Dans le cadre du renouvellement de son parc informatique, la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Jura a proposé du matériel réformé à des associations reconnues d’intérêt général, grâce à un site réservé à cet effet. 45 écrans et unités centrales, encore en état de fonctionnement, et amenés à être détruits, ont été récupérés par cinq associations dans le but d’accompagner, au niveau informatique, des personnes en situation de précarité. Le matériel jurassien rejoindra la banlieue lyonnaise, l’Île de France, la région parisienne et Auvergne-Rhône-Alpes.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce matin au lycée Xavier Marmier, à Pontarlier, à la suite d’une odeur de gaz. Environ 1000 élèves ont été évacués. Après reconnaissance avec GRDF, les secouristes n’ont détecté aucune trace de gaz. Les élèves ont pu regagner rapidement leurs locaux.
Les travaux de reconstruction du pont des Rosiers, entre Pontarlier et Oye-et-Pallet, se poursuivent. Ce mercredi, a débuté l’installation des poutres nécessaires pour rejoindre les deux rives. Au total, ce sont 13 poutres, de 30 mètres de long, qui composeront la nouvelle infrastructure. Après la pose d’un tablier, la route, fermée depuis le printemps dernier, rouvrira à la circulation le 21 novembre, avant une ultime intervention programmée au printemps prochain.

Florence Rogeboz et Romuald Vivot, conseillers départementaux du canton de Pontarlier
Dans le Haut-Doubs, les travaux sur cette route qui accueille 7000 véhicules par jour, étaient devenus une nécessité. La partie métallique du pont présentait quelques usures qu’il fallait prendre en compte. Le chantier a dû s’adapter aux aléas géotechniques du site. Obligeant, l’entreprise missionnée à procéder à une installation plus en profondeur des micropieux prévus. Et ce, pour mieux soutenir l’édifice. Grâce à cet investissement, dont le montant est estimé à 1,2 millions d’euros, les camions de plus de 3,5 tonnes pourront de nouveau circuler également.

Enfin, ajoutons que cette voie sera élargie, permettant ainsi la création de deux parties cyclables, de part et d’autre du pont, et d’un trottoir. Ces aménagements seront prochainement connectés à la RN 57, lorsque les travaux du contournement de Pontarlier seront finalisés.

L'interview de la rédaction / Florence Rogeboz, vice présidente au Conseil Départemental du Doubs, en charge des infrastructures routières.
Un feu d’appartement s’est déclaré hier dans un bâtiment collectif à Maîche. Le sinistre a rapidement été éteint par les secouristes. Ces derniers ont procédé au sauvetage d’un occupant de 22 ans. Deux personnes ont été relogées. Sept ont pu réintégrer leur appartement à l’issue de l’intervention des sapeurs-pompiers.
Mission accomplie pour le BesAC. Les basketteurs bisontins se sont imposés sur le score de 91 à 76 mardi soir, au gymnase des Montboucons, dans le cadre d’une nouvelle journée en nationale 1 masculine. Une belle victoire, qui permet à la formation de décrocher la 8è place au classement. La prochaine rencontre, comptant pour la 5è journée, est prévue ce vendredi sur le parquet de Pont-de-Cheruy.
Deux nouvelles infrastructures viennent d’être inaugurées à Poligny. Thomas Pesquet, c’est le nom que la commune jurassienne a donné à son école et son centre de loisirs. Quant à la nouvelle médiathèque, elle porte le nom « Bernard Clavel », du nom du célèbre écrivain Jurassien. Le montant du premier projet s’élève à plus de 4 millions d’euros.
Plusieurs partenaires ont participé à son financement. Le montant des travaux de la médiathèque sont estimés à plus de 2 millions d’euros. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les responsables de la médiathèque ont annoncé l’ouverture prochaine d’un service de portage de livres.
Séduit par la Ville de Besançon, son patrimoine historique et le passé nourricier des lieux, le groupe bourguignon Bernard Loiseau a choisi de s’installer sur la place de la Révolution, dans les anciens locaux du conservatoire de Besançon, entièrement rénovés.
Retardé par le Covid19, le projet va pouvoir démarrer dès ce mercredi 11 octobre. Les premiers coups de pelle seront donnés. L’entreprise a souhaité y décliner un bistrot chic. Baptisé « Loiseau du Temps », cet établissement devrait ouvrir ses portes au 1er semestre 2023. Une période qui correspondrait aux 20 ans de la disparition du célèbre chef cuisinier Bernard Loiseau, qui s’est donné la mort le 24 février 2003 à Saulieu. Bérangère Loiseau, la vice-présidente du groupe, veut en faire « un endroit convivial, reconnu pour sa gastronomie, à des prix abordables ». « Un bistrot +++ » comme elle le définit elle-même.
Un établissement étoilé ?
Dès ce mardi après-midi, l’entreprise, via ses réseaux sociaux et son site internet, va procéder à l’appel à candidature. Une dizaine de postes serait à pourvoir. Une soixantaine de couverts devraient être proposés quotidiennement. En parallèle, une offre pour la clientèle d’affaire est en réflexion. Concernant les étoiles au guide Michelin, l’établissement ne se fixe aucun objectif. Dans un premier temps, seuls l’image et le plaisir de proposer une cuisine de qualité et appréciée sont évoqués. Le reste arrivera plus tard. Rappelons quand même que, pour le moment, la Ville de Besançon ne dispose d’aucun restaurant étoilé sur son territoire.
L'interview de la rédaction / Bérangère Loiseau, Vice-présidente du "groupe Bernard Loiseau"
Depuis 2018, Morgan Juif et Cavalcade Production animent le milieu rural, et plus particulièrement celui du Haut-Doubs. L’objectif est de faire vivre les villages et proposer des évènements culturels sur ces territoires. Si la structure s’est fait connaître avec son ‘Pop’Cornes Festival », dont la prochaine édition est programmée les 27, 28 et 29 mai prochains au Russey, elle organise également tout au long de l’année des évènements musicaux. Les deux prochains rendez-vous se tiendront les 21 et 22 octobre à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Le 21 octobre, le public pourra applaudir Lilian Renaud en guest, et Ornella Tempesta, en première partie. Le lendemain, le 22 octobre, place à Renan Luce, et Lou Beurier, qui assurera la première partie de l’artiste.
« Cavalcade Production est née de l’envie de promouvoir la culture ailleurs que dans les grandes villes de la région » explique Morgan Juif, son directeur. Et de poursuivre : « cela va de l’organisation de spectacles, à de la tournée d’artistes locaux. Travailler en milieu rural peut représenter un défi, mais rien n’est impossible à celui qui forge son esprit à vouloir absolument. « C’est parfois complexe, mais c’est faisable » explique le chef d’entreprise. Et de compléter : « Tout vient de plus loin. Il faut bien s’organiser, prévoir et planifier ». L’envie de continuer à faire vivre le milieu rural et d’ancrer et développer cette activité sur ces terres est bien réelle. « C’est un choix délibéré que j’assume complètement » poursuit M. Juif.
S’adapter
Cavalcade Production s’est fait un nom. De nombreuses collectivités font appel à ses services pour organiser leurs évènements tout au long de l’année. Un savoureux mélange de conseils et de savoir faire très apprécié. Chaque territoire a ses particularités qu’il faut être en capacité de ressentir pour savoir proposer et adapter la programmation et l’organisation. « Les goûts et les couleurs diffèrent entre les secteurs. On garde ce qui marche et on enlève ce qui fonctionne moins bien ».
Le pouvoir d’achat
La crise est passée par là , mais Cavalcade Production poursuit son petit bonhomme de chemin. Morgan Juif admet que le contexte a évolué et qu’il est important de prendre en compte certains paramètres devenus incontournables. Le pouvoir d’achat en fait partie. Trouver la bonne équation entre le coût de plus en plus élevé des prestations, les possibilités d’un territoire, la qualité d’une programmation et la billetterie. Un dilemme bien compliqué. D’autant plus que les préventes sont souvent délaissées par les festivaliers et spectateurs. Ce qui représente une difficulté supplémentaire dans la planification et l’organisation.
Pour tout savoir sur les rendez-vous des 21 et 22 octobre prochains : https://cavalcade-prod.com/
L'interview de la rédaction / Morgan Juif