du Musée de la Résistance et de la Déportation
Des valises pleines… ou vides
Certaines valises ont traversé l’Europe avec leurs propriétaires, marquées par des autocollants d’hôtels, comme celle d’un juif slovaque ayant tenté de fuir le conflit. D’autres ne contiennent que les vestiges de vies brisées : carnets, photographies, souvenirs précieux conservés par les déportés.,… . L’exposition souligne aussi que parfois, il ne reste que le contenu sans contenant—des objets sauvés alors que la valise a disparu.

Un écho dans le présent
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Au-delà de son regard historique, cette exposition interroge le présent. « Tant qu’on a une valise, on est en action », souligne Anne Vignot, Maire de Besançon, faisant le lien avec les réfugiés d’aujourd’hui, contraints de fuir sans même pouvoir emporter le nécessaire. Dans un monde où les conflits et les crises continuent de provoquer des déplacements forcés, la symbolique de la valise résonne encore.

Accessible jusqu’au 31 décembre, l’exposition « Valises » offre aux visiteurs une plongée dans ces histoires de départs, de pertes, mais aussi d’espoir—car certaines valises reviennent, portées par ceux qui survivent et reconstruisent.
Ce mardi matin, dans le cadre de la journée nationale de la résistance, une cérémonie commémorative s’est tenue à la Citadelle de Besançon. Cette année encore, la jeunesse était présente et a été associée à cet évènement. Des lycéens du dispositif microlycée du Lycée Louis Pergaud de Besançon, un dispositif pensé pour ceux qui ont quitté le système scolaire avant de le réintégrer, ont participé à ce moment. Parmi eux, Elisa et Julien, élèves de terminale, qui suivent la spécialité histoire-géographie géopolitique et sciences politiques, emprunts d’enrichir leurs connaissances et désireux de s’immerger dans un univers qu’ils ne connaissent pas.
L'interview de la rédaction :Julien, lycéen participant

L’envie de comprendre le monde
Ces élèves, un temps en décrochage scolaire, ne se contentent pas d’apprendre des dates et des faits : ils veulent comprendre les mécanismes qui façonnent la société. Les cérémonies de commémoration, les visites historiques et les débats autour des régimes totalitaires leur offrent des clés précieuses pour décrypter l’actualité. « Je ne supporte pas l’idée d’être dans un monde que l’on ne comprend pas » explique Julien. Selon le jeune adulte, l’étude de l’histoire et de la géopolitique est essentielle pour y remédier. Une approche intellectuelle lucide, que partage également Elisa. La jeune femme ajoute que « cette spécialité permet de comprendre les enjeux actuels, d’appréhender l’avenir et d’éviter les dérives du passé ».
Un baccalauréat qui devient un outil de réflexion
L'interview de la rédaction :Elisa; Lycéenne participante
Loin d’être une simple épreuve académique, le grand oral du baccalauréat est pour eux une opportunité d’approfondir des questions fondamentales. Violence, mémoire oubliée, participation ordinaire aux tragédies de l’histoire : leurs sujets traduisent une volonté de poser les bonnes questions plutôt que de simplement réciter des réponses. Au-delà du diplôme, leur démarche révèle un engagement intellectuel durable. Pour eux, apprendre, c’est comprendre et, surtout, agir. En revisitant l’histoire, en interrogeant les mécanismes du pouvoir et en explorant les enjeux mémoriels, ils construisent une réflexion qui les accompagnera bien après la fin de leur scolarité.

Avec cette approche, l’école devient bien plus qu’un lieu d’apprentissage : elle devient un laboratoire d’idées, où la curiosité façonne l’avenir et redonne au baccalauréat toute sa pertinence.
À l’occasion du 50e anniversaire de Marion Cotillard, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier célèbre son parcours cinématographique avec une exposition d’affiches de ses films. L’événement se tient du 3 au 28 juin dans le hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier.
Révélée dans la saga Taxi, l’actrice française a marqué le cinéma mondial avec son interprétation d’Édith Piaf dans La Môme, qui lui a valu un Oscar. Son talent l’a menée à collaborer avec des réalisateurs de renom et à recevoir de prestigieuses distinctions, faisant d’elle l’une des figures majeures du cinéma international.