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Seule équipe régionale encore en lice en Coupe Gambardella, la Jeunesse pontissalienne connaîtra ce jeudi, à la mi-journée, son adversaire pour les 32es de finale. Le collectif s’est qualifié grâce à une brillante victoire face au Puy (3-1) le week-end dernier.

Le BesAC tient sa première victoire de la saison en nationale 1 masculine. Les basketteurs bisontins se sont imposés hier soir, sur leur parquet, sur le score de 84 à 78 face à Mulhouse. Il faudra essayer d’enchaîner vendredi prochain à Boulogne. Avec 19 points, le collectif reste lanterne rouge de sa poule.

Dans le dossier des 30 empoisonnements attribués à l’anesthésiste Frédéric Péchier, les jurés des assises ont délibéré ce mardi. Le verdict sera proclamé ce jeudi 18 décembre, aux alentours de 9 h, au palais de justice de Besançon. Depuis la fin des débats, l’accusé est assigné à résidence sous surveillance policière. Il sera conduit au tribunal pour l’annonce. En cas de condamnation, il quittera la salle menotté et sera écroué.

Deux accidents impliquant des conducteurs alcoolisés ont été enregistrés en début de semaine dans le Doubs. Face à la recrudescence des comportements à risque et à de possibles conditions météo annoncées difficiles, la gendarmerie appelle à la vigilance et renforce les contrôles. La Colonelle Elodie Montet, commandant la gendarmerie du Doubs,  nous en dit davantage. 

L'interview de la rédaction : Colonelle Elodie Montet, commandant la gendarmerie du Doubs

Une série d’accidents préoccupante

La gendarmerie du Doubs tire la sonnette d’alarme. Lundi, deux accidents de la circulation impliquant des conducteurs sous l’emprise de l’alcool ont été constatés. D’autres alcoolémies ont également été relevées ces derniers jours lors de contrôles routiers. Une situation jugée inquiétante à l’entrée de la période des fêtes de fin d’année, traditionnellement marquée par une hausse des infractions.

L’alcool, mais pas seulement

Si l’alcool reste un facteur aggravant majeur dans les comportements routiers, il n’est pas le seul en cause. Excès de vitesse, défaut de permis et manque de vigilance figurent encore parmi les infractions fréquemment constatées. À cela s’ajoute une météo qui pourrait se dégrader dans les prochains jours, augmentant les risques d’accidents sur les routes du département.

L'interview de la rédaction : Colonelle Elodie Montet, commandant la gendarmerie du Doubs

Des contrôles renforcés pendant les fêtes

Comme chaque année, la gendarmerie sera fortement mobilisée durant la période des fêtes et les vacances scolaires. « Présents sur le bord des routes, les militaires procéderont à des contrôles d’alcoolémie, à la vérification des véhicules et verbaliseront les contrevenants Â» confirme la Colonelle Montet. Selon la gravité des faits, les sanctions peuvent aller jusqu’à la saisie immédiate du véhicule.

L'interview de la rédaction : Colonelle Elodie Montet, commandant la gendarmerie du Doubs

Un appel à la responsabilité collective

Le message des forces de l’ordre est clair : « ne pas prendre le volant après avoir consommé de l’alcool Â». Et si nécessaire, « empêcher un proche alcoolisé de conduire, quitte à lui retirer les clés Â». « Il faut conduire aussi pour les autres usagers de la route », rappelle la patronne des gendarmes du Doubs.

 

Une exposition intitulée « Petites crèches du monde : souvenirs de voyages » se tient jusqu’au 10 janvier à la chapelle du Centre diocésain de Besançon. Issue de la collection privée du comte Louis de Menthon, elle présente une trentaine de crèches venues du monde entier. Entrée libre, du mercredi au samedi de 14h à 18h (hors jours fériés).

Le 14 décembre, vers 16 h, un équipage a procédé au contrôle d’un véhicule rue Claude Debussy à Besançon. Le conducteur, âgé de 32 ans, n’a pu présenter son permis de conduire. Les vérifications ont révélé que le véhicule n’était pas assuré et que l’homme circulait sous l’emprise de l’alcool, avec un taux de 2,20 grammes d’alcool dans le sang. Placée en garde à vue, la personne a reconnu les faits. Le véhicule a été placé en fourrière. L’intéressé sera convoqué devant la justice le 26 mars prochain.

Un homme de 27 ans, déjà connu de la police, a été interpellé le 14 décembre à la zone commerciale de Chateaufarine, à Besançon, après avoir tagué « 976 » sur une façade et agressé trois personnes, dont deux agents et une vendeuse. Placé en garde à vue, il a reconnu la dégradation et les violences, mais nie l’exhibition sexuelle. Il sera jugé le 22 juin prochain.

Des habitants de Fontain, Pugey, Arguel et Larnod, réunis au sein du collectif « À fond la transition », se sont mobilisés devant le conseil départemental du Doubs pour dénoncer la dangerosité persistante de la route départementale D141 entre Beure et Arguel. Une action symbolique pour réclamer des mesures concrètes de sécurisation.

Un collectif de riverains mobilisés

Le collectif « À fond la transition » regroupe des habitants de plusieurs communes situées au sud de Besançon. Ses membres se réunissent autour de problématiques locales et organisent ponctuellement des actions publiques afin d’alerter les institutions sur des situations jugées préoccupantes. Récemment, le collectif s’est concentré sur un axe routier qu’il estime particulièrement dangereux : la D141, entre Beure et Arguel, un passage étroit et encaissé, bordé d’un côté par une paroi rocheuse et de l’autre par un précipice.

L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif 

Une action symbolique devant le conseil départemental

Les membres du collectif ont mené une action originale à Besançon. Ils ont ramassé le long de la D141 de nombreux débris issus de collisions — morceaux de pare-chocs, rétroviseurs, phares ou encore éclats de vitre de bus — témoignant des difficultés de circulation sur ce tronçon. Le 11 décembre dernier, ces objets ont ensuite été emballés et remis symboliquement à la présidente du département afin d’illustrer concrètement la dangerosité du site, fréquenté chaque jour par environ 2 700 véhicules, dont des voitures, des bus et des cyclistes.

Un projet de sécurisation en attente

Selon le collectif, une étude commandée par le département recommande depuis plusieurs années l’installation d’un alternat par feu, afin de faciliter les croisements difficiles, notamment avec les bus. Pourtant, le projet n’a toujours pas abouti. Si le département évoque une responsabilité relevant de Grand Besançon Métropole (GBM), les membres du collectif rappellent que la D141 est une route départementale et que la question de la sécurité relève bien de cette collectivité. Le financement du dispositif, partagé entre les différentes institutions, demeure également un point de blocage.

Collisions fréquentes, inquiétude croissante

Aucun accident mortel n’a été recensé à ce jour, mais les collisions sont régulières sur ce tronçon. Le collectif alerte sur le risque d’un accident grave si aucune mesure n’est prise rapidement. Il demande également une réduction de la vitesse, actuellement autorisée jusqu’à 80 km/h, jugée inadaptée à la configuration des lieux.

L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif 

Une vigilance maintenue

Confiants mais déterminés, les membres du collectif assurent qu’ils resteront mobilisés jusqu’à l’obtention d’une réponse claire et d’actions concrètes de la part des autorités compétentes. Pour eux, la sécurisation de la D141 est une nécessité urgente pour éviter qu’un accident grave ne survienne.