Deux mineurs, âgés de 17 ans, ont été interpellés ce jeudi après-midi à Besançon. Cachés dans un buisson, à hauteur du Pont Charles de Gaulle, les deux jeunes hommes, tiraient sur les véhicules avec un pistolet watersoft. Lors d’une patrouille, les policiers ont remarqué la présence du canon d’une arme, qui dépassait d’un buisson. Se rapprochant du lieu, ils évitaient de peu la collision avec un autre véhicule qui venait de freiner brusquement après avoir reçu un projectile.
Le 2 septembre, vers 16h30, à Besançon, les policiers motocycliste ont interpellé un conducteur d’une trentaine d’années dont le dépistage de produits stupéfiants s’est avéré positif.
C’est son attitude et l’absence de timbre de contrôle technique sur le véhicule qui ont intrigué les forces de l’ordre. L’individu était également en possession de 16 grammes de résine de cannabis et 3 grammes d’héroïne. Il a été placé en garde à vue, avant d’être laissé libre dans l’attente des résultats d’analyses toxicologiques.
Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a choisi de mettre à l’honneur les filières professionnelles en cette rentrée scolaire. C’est la raison pour laquelle, elle s’est rendue ce jeudi dans un lycée de Chalon-sur-Saône en Bourgogne et au Lycée Jules Haag à Besançon.
Mme Dufay explique que « les filières professionnelles ne sont pas assez valorisée », alors qu’elles peuvent conduire à l’excellence. Et de poursuivre : « On ne connaît pas assez la richesse des carrières que l’on peut faire dans les métiers de l’industrie, de l’artisanat et techniques ».

Pour parfaire les formations proposées et les rendre les plus professionnalisantes possibles, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et sa présidente souhaitent continuer de donner aux établissements scolaires les moyens de leurs ambitions, en modernisant les outils pédagogiques et les lieux de formation. « Plus ces espaces seront modernes et agréables, plus ils seront des vitrines pour les jeunes » explique la présidente de région. Une démarche qu’elle espère être déterminante et fructueuse en cette période où de nombreuses offres d’emploi restent à ce jour non pourvues dans ces secteurs d’activité où les jeunes professionnels passionnés et volontaires sont très recherchés.
L'interview de la rédaction : Marie-Guite Dufay
En ce jour de rentrée des classes, Anne Vignot, la maire de Besançon, et Claudine Caulet, l’élue à l’éducation , aux écoles et à la restauration, se sont rendus durant la pause méridienne à l’école Bersot. Un moyen d’évoquer cet autre aspect de l’école et l’intérêt que porte la Ville à la qualité des repas qu’elle propose quotidiennement aux enfants. Chaque jour, la cuisine centrale bisontine confectionne 6000 repas, dont 5500 pour les écoles et 500 pour les enfants accueillis en crèche. Consciente que cela reste encore insuffisant, la majorité municipale espère pouvoir améliorer encore le dispositif existant. D’une part parce qu’environ 180 enfants ne peuvent toujours pas être accueillis dans les cantines bisontines, mais aussi parce que la municipalité veut tendre vers une composition des menus élaborés à partir de produits frais, émanant du local.
Et pour demain ?

Les plats proposés tous les midis sont concoctés par 21 cuisiniers bisontins. A travers son cahier des charges, la Ville de Besançon est très attachée à la qualité des produits utilisés. Chaque année, elle consacre 1,4 million d’euros dans l’achat des denrées alimentaires « pour permettre d’avoir du bio, du local et des produits frais ». Par exemple, les yaourts proviennent de l’ENIL de Mamirolle. Concernant l’avenir, la cité comtoise aimerait pouvoir agrandir davantage sa cuisine municipale, mais les finances manquent sur ce mandat. L’idée « d’optimiser au maximum » l’achat des matières premières vers la filière locale est un objectif prioritaire.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet,
Depuis ce matin, les jeunes français ont repris le chemin de l’école. Cette année, Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs a choisi, parmi les 61 collèges que compte le département du Doubs, de se rendre à Ornans, au collège Pierre Vernier. Un moyen d’apprécier les moyens mis à disposition à cet établissement scolaire. En 2021, le Département du Doubs a budgété environ 35 millions d’euros pour la politique des collèges. A cela viennent s’ajouter 850.000 euros supplémentaires pour répondre aux enjeux sanitaires du moment et renforcer les équipes pour lutter contre la diffusion du virus dans les collèges du département. Christine Bouquin est au micro de la rédaction.
A travers ce déplacement dans la vallée de la Loue, Christine Bouquin a voulu mettre en valeur l’engagement de sa collectivité sur tous les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains. La patronne du Département du Doubs a voulu également mettre en exergue les différentes politiques qu’elle soutient, comme l’inclusion des élèves en situation de handicap le renforcement des circuits courts dans la conception et la préparation des repas en direction des jeunes et le développement du numérique.
Soutien aux agents des collèges
Une fois n’est pas coutume, Christine Bouquin a souhaité commencer sa visite par un temps d’échange et de discussion avec les agents du collège Pierre Vernier. L’élue est venue les remercier pour « l’investissement dont ils ont fait preuve depuis le début de la pandémie ». Les agents en ont également profité pour lui faire part de la situation actuelle de l’établissement, qui se trouve en sous-effectif, ce qui rend la tâche de travail encore plus compliquée. A Ornans, comme dans beaucoup d’autres collèges du département, seuls les élèves de sixième ont fait leur rentrée ce jeudi. Les élèves des autres niveaux seront de retour à compter de ce vendredi.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin
Le youtubeur automobile Laurent Schmidt, dans une vidéo publiée hier sur sa chaine, fait état d’une faille de sécurité majeure sur un parc d’horodateurs urbains en France. L’entreprise bisontine Flowbird (ex Parkeon ) est visée.
Laurent Schmidt, un des youtubeurs passionnés d’automobile comme il en existe beaucoup sur la toile, révèle une faille de sécurité nationale sur les systèmes de billetterie pour les voiries des communes françaises, plusieurs villes de la région en sont équipées. Ces parcmètres nouvelle génération dit « connectés », envoient la position de votre voiture en temps réel via sa plaque d’immatriculation, son heure d’arrivée et de départ de son stationnement et ce, partout en France.

Pour ce faire, son propriétaire doit enregistrer la plaque d’immatriculation de son véhicule sur l’application mobile gratuite disponible sur les stores Android et Apple IOS, il recevra alors des notifications à chaque fois que celui-ci fera usage de ces parcmètres, avec l’application ou directement en saisissant son numéro sur un appareil connecté, partout en France. Mais comme le rappelle Laurent Schmidt, à aucun moment on ne vous demande de justifier que vous êtes le propriétaire du véhicule, si bien qu’un véhicule pris au hasard dans la rue peut être suivi à la loupe par n’importe quel citoyen, et de rappeler que c’est un sérieux coup de pouce aux personnes malintentionnées.
S’il ne vise pas directement l’entreprise bisontine, il montre par 2 fois les parcmètres de la marque, le ticket de parking associé, et indique que des villes comme Paris et Strasbourg en sont équipées. Flowbord (Ex Parkeon) est présent dans 220 villes en France dont plusieurs dans la région comme Besançon, Belfort-Montbéliard, Vesoul, Dijon, Beaune, Chalon sur Saône et Oyonnax.
Son site bisontin compte plusieurs centaines d’employés, notamment en recherche et développement. Selon un avocat spécialisé et à l’heure de la RGPD, la loi qui régit le traçage des individus dans la sphère numérique, il s’agit bien d’une faille majeure.

En raison de la Classic Grand Besançon Doubs, Grand Besançon Métropole indique que le réseau Ginko sera perturbé ce vendredi 3 septembre entre 11h et 16h. La collectivité l’assure, « Tout est mis en œuvre pour garantir le transport des élèves à l’occasion de cette semaine de rentrée ». Toutes les informations utiles sont en ligne sur le site internet Ginko et par l’intermédiaire des bornes d’information voyageurs sur les pôles d’échanges afin d’alerter les usagers sur ces perturbations.
Lignes 51 à 87 : Suspension de tous les circuits de 11h à 15h (y compris les services sur réservation) • reprise normale de l’exploitation après 15h mais des retards sont possibles sur certains secteurs (Val de la Dame Blanche et Marchaux-Chaudefontaine en particulier)
Diabolo lycées : pas de perturbation
Diabolo collèges :
Ecoles primaires/Regroupements Pédagogiques Intercommunaux :
Les communes pour lesquelles le réseau Ginko ne sera pas en mesure d’assurer le transport méridien (aller-retour sur le temps de midi) :
Les services matin et soir seront réalisés aux horaires habituels.
L’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires organise un rassemblement ce jeudi 2 septembre à 17h30 devant le centre Nelson Mandela à Besançon, dans le quartier Planoise, pour s’opposer au pass sanitaire et dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
Dans la continuité des actions des 9, 19 et 26 août derniers, les manifestants demandent « l’abrogation du pass sanitaire et de ses conséquences, une autre politique sanitaire, la création de lits et de postes de soignants et un accès libre à la culture, dans les médiathèques, bibliothèques, et salles de spectacle, au sport et aux loisirs tout en maintenant une protection sanitaire ».