Le 17 juin, vers 19h30, la police est intervenue au 2 avenue de Bourgogne, à Planoise, à Besançon, sur un point de deal connu. Trois hommes âgés de 30 à 34 ans ont été interpellés après la découverte de plus de 600 g de stupéfiants, des armes, 330 € en espèces et 20 téléphones. En situation irrégulière, ils ont été placés en garde à vue puis déférés. L’un a été incarcéré, les deux autres placés sous contrôle judiciaire.
Après plus de 30 ans d’engagement politique, Marie-Guite Dufay (PS) annonce son départ de la vie politique. Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté depuis 2016, elle démissionnera cet été, deux ans avant la fin de son mandat, pour "laisser la place à la relève".
Âgée de 76 ans, elle justifie ce choix par la volonté de préparer l’avenir et de mettre son successeur dans les meilleures conditions avant les élections régionales de 2028. Le 4 juillet 2025, la majorité régionale élira son successeur entre Nicolas Soret et Jérôme Durain. Le nouveau président prendra ses fonctions en septembre.
Entrée en politique en 1989 à Besançon, Marie-Guite Dufay a gravi les échelons avec constance : vice-présidente de la Région Franche-Comté en 2004, présidente en 2008, puis à la tête de la grande région fusionnée depuis 2016. Figure respectée, elle s’est imposée par son travail et son engagement de terrain.
Météo France annonce un pic de chaleur ce week-end. Samedi 21 juin, les températures grimperont de 31 à 34°C dans le Doubs et le Jura, avec une nuit chaude entre 16 et 20°C. Dimanche 22 juin, la chaleur s’intensifiera avec des pointes prévues de 33 à 36°C. La vigilance jaune « canicule » est activée : prudence recommandée, notamment pour les activités extérieures.
La fédération jurassienne du Parti socialiste rend hommage à Marie-Guite Dufay, qui quittera ses fonctions de présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté en septembre prochain. Figure incontournable de la vie publique régionale, elle est saluée "pour son engagement social, écologique et en faveur de la jeunesse". « Une femme d’exception, de conviction et de dialogue », souligne Willy Bourgeois, Premier Secrétaire fédéral de la fédération du Jura, évoquant un legs politique tourné vers l’avenir.
Ce vendredi 20 juin, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera à Besançon pour un débat inversé intitulé « L’écologie, trop importante pour être confiée aux Écologistes ? ». La rencontre, ouverte au public, se tiendra à 20h30 à la salle Jean Zay (77 rue des Cras), en présence notamment de Dominique Voynet, Anne Vignot et Anthony Poulin. Un moment d’échange citoyen autour des enjeux écologiques actuels.
Ce vendredi 20 juin, vers 13h, un feu de véhicule s’est déclaré dans une grange à Chaumergy, se propageant à la toiture. Les pompiers du Jura ont mobilisé trois lances pour maîtriser l’incendie. Le propriétaire, incommodé par les fumées, a été transporté dans un centre hospitalier de Lons-le-Saunier.
La ville de Besançon a franchi une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec l’inauguration d’une installation géothermique de pointe sur la place Granvelle. Ce projet, piloté par la direction de la maîtrise de l’énergie de la Ville, accompagnée par des entreprises spécialisées, marque un tournant vers une exploitation locale et durable des ressources naturelles.

Une énergie propre puisée dans le sol
« Aujourd’hui, nous inaugurons une installation qui exploite les énergies renouvelables disponibles dans le sol », a expliqué Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie. Concrètement, le dispositif capte les calories présentes dans la nappe alluviale sous la place Granvelle. L’eau puisée à environ 11 mètres de profondeur est dirigée vers une pompe à chaleur située au Kursaal, qui concentre cette énergie pour chauffer trois bâtiments emblématiques : le Musée du Temps, le Grand Kursaal et le Petit Kursaal et le théâtre Ledoux. Quatre puits ont été creusés : deux pour l’extraction de l’eau chaude et deux autres, situés devant le Kursaal, pour le rejet de l’eau refroidie dans la nappe, fermant ainsi la boucle sans appauvrir la ressource en eau.
L'interview de la rédaction : Anthony Joly, directeur de la maîtrise de l’énergie à la ville de Besançon
Une ressource pérenne
Des études hydrogéologiques approfondies ont été menées pendant plus d’un an et demi à l’aide de piézomètres. Ces analyses ont permis de confirmer la stabilité du niveau de la nappe et sa capacité à répondre aux besoins énergétiques du projet sur le long terme, tout en tenant compte des variations climatiques.
Un modèle reproductible
Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large : « Lors de l’étude de 2021, nous avons identifié quatre à cinq sites potentiels sur la boucle bisontine pour des projets similaires », a précisé Anthony Joly. Si chaque site nécessitera des études spécifiques, la réussite du projet de Granvelle ouvre la voie à une multiplication des initiatives.
L'interview de la rédaction : Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique

Cette initiative s'incrit dans le cadre du plan d'action "Besançon agit pour le climat, validé en 2021. Ici, Anne Vignot, Maire de Besançon
Un choix économique et écologique
La géothermie couvrira environ 50 % des besoins de chauffage des trois bâtiments concernés, le reste étant assuré par le gaz. Cette répartition permet de réduire significativement la facture énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. D’un coût global de 900 000 €, le projet a bénéficié d’un soutien de l’ADEME à hauteur de 250 000 €. Ce choix s’est aussi imposé face à d'autres alternatives. La création d’un prolongement du réseau de chaleur ou l’installation d’une chaufferie bois se sont révélées irréalisables, notamment en raison de contraintes techniques et logistiques liées à l’environnement urbain dense de la place Granvelle.
Une aventure technique et archéologique
Au-delà de la prouesse technique, les travaux ont permis d’enrichir les connaissances sur l’histoire locale. Les fouilles réalisées lors de l’installation du réseau ont mis au jour des vestiges modernes et contemporains, notamment les traces d’annexes du palais Granvelle ainsi que les ruines d’un ancien quartier résidentiel des XVIIIe et XIXe siècles, volontairement détruit pour permettre l’agrandissement de la place et la construction de l’école des filles et du Kursaal.
Avec cette réalisation, Besançon affirme son engagement en faveur d’une énergie plus propre, plus locale et plus respectueuse de son patrimoine
Anaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique
Les 21 et 22 juin, la Pontacup célèbrera sa 20e édition sur les terrains du CA Pontarlier, au complexe Paul Robbe. Pas moins de 768 jeunes joueurs, répartis en 64 équipes U11 et U13, fouleront les pelouses pour un tournoi placé sous le signe « du plaisir, du respect et de la convivialité ». On notera la présence de gros clubs du département avec comme chef de
file le FC Sochaux Montbéliard en U13. Les organisateurs annoncent également la présence d’un club nordiste et de deux clubs suisses. Le suivi des résultats et des matchs sera effectué en temps réel, via une application dédiée. Cette 20ème édition sera parrainée par Virgile Piechocki, un ancien joueur du CAP passés par plusieurs clubs pro comme Reims et le Gazélec Ajaccio. Le public est attendu nombreux pour encourager ces jeunes talents venus de tout le département… et au-delà .