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Le député Laurent Croizier a déposé une proposition de loi visant à renforcer les sanctions contre les refus d’obtempérer, en forte hausse ces dernières années. En 2024, 24 900 cas ont été recensés, soit un toutes les 20 minutes, avec une progression inquiétante des délits aggravés.

Pour y faire face, le texte propose des mesures fermes : annulation du permis, confiscation du véhicule, stages obligatoires, amende portée à 45 000 euros et peines d’emprisonnement renforcées. Objectif affiché : rétablir l’autorité de l’État et mieux protéger les forces de l’ordre ainsi que les usagers de la route.

Le 29 juin vers 21h30, un homme de 38 ans a été interpellé à son domicile rue de la Corvée à Besançon après des signalements pour sévices graves sur son chien de type Malinois. Aperçu en train de frapper et de suspendre l’animal à sa laisse, il a été retrouvé ivre, torse nu, avec un taux de près de 2 grammes d’alcool dans le sang.

Le chien, apeuré et muselé, a été pris en charge par la fourrière. Placé en garde à vue, l’individu a déclaré ne pas se souvenir des faits. Il comparaîtra le 15 octobre devant le Délégué du Procureur. Il risque 120 jours-amende, la confiscation de l’animal et une interdiction de détention pendant 10 ans.

Le 25 juin, vers 15h45, à Besançon, une patrouille police secours est intervenue à la maison d’arrêt de la rue Pergaud après la découverte de 22g de résine de cannabis sur un détenu, à l’issue d’un parloir avec son épouse et leur fils. Âgée de 31 ans, la femme a été interpellée et placée en garde à vue.

Elle a reconnu avoir acheté la drogue en ville pour 90 euros dans le but de la remettre à son mari. Les stupéfiants ont été détruits. Elle a été convoquée pour une ordonnance pénale devant le tribunal judiciaire de Besançon le 3 octobre.

Le 26 juin vers 15h45, à Besançon, les motards de la brigade motorisée ont intercepté un automobiliste circulant sans ceinture de sécurité. Contrôlé, l’homme de 39 ans faisait l’objet d’une suspension de permis de conduire. Interpellé puis placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Son véhicule a été immobilisé. Il devra répondre de ses actes lors d’une comparution devant la justice le 10 juillet.

 

La maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, a vivement réagi à la décision du tribunal administratif qui a ordonné le retrait du drapeau palestinien hissé sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Ce drapeau avait été installé par la municipalité « aux côtés de celui de l’Ukraine, dans un geste symbolique de soutien aux peuples victimes de conflits ».

Pour Anne Vignot, cette décision est incompréhensible : « Nous avons voulu exprimer notre solidarité face à une tragédie humanitaire d’une ampleur inédite. Pourquoi la guerre en Ukraine appelle-t-elle à la compassion, mais pas celle à Gaza ? » s’interroge-t-elle ?  L’édile précise que le drapeau sera retiré  ce samedi 28 juin à 14 h 30.

Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a ordonné la suspension de l'installation du drapeau palestinien sur le parvis de la mairie, estimant qu’elle portait une atteinte grave au principe de neutralité des services publics. Le 23 juin 2025, la maire de Besançon avait fait hisser ce drapeau aux côtés des drapeaux français, européen et ukrainien sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Saisi par le préfet du Doubs après un refus de retrait, le juge a jugé que cette initiative manifestait une prise de position politique, contraire à la neutralité imposée aux bâtiments publics. Un jugement au fond viendra ultérieurement statuer sur la légalité définitive de cette décision.

Le 22 juin, vers 22h45, un homme de 20 ans a été interpellé dans le parking souterrain de la gare Viotte à Besançon, au volant d’une Citroën C4 volée. Repéré grâce à l’intervention d’un agent de sécurité, il avait endommagé cinq véhicules, une grille métallique et une borne de protection.

Sans permis de conduire, il a expliqué avoir causé les dégradations faute de savoir manœuvrer. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Il a été convoqué devant la justice le 19 janvier 2026 et immédiatement incarcéré pour une peine de 7 mois.

Ancien substitut du procureur à Compiègne et Grasse et Vice-Procureur à Pointe-à-Pitre,  Cédric Logelin, jusqu’ici porte-parole du ministère de la Justice,  depuis février 2023, a été nommé procureur de la République de Besançon. Sa nomination, parue au Journal officiel le 19 juin, prendra effet en août. Il succédera à Étienne Manteaux, nommé à Grenoble. D’ici là, l’intérim est assuré par Mme Margaret Parietti.

 

Une tentative de vol à main armée visant la société Losange, spécialisée dans les métaux précieux, a été déjouée le 16 juin dernier, grâce à la vigilance d'employés d'une entreprise voisine. Neuf jeunes individus, âgés de 19 à 23 ans,  parfaitement organisés, ont été interpellés en moins de 24 heures par une Task force policière d’envergure. Ils ont été placés en détention  provisoire et mis en examen pour tentative de vol à main armée, en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, détention d'armes, transport et détention d'explosifs et recel de vol. Retour sur une affaire hors norme.

Un plan audacieux, une fuite précipitée

Il est environ 7 heures du matin lorsqu’une alerte est donnée par des employés d'une société voisine à celle de Losange, située à Besançon. Des individus ont été aperçus en train de couper un grillage, visiblement pour tenter de pénétrer dans les locaux de la société de métaux précieux. L'un des témoins, faisant preuve de courage, s'approche pour comprendre la situation. Les malfaiteurs prennent alors la fuite… non sans l’avoir menacé.

L'interview de la rédaction :Mme Margaret Parietti 

Une réponse policière massive et rapide

Moins d'une heure après les faits, les autorités sont pleinement mobilisées. Une Task force est mise en place sous la direction du Parquet du Doubs et de la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs, avec le soutien des brigades de recherche et d'intervention de plusieurs départements, notamment ceux de la Côte-d'Or, du Jura et de Lyon. Près de 40 enquêteurs sont déployés au plus fort de l’opération. Grâce à des investigations menées tambour battant, les forces de l'ordre identifient rapidement une bande structurée et déterminée. En moins de 24 heures, les neuf suspects sont localisés, puis interpellés dans un véhicule, une Alfa Romé volée,  et un logement loué sur une plateforme de type Airbnb.

Des profils jeunes, sans lourd passé judiciaire

Fait marquant : l’ensemble des individus interpellés sont très jeunes, âgés entre 19 et 23 ans. Cinq viennent de l’Eure-et-Loir, trois du Jura, et un de Besançon. La majorité ne présente pas de casier judiciaire ou n'a que des mentions mineures, sans lien avec des faits de vols ou de violences graves. Les enquêteurs s'interrogent sur la montée en puissance de bandes organisées via les réseaux sociaux, composées de jeunes au profil jusqu’ici peu inquiétant, mais capables de monter des opérations criminelles d’envergure.

L'interview de la rédaction : M. Laurent Perraut 

Des armes, un explosif et une détention collective

Lors des perquisitions, les forces de l’ordre découvrent des armes à feu, des munitions, et même un engin explosif dans le véhicule utilisé par les suspects. Les éléments retrouvés laissent peu de doute quant à la préparation avancée de leur tentative de braquage. Au vu de la gravité des faits et du risque de récidive, les neuf individus ont tous été placés en détention provisoire, une décision rare et significative.

Une convoitise persistante pour l’or

L’affaire relance les inquiétudes autour des sociétés spécialisées dans le traitement de métaux précieux, particulièrement exposées à la convoitise de réseaux criminels organisés. Les autorités rappellent que ce type d'entreprise reste une cible privilégiée, souvent repérée à l’avance par des groupes venus de l’extérieur.

Une affaire exceptionnelle par sa rapidité et sa coordination

Margaret Parietti, procureur par Interim du tribunal judiciaire de Besançon, et les forces de l'ordre saluent une "très belle réussite policière", rendue possible par la coopération interservices et la réactivité des équipes locales. L’enquête se poursuit pour déterminer si d'autres tentatives similaires étaient prévues par le groupe

Du 23 au 27 juin, les huit CIDFF (centre d'information sur les droits des femmes et des familles) de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que leur Fédération régionale, ferment symboliquement leurs portes pour dénoncer le retard de versement des subventions de l’État. Ces aides, essentielles au fonctionnement des structures engagées pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences, n’ont toujours pas été versées depuis l’adoption de la loi de finances 2025.

Face à une situation financière critique, aggravée par la non-compensation de la “Prime Ségur”, les CIDFF alertent sur les conséquences concrètes : licenciements, gel des recrutements, réduction des permanences, notamment en zones rurales. Malgré cette fermeture, les dispositifs d’urgence restent assurés.

Par cette mobilisation, les CIDFF réaffirment leur engagement et appellent à un soutien urgent et pérenne des pouvoirs publics pour garantir l’accès aux droits des femmes sur tous les territoires.