Grand Besançon Métropole poursuit son travail de mise aux normes des stations d’épuration de son territoire et leurs installations. L’objectif étant de traiter efficacement les eaux usées, rejoignant la source d’Arcier, qui alimente en eau potable la Ville de Besançon.
Cet investissement s’inscrit plus globalement dans un ensemble d’opérations touchant le Plateau. Certaines sont déjà achevées, comme la réalisation des travaux de mise en séparatif des eaux pluviales de Mamirolle, le renvoi des effluents de la Vèze et de Morre vers la station d’épuration de Port-Douvot à Besançon ou encore la mise aux normes de la station d’épuration de Saône. D’autres restent à venir comme le renvoi des effluents de Montfaucon, puis ceux de Gennes et de Saône, la reprise des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales de Saône et enfin, la refonte des stations d’épuration de Fontain et de Pugey.
La mise aux normes de la station de Mamirolle
Elle va être conduite en deux phases, dont une partie de redimensionnement complet des installations, prévue jusqu’à fin 2024. En parallèle de ce chantier, dont le montant est estimé à 2,7 millions d’euros, l’ENIL de Mamirolle, l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière, va devoir se doter d’un prétraitement pour gérer ses effluents, qui seront ensuite pris en compte dans le réseau d’assainissement de Grand Besançon Métropole. 450.000 euros seront investis par l’établissement.
Gérer les infrastructures
Les coûts de l’énergie inquiètent l’élu bisontin Christophe Lime. « Pas question de mettre en pause les installations pour faire des économies ». Le coût de l’électricité impacte considérablement les finances publiques. La facture pourra s’élever à 5,7 millions d’euros en 2023. Un triste nouveau record. Pour faire face à cette situation, les prix de l’eau et de l’assainissement pourraient augmenter.
Grand Besançon Métropole va se doter d’un nouveau parking de co-voiturage. Il sera aménagé sur un délaissé de domaine public, proche du giratoire situé sur la RN 83, sur les communes de Busy et Larnod. Comme le rappelle Yves Guyen, vice-président délégué à la voirie, aux infrastructures et réseaux opérationnels, « l’entrée Sud du Grand Besançon était dépourvue d’une telle infrastructure ». Et de poursuivre : « De nombreux automobilistes garent leurs véhicules sur le bord de la départementale 104, en direction de Pugey, à la sortie du giratoire. Ce qui est dangereux ». 40 places sont prévues. Le coût de l’opération est estimé à 200.000 HT. Les aménagements seront réalisés début 2023.
Cinq parkings de co-voiturage
Depuis 2021, cinq parkings de co-voiturage ont été réalisés sur le territoire du Grand Besançon. Ils ont vu le jour à la Vèze, Miserey-Salines, Chemaudin-et-Vaux, Marchaux-Chaudefontaine et rue de Vesoul à Besançon. Ils proposent ainsi plus de 200 places, réparties aux entrées Ouest, Nord et Est du territoire. D’autres initiatives identiques, inscrites dans le cadre d’un plan multimodal, verront le jour à Saint-Vit, Saône, Devecey, Roche-lez-Beaupré, … .
L'interview de la rédaction / Yves Guyen
Les élus de Grand Besançon Métropole se réuniront ce lundi soir pour un nouveau conseil communautaire. Le budget et la décision modificative N°2 seront à l’ordre du jour.
Le sujet n’est désormais plus tabou. Si la collectivité locale ne parvient pas à faire les économies nécessaires pour équilibrer son budget 2023, la hausse de l’impôt sera une des pistes qu’elle ne pourra écarter. Christophe Lime, le Vice-président délégué à la gestion de l’eau potable et des eaux pluviales, et Gabriel Baulieu, le 1er Vice-président de Grand Besançon Métropole, ne le cachent plus.
Pour l’heure, Grand Besançon Métropole espère pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire. La collectivité l’a fait savoir à l’Etat. Ce qui lui permettrait de maîtriser ses dépenses énergétiques et ses coûts de fonctionnement. Selon les estimations actuelles, la facture énergétique pourrait atteindre 5 millions d’euros en 2023, hors transports, eau, assainissement et déchets. C’est plus du double qu’en 2022. « Si cela n’est pas possible, nous n’aurons pas d’alternatives que de trouver des solutions. Cela renvoie forcément à des considérations touchant à la fiscalité » explique M. Baulieu.
La réaffectation des crédits
Aucune décision n’a été prise. Les élus réfléchissent à toutes les solutions possibles. Des réponses définitives devront être apportées d’ici le 1er janvier prochain. En ce début d’automne, pour terminer cette année 2022, une réaffectation des crédits de fonctionnement a été opérée pour faire face aux charges supplémentaires qui apparaissent dans les services les plus consommateurs d’énergie ( déchets, eau et assainissement).
L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu
Compte tenu de l’amélioration de la situation, le préfet du Jura allège les mesures de restriction temporaire des usages de l’eau. Concernant la ressource en eau superficielle, les épisodes pluvieux réguliers commencent à résorber le déficit cumulé depuis le début de l’année. Mais la quantité d’eau enregistrée n’est pas homogène sur tout le département.
Pour la ressource en eaux souterraines, les précipitations ont seulement permis de stabiliser la situation observée début août, voire de légèrement l’améliorer. Toutes les informations précises sont à retrouver sur le site internet de la préfecture du Jura.
Serge Castel, le préfet du Jura, et Clément Pernod, le président du Conseil Départemental, ont inauguré ce mardi trois agences France Services sur les communes de Champagnole, Nozeroy et Foncine-le-Haut. Ces trois sites font désormais partie du réseau des 24 structures qui maillent le territoire jurassien. Rappelons que ces lieux ont été créés pour offrir aux usagers un accueil de proximité regroupant différents services de l’état. L’octroi de ce label permet aux structures concernées de recevoir de l’état une subvention annuelle de 30.000 euros qui contribue à leur fonctionnement.
C’est un évènement très attendu dans le Saugeais. Ce dimanche, la commune de Montbenoît accueille la traditionnelle journée des citoyens d’honneur de la République. Sous la forme d’un banquet, toutes les personnes qui le souhaitent peuvent participer à cet événement. Cette année, huit nouvelles personnes seront intronisées.
Depuis 1971, date à laquelle cette cérémonie a été décrétée par Gabrielle Pourchet, qui a porté l’écharpe de nombreuses années, ce sont environ 500 personnes qui font partie de ce cercle d’hommes et de femmes qui ont participé à la mise en valeur de ce territoire du Haut-Doubs. Rappelons que le premier à avoir obtenu cette distinction n’est autre que l’homme d’état français Edgar Faure. Beaucoup d’autres connus ou moins connus sont passés par là . Comme le veut la coutume, la liste reste secrète. L’identité des nouvelles recrues ne sera connue que dans 48 heures.
Les nouveaux récipiendaires se verront remettre une médaille et un diplôme. Ils seront mis à l’honneur tout au long de cette belle journée. Environ 600 invitations ont été envoyées cette année encore. Comme le rappelle Simon Marguet, président de la République du Saugeais, être citoyens d’honneur de la République du Saugeais « ne donne droit à rien, mais c’est une reconnaissance des habitants du Saugeais ». Et de conclure : « toux ceux qui sont citoyens d’honneur sont très heureux de l’être ».
L'interview de la rédaction : Simon Pourchet, président de la République du Saugeais
Depuis le 27 septembre dernier, et jusqu’au 1er décembre prochain, la Ville de Pontarlier organise des réunions dans les différents quartiers de la cité. Six réunions ont été programmées pour permettre à la population locale de rencontrer leurs élus et exprimer son point de vue sur les actions menées.
La parole y est libre. Chacun peut aborder les sujets qui le préoccupent et qui relèvent, bien entendu, de la gestion municipale. Pour une meilleure préparation des débats, les Pontissaliennes et Pontissaliens sont invités à déposer leurs observations et suggestions dans l’urne installée dans le hall de l’Hôtel de ville ou par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Un rendez-vous privilégié
Patrick Genre, le maire pontissalien, y voit « un moment privilégié. « Les débats sont parfois animés, mais c’est le jeu démocratique » explique l’édile. Difficile de savoir si cette démarche a un effet sur la participation des électeurs aux scrutins locaux et nationaux, mais elle concourt à impliquer et écouter les habitants sur les enjeux d’aujourd’hui et de demain concernant leur territoire de vie. « Eviter à tout prix un éloignement de la population avec la chose publique » explique M. Genre. Comme de nombreuses communes françaises, la cité du Haut-Doubs enregistre des taux d’abstention records aux élections. Pourtant, les élus multiplient les outils et les moyens pour intéresser leurs concitoyens. Une application mobile, des réunions de quartier et d’autres, plus thématiques, comme prochainement sur l’urbanisme, avec les travaux prévus sur la RN 57, à l’entrée Sud de Pontarlier, et la taxe sur les ordures ménagères animent le quotidien. La proximité est un enjeu fort que le conseil municipal veut asseoir davantage.
Pour tout savoir sur le prochaines réunions de quartiers, rendez-vous sur le site internet de la Ville de Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Patrick Genre
Un mineur a été placé sous contrôle judiciaire par un juge des enfants. Le 27 septembre, vers 19h30, lors d’un contrôle, mené rue Auguste Renoir, à Besançon, il est apparu qu’il était en défaut de permis de conduire. Dans son véhicule, il a été retrouvé 2 grammes de cocaïne et 20 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, l’adolescent, âgé de 15 ans, a reconnu le délit routier, mais a nié être revendeur de produits stupéfiants.