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En 2025, TEMIS Innovation – Maison des Microtechniques célèbre vingt années d’existence à Besançon. Depuis son inauguration en décembre 2005, ce lieu est devenu un acteur central de l’écosystème technologique bisontin, catalyseur d’innovations et véritable laboratoire d’idées.

Une vision fondatrice

Née de l’ambition de Robert Schwintl et de Claude Oytana, concrétisée par la volonté politique de Jean-Louis Fousseret, TEMIS s’est inscrite dès le début comme un projet audacieux : faire de Besançon un centre névralgique des microtechniques.
Le concept de « Maison des Microtechniques », unique en France à l’époque, séduit rapidement un comité interministériel, convaincu par l’articulation originale proposée entre industrie, recherche et formation. La première maîtrise d’ouvrage du Grand Besançon, créée en 2001, permit de lancer le chantier. Quatre ans plus tard, le 2 décembre 2005, la Maison des Microtechniques était inaugurée devant plus d’un millier d’invités.

Un creuset d’innovation collective

Dès son origine, TEMIS s’est construite comme une aventure collective. L’incubateur, la BGE, les laboratoires de recherche comme FEMTO-ST, mais aussi des dispositifs d’accompagnement comme la French Tech ou le pôle de compétitivité PMT ont façonné son identité. En vingt ans, ce sont des dizaines de start-up et entreprises deeptech qui y ont vu le jour, 40 projets distingués dans des concours nationaux d’innovation, ainsi que des plateformes de transfert technologique telles que Quartz-Tech. TEMIS est ainsi devenue le cœur battant d’une technopole qui combine ressources scientifiques, entrepreneuriat et formation.

Des succès qui dépassent les frontières

Au fil des ans, TEMIS a accueilli des projets de rupture dans des domaines aussi variés que l’optique-photonique ou la micromécanique, contribuant à renforcer la réputation de Besançon comme territoire d’excellence en miniaturisation. Aujourd’hui, la Maison des Microtechniques réunit start-up, PME innovantes, grands groupes et laboratoires de recherche. Dans ses salles blanches et plateformes technologiques, chercheurs et ingénieurs repoussent chaque jour les limites de l’innovation.

Une dynamique tournée vers l’avenir

À l’heure où l’innovation doit relever les grands défis du XXIᵉ siècle, TEMIS affirme sa volonté de rester à l’avant-garde. La transition écologique, les nouvelles mobilités, les technologies quantiques ou encore la santé sont autant de champs où la technopole entend jouer un rôle clé. Fidèle à son ambition initiale, elle continue d’incarner un « savoir-faire ensemble » qui unit acteurs publics, chercheurs, entrepreneurs et partenaires industriels.

Vingt ans d’histoire, et après…

De la vision de ses fondateurs aux réalisations concrètes qui jalonnent son parcours, TEMIS Innovation s’impose comme une réussite collective exemplaire. Elle a su démontrer qu’un projet porté par des convictions fortes et un engagement commun pouvait transformer durablement un territoire. Vingt ans après son lancement, la Maison des Microtechniques ne se contente pas de célébrer son passé : elle regarde résolument vers l’avenir. Ses prochaines décennies s’annoncent tout aussi riches en défis et en innovations.

Hier soir, pour son quatrième  match de préparation, qui se disputait à Saint-Vit, le BesAc s’est imposé sur le score de 87 à 64 face à Dadolle Dijon, promu en nationale 2. Ce vendredi, les basketteurs bisontins affronteront l’équipe de Mulhouse, une formation de nationale 1, toujours dans le cadre de leur préparation.

La Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) Arc Jurassien tire la sonnette d’alarme : dès le 1er octobre 2025, la Ligne des Hirondelles, emblématique du Jura, subira une série de modifications qui menacent sa pérennité.

Allongement des trajets et suppressions de trains

Les usagers devront composer avec un rallongement du temps de parcours de 6 à 9 minutes par train, impliquant des départs avancés ou retardés entre Saint-Claude et La Chaumusse Fort-du-Plasne. En parallèle, plusieurs trains seront remplacés par des autocars, notamment :

  • Le direct de 17h12 (Saint-Claude – Andelot) supprimé les mercredis et vendredis, remplacé par un car à 17h06.
  • Le TER de 07h09 au départ d’Andelot le samedi, remplacé par un autocar depuis Mouchard à 07h30.
  • Le train de 04h43 (Saint-Claude – Mouchard) remplacé par un car à 05h06.

Ces substitutions ne permettent pas le transport de vélos et compliquent le retour des étudiants ainsi que les excursions touristiques.

Correspondances perdues et détours imposés

Entre 18h38 et 20h38, les mercredis et vendredis, aucun train ne circulera sur l’axe Mouchard / Arc-et-Senans / Besançon-Viotte. Ce vide oblige les voyageurs à passer par Dole-Ville, entraînant la perte de correspondances vers Montbéliard, Belfort, Mulhouse, Le Valdahon et Morteau, et rallongeant le trajet de 45 minutes.

Un impact direct sur le tourisme et l’économie locale

Saint-Claude, dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, voit son attractivité fragilisée. Les excursions hebdomadaires jusqu’au 21 octobre sont menacées, tout comme les commerces et musées qui dépendent de la fréquentation ferroviaire.

Des perspectives inquiétantes

D’autres mesures sont attendues en décembre 2025, avec une augmentation du temps de parcours d’environ une heure. À terme, le train pourrait devenir moins rapide que l’autocar sur certains tronçons.

Appel à l’action

Lors de son audition par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) en juin, la FNAUT a rappelé l’importance de cette ligne historique et proposé d’étaler les investissements nécessaires sur plusieurs années. La fermeture totale serait un coup dur, comme l’a montré le cas du tronçon Saint-Claude / Oyonnax.

La FNAUT appelle l’État, la Région et SNCF Réseau à se mobiliser pour préserver ce patrimoine ferroviaire unique, vital pour le territoire jurassien.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce mardi après-midi sur la RN 5, à hauteur des Rousses, en direction de La Cure, pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger et une camionnette. Le bilan définitif fait état d’un blessé léger et de deux autres personnes non blessées. L’intervention a permis de sécuriser les lieux et de prendre en charge les victimes. La circulation a été temporairement perturbée.

Les vendanges 2025 ont déjà débuté dans plusieurs vignobles. Certaines grandes maisons ont choisi d’anticiper la récolte depuis la mi-août, notamment pour les cépages destinés aux crémants, qui nécessitent des raisins moins mûrs afin de garantir un degré alcoolique modéré. Dans les exploitations plus petites, le rythme est différent : beaucoup de vignerons attendent le tout début septembre pour entamer la cueillette. Reportage au domaine Tissot de Montigny-lès-Arsures.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une précocité devenue récurrente

Si commencer les vendanges en août peut sembler exceptionnel, cette tendance s’installe. Là où, il y a quarante ans, la récolte avait lieu entre le 5 et le 10 octobre, elle se déroule aujourd’hui avec plus d’un mois d’avance. Le principal facteur en cause est l’évolution du climat : des printemps plus précoces, suivis d’étés très chauds, accélèrent la maturation des raisins. La vigne devient ainsi un véritable indicateur des bouleversements climatiques.

 

Qualité et quantité au rendez-vous

Malgré la précocité, les vignerons se montrent optimistes pour le millésime 2025. La vigne a globalement bien résisté aux maladies et les raisins affichent un bon équilibre sucre-acidité. Quelques épisodes de grêle ont touché certaines parcelles en juillet dernier, mais sans remettre en cause l’ensemble de la récolte. "Tant que ce n’est pas rentré en cuve, on reste prudents", rappelle Valérie du domaine Tissot, consciente que des orages de fin d’été peuvent encore surprendre.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Le rythme des cépages

La récolte s’étale sur plusieurs semaines en fonction des cépages. Les crémants ouvrent le bal, car ils nécessitent des raisins moins sucrés, puis viennent les cépages blancs comme le Chardonnay et le Savagnin, suivis des rouges (Trousseau, Poulsard). Chaque parcelle est suivie de près, avec des contrôles réguliers du taux de sucre pour déterminer la date optimale de vendange.

Entre stress et enthousiasme

Les vendanges sont un moment à la fois attendu et redouté par les vignerons. Elles représentent l’aboutissement d’une année entière de travail et de vigilance face aux aléas climatiques : gel au printemps, sécheresse estivale, orages de grêle. Malgré ce stress, elles restent une période festive et fédératrice, marquée par une effervescence collective unique.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une fin de vendanges prévue mi-septembre

Selon les estimations, la récolte devrait s’achever entre le 15 et le 20 septembre, en fonction des domaines et des cépages. D’ici là, chaque vigneron avance au rythme de sa vigne, avec l’espoir de transformer ce millésime précoce en un grand cru.

Après six semaines de fermeture, la RN83 entre Beure et Larnod (Doubs) rouvre à la circulation cet après-midi, comme prévu. Les travaux réalisés par la DIR Est ont permis de sécuriser les falaises, renforcer les soutènements de la route, rénover la chaussée et effectuer divers entretiens impossibles en présence de trafic.

La projection du film Da Vinci Code, prévue ce jeudi 28 août au parc Saint-Étienne de la Citadelle de Besançon, est annulée en raison de conditions météorologiques défavorables. Les spectateurs ayant réservé seront informés par mail des modalités à suivre.

Pour plus d’informations, consultez le programme officiel de la Citadelle.

 

Après plus de quinze ans à la tête de la région, la socialiste Marie-Guite Dufay mettra définitivement  fin à son mandat le 5 septembre prochain, avec l’élection de son successeur. Élue en 2008 à la présidence de la région Franche-Comté, puis reconduite en 2016 et 2021 à la tête de la Bourgogne-Franche-Comté, elle aura marqué la vie politique régionale par son engagement social et sa fidélité au Parti socialiste. À 76 ans, elle choisit de passer le relais, estimant que « le moment est venu de transmettre ».  Le sénateur Jérôme Durain devrait lui succéder à la tête de la collectivité locale.