Avant d’accueillir les élèves demain, les enseignants ont effectué leur rentrée ce mercredi. La crise sanitaire, les suppressions de postes dans le second degré, la hausse des salaires, « qui n’en est pas vraiment une », et la réforme du baccalauréat, avec une place encore plus grande donnée au contrôle continue, qui représentera 60% de la note finale, font l’objet de toutes les attentions. La rédaction a rencontré Nathalie Faivre, secrétaire du syndicat SNES FSU dans le Doubs
La crise sanitaire
Lors de sa conférence de presse de rentrée, le recteur de l’académie de Besançon, Jean-François Chanet, avait annoncé que 78% des personnels de l’éducation nationale présentaient un schéma vaccinal complet. Pour les syndicats d’enseignants, « la propagation du virus, et notamment le variant delta, inquiète ». « Il n’y a pas de la part du ministère de politique de test claire et efficace » explique Mme Faivre, qui pointe également « une politique de vaccination des élèves lente et un retard pris par les collectivités locales dans l’installation des détecteurs de CO2 pour la purification de l’air ».
Les suppressions de postes
Le syndicat Snes/Fsu a fait les comptes, ce n’est pas 41 postes d’enseignant qui ont été supprimés dans le second degré pour cette nouvelle année scolaire mais 65. « Il y a eu environ 50 postes de supprimer, auxquels il convient d’ajouter des heures supplémentaires de supprimer également » explique Mme Faivre.
Les hausses de salaires
Alors que Jean-Michel Blanquer a promis un salaire « de 2.000 euros par mois minimum » pour tous les enseignants en 2024, Nathalie Faivre prévient que ce coup de pouce est bien insuffisant. « L’augmentation correspond à la valeur d’une baguette par jour. Soit 30 euros par mois ». Et de préciser que cette hausse ne devrait concerner « qu’une partie seulement des enseignants ». Elle rappelle qu’aujourd’hui, un professeur certifié n’atteint pas cette somme après 15 ans de carrière.
La réforme du baccalauréat
Le contrôle continue s’installe durablement. Désormais, il représente 60% de la notation finale. « Ce qui demande un énorme travail d’harmonisation des notes ». Au syndicat SNES/FSU, on ne cache pas que l’on aurait préféré « une épreuve terminale nationale anonyme, qui garantirait l’équité de traitement de tous les élèves ».
Il va falloir revoter à Métabief. Le Maire actuel, fraîchement élu, vient d’être mis en minorité par son équipe municipale. Il est reproché à Gaël Marandin de faire cavalier seul et de ne pas respecter les engagements de la campagne.
C’est dans ces conditions que les onze membres de la majorité municipale, rejoints par les cinq autres candidats de la liste non élus, ont choisi de remettre leur démission. Les Chats-Gris devront retourner aux urnes pour élire leur nouveau conseil municipal, composé de 18 élus.
Suite à la disparition du Doubs dans un territoire compris entre Maison du Bois Lièvremont et Montbenoît, avant de réapparaître plus loin, des travaux ont été engagés ce jeudi matin pour colmater les failles dans le lit de la rivière, à l’origine de ces pertes. C’est également un moyen de sécuriser cet endroit. Quatre camions chargés de granulats sont arrivés sur les lieux.
Depuis plusieurs années, ce secteur connaît ce genre de situation. Pourtant, cet été , avec les fortes précipitations des mois de juin et juillet, personne ne s’attendait à cette réaction. Philippe Alpy, le président de l’Epaje Haut-Doubs Haute Loue, reconnaît que ces phénomènes se répèteront dans les prochaines années. Néanmoins, les élus n’entendent pas en rester là . Depuis 2017, des études ont été lancées pour mieux appréhender la situation et envisager des actions pour éviter ces aléas. Pour l’heure, aucune date n’est précisée, mais des travaux devraient être lancés.
Un sol karstique
Le sol karstique sur lequel coule la rivière est un véritable gruyère qui laisse s’échapper l’eau lorsque les quantités de pluie sont insuffisantes. « Lorsqu’on fragilise les cours d’eau, en procédant notamment à des travaux de curage, on expose les failles encore plus » explique Philippe Alpy. C’est donc tout l’enjeu des travaux qui seront menés et verront le jour plus spécifiquement à l’aval de la rivière, là où les pertes sont les plus importantes pour alimenter la Loue.
L'interview de la rédaction / Philippe Alpy
Ce mercredi 1er septembre à 13 h, le Festival international de musique de Besançon ouvre les guichets de sa billetterie. Le grand public peut désormais se rendre au Kursaal (salle Proudhon) pour réserver ses places et faire son choix parmi la quarantaine de rendez-vous musicaux proposés pour cette 74e édition qui se tiendra du 10 au 25 septembre, avec notamment les épreuves finales du 57e Concours de jeunes chefs d'orchestre.
Pour les personnes malvoyantes, en fauteuil roulant ou ayant des difficultés de déplacement, une ligne téléphonique est également ouverte (03 81 82 08 72) aux horaires d'ouverture des guichets. Les ventes en ligne sur festival-besancon.com restent possibles 7/7j et 24/24h, de même que les réservations par courrier (au plus tard une semaine avant le 1er concert choisi).
Les guichets sont ouverts du lundi au vendredi de 13h à 18h.
Il y a du handball ce mercredi soir. Le Grand Besançon Doubs Handball dispute son quatrième match de préparation avant le coup d’envoi de la nouvelle saison sportive. Les Bisontins affronteront l’équipe l’ASPTT Mulhouse/Rixheim. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h30 au Palais des Sports Ghani Yalouz.
Brigitte Bourguignon, Ministre déléguée auprès du Ministre des solidarités et de la santé, chargée de l'autonomie, participera ce soir, à 20h, à l’hommage qui sera rendu à Moussa Dieng, l’ambulancier bisontin poignardé samedi matin, à Besançon, lors d’une intervention. Elle y exprimera, lors d’une cérémonie d’hommage, « la solidarité de la Nation envers Monsieur Moussa Dieng et ses proches ». le rassemblement se tiendra au siège de l’entreprise Jussieu Secours.
Ce mardi soir, s’est tenu le tirage au sort du 3è tour de la Coupe de France de football. On notera l’entrée en lice des clubs de national 3. Les rencontres se disputeront les 18 et 19 septembre prochains.
Chaux du Dombief (D2) – Noidanais (R2)
Seloncourt (D2) – l’Isle sur le Doubs (R3)
Dannemarie (D1) – Morteau Montlebon (N3)
Ornans (R1) – Bart (R2)
Vesoul (R1) – Pontarlier (N3)
Arcey (D2) – Levier (R1)
Avoudrey (D2) – Belfort Sud (R1)
Frotey les Vesoul (D1) – Méziré (R3)
Pays Maîchois (R3) – Baume les Dames (R1)
Drugeon Sport (D3) – Héricourt (R3)
Pays Minier (D2) – Valdahon Vercel (N3)
Les Quatre Monts (D3) – Pont de Roide Vermondans (R1)
Lure (R2) – Orchamps Vennes (R3)
Audincourt (R1) – Bavilliers (R2)
Valdoie (D1) – La Noux Nozeroy (R2)
Delle (R3) – Les Ecorces (R2)
Mathay (D2) – Chatenois (R2)
Ouges Fenay (D1) – Grandvillars (N3)
Jura Stad (R3) – Tilles (D1)
Genlis – RC Bresse (R3)
Perrousienne (R2) – Racing Besançon (N3)
Jussey (D1) – Poligny Grimont (R2)
Rioz/Etuz/Cussey (R2) – Champagnole (R1)
Bresse Jura Foot (R2) – Pouilley-les-Vignes (R2)
Thise Chalezeule (D2) – Roche Novillars (R1)
Saint-Lupicin (D4) – RC Lons (R1)
Rochefort Athlétic (R3) – Val d’Amour/ Mont Sous Vaudrey (R2)
RC Saônois (D1) – 4 Rivières 70 (R1)
Velotte Besançon (D2) – Montfaucon (R2)
Dole Crissey (D1) – Saint-Vit (R1)
Saint Usuge (D1) – Besançon Foot (N3)
Coteaux de Seille (R3) – Vaulx les Saint Claude
Aromas (D3) – Jura Lacs (R1)
Dijon ASPTT (R2) – Jura Dolois (N3)
Les chiffres de l’insécurité routière dans le Jura restent préoccupants. Dans la semaine du 24 au 31 août, les forces de l’ordre ont enregistré 67 excès de vitesse, 28 conduites addictives, un accident, faisant 5 blessés, 6 défauts de permis de conduire, 39 téléphones au volant et 10 fautes de priorité.