Les Dijonnaises étaient trop fortes pour les Bisontines. Le groupe de Sébastien Mizoule s’est lourdement incliné en championnat hier soir en Bourgogne. Score final 34 à 21. Les Engagées devront vite oublier cette contreperformance et se remobiliser pour le match de mercredi soir face à Brest, l’actuel N°2 au classement.
Concernant l’épidémie de Covid 19. La circulation du virus affiche toujours une tendance à la hausse dans la région. Le taux d’incidence en population générale augmente encore cette dernière période pour atteindre 750 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. le taux de positivité des tests, proche de 34%, enregistre également une progression. La circulation virale concerne toutes les classes d’âges, et notamment les personnes les plus âgées. Si la situation hospitalière reste à ce stade maîtrisée, les indicateurs marquent une nouvelle hausse.
Ce samedi 15 octobre, c’est la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Dans ce cadre là , Sandrine Capelli, alias Nimbè’s, sort sur les réseaux sociaux et sa chaîne Youtube, une chanson, baptisée « place des anges ». Sandrine en est l’auteure et l’interprète. Le Pontissalien Gilles Petitjean s’est chargé de la musique. Le mortuacien Phil Clémence s’est occupé des arrangements. Quant à la vidéo, elle a été réalisée par la société Smize Production, basée à Oye-et-Pallet.
Domiciliée dans le Haut-Doubs, cette maman a voulu parler de sa douleur à travers cette chanson. Il lui a fallu plusieurs années, après la perte de son enfant, avant de pouvoir trouver les mots capables de traduire avec la plus grande des justesses ses émotions, sa peine et sa souffrance. Pas toujours facile pour ces femmes, qui ont ressenti durant plusieurs mois la vie en elle, d’être entendues et comprises. « Nous sommes très peu écoutées. Nous avons peu de soutien. C’est très dur de se remettre de tout cela, de se relever physiquement. J’en porte encore les traces et les séquelles » affirme-t-elle.
Porteuse de vie et d’espoir
Comme le témoigne Sandrine Capelli, « ces femmes vivent un véritable choc ». Le plaisir de donner la vie se transforme en un véritable cauchemar. La déchirure est immense. « Vous avez un corps qui est censé donner la vie et tout d’un coup tout s’arrête » ajoute-t-elle. Autant que faire se peut, Sandrine a trouvé dans la musique un moyen d’entrer en résilience. Être en capacité de mettre des mots sur des maux. Parvenir à exprimer cette souffrance qui prend tellement de place dans le quotidien. A travers sa démarche, il y a bien sûr la recherche du meilleur pour soi, mais aussi l’envie de partager, de témoigner pour d’autres. « Expliquer que rien n’est perdu et que la vie continue ». Comme elle le dit si bien, « partager un message d’espoir ». Et de conclure : « Il y a toujours un après. Même si le futur nous semble peu envisageable lorsque cela nous arrive, il faut garder espoir. La vie continue… ».
De nouveaux projets
Sandrine Capelli n’envisage pas de s’arrêter là . Celle qui a toujours aimé chanter, ambitionne de sortir prochainement un nouvel EP ou un nouvel album. De nombreux textes n’attendent que cela. Cette maman artiste du Haut-Doubs veut continuer à raconter la vie. Elle veut poursuivre sa guérison et aider, par son talent et son empathie, celles et ceux que le quotidien n’épargne pas.
Pour retrouver Nimbè’s. Rendez vous sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086263913072 et sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCg6C5ZMiX3IJmBtPohbBABg
L'interview de la rédaction
Dans le cadre de la 12è journée de championnat en Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard se déplace à Metz ce samedi soir. Au classement, les Sochaliens sont quatrièmes, à un point seulement du leader bordelais. Les Lorrains occupent la dixième place. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.
La Transju 2023 se prépare. Depuis hier, les inscriptions pour la prochaine édition sont ouvertes. L’évènement se déroulera les 11 et 12 février prochains. Il proposera sept épreuves entre 20 et 70 kilomètres, dont le mythique parcours entre Lamoura, dans le Jura, et Mouthe, dans le Doubs. A noter que le vendredi 10 février se déroulera le salon du nordique, où se retrouveront les passionnés de ski nordique. Rappelons que les inscriptions sont possibles sur www.latransju.com
Selon un dernier communiqué de Dreal, un lynx a été retrouvé mort dans le secteur de Fasne. L’autopsie pratiquée a permis de constater que l’animal avait été tué par arme à feu. Une enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du Procureur de la République de Besançon, est en cours. Ce délit est puni par une peine maximale de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée.
Il y a deux ans, Samuel Paty était assassiné aux abords de son collège de Conflans Sainte-Honorine. A cette occasion, ce matin, au collège Victor Hugo de Besançon, Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, participera à un temps d’hommage. Il se traduira par une minute de silence et d’une séance d’éducation morale et civique.
Un homme de 32 ans devra s’expliquer en mars prochain devant la justice. Le 12 octobre, sur le parking du centre commercial « Île de France », dans la quartier Planoise, à Besançon, les policiers ont constaté qu’il brandissait un couteau, en direction d’une dizaine d’individus, qui ont pris la fuite à la vue des policiers. Les policiers ont sans doute évité une rixe de voie publique.
Le trentenaire a montré une résistance lors de son menottage. Il a été placé en garde à vue. Il pourrait s’être débarrassé de 23 grammes de résine de cannabis sous un véhicule en stationnement. Lors de son audition, le mis en cause a reconnu le port d’arme de catégorie D, la rébellion, mais pas la détention de produits stupéfiants.