Comme chaque année à la même période, la municipalité a engagé sa révision des tarifs de stationnement. Mais cette fois, l’exercice s’est accompagné d’une remise à plat plus large : l’organisation du stationnement réservé aux artisans et aux professionnels de santé dans le centre-ville est repensée pour mieux répondre à leurs besoins… et aux contraintes croissantes de l’espace public. La Ville a donc souhaité remettre tous les acteurs autour de la table, après des concertations menées auparavant de manière séparée ( organisations artisanales, médecins, infirmiers et autres professionnels de santé,…)
Un espace public contraint et des usages en conflit
Les élus rappellent que le centre-ville présente des contraintes fortes : rues étroites, flux importants, présence de chantiers, vieillissement de la population nécessitant des visites médicales à domicile, et multiplication des modes de déplacement. Pour les professionnels, ces contraintes se traduisent au quotidien par la difficulté de trouver une place proche du lieu d’intervention. Ces tensions créent parfois des conflits d’usage : stationnement sur les pistes cyclables, occupation prolongée de zones de livraison, impossibilité pour certains habitants de recevoir artisans ou soins à domicile dans des délais raisonnables.
L'interview de la rédaction : Benoît Cypriani
Ce qui change désormais
Depuis le début du mandat, plusieurs mesures avaient déjà été prises, notamment la création de nouvelles zones de livraison en centre-ville. Celles-ci répondent en priorité aux artisans, mais bénéficient aussi à d’autres professionnels. Ces zones constituent une première réponse, mais elles ne suffisent plus à couvrir la diversité des situations rencontrées sur le terrain.
À l’issue de la concertation, la municipalité prépare une réorganisation complète du dispositif de stationnement dédié. Sans entrer dans le détail technique, les grandes lignes se dessinent : clarification et harmonisation des règles pour les artisans et les praticiens., meilleure lisibilité des tarifs et des zones autorisées, adaptation des droits de stationnement aux réalités du centre-ville et aux interventions urgentes, simplification des démarches pour accéder aux autorisations spécifiques, via une application, pour développer la dématérialisation des démarches et des autorisations.
L’objectif affiché est double : faciliter le travail des professionnels dont les déplacements sont indispensables, tout en préservant un partage équilibré de l’espace public, particulièrement restreint dans le cœur historique.


L'interview de la rédaction : Benoît Cypriani
« Trouver l’équilibre »
Anne Vignot, maire de Besançon, et Benoît Cypriani, l’élu en charge de la sécurité, reconnaissent que la régulation parfaite n’existe pas, surtout dans les rues les plus étroites où se concentrent les interventions. Mais la volonté de la Ville est claire : réduire les conflits d’usage et offrir une solution plus fluide à des professionnels essentiels au quotidien des habitants. Un livret sera prochainement publié et les nouvelles mesures seront mises en places en janvier prochain.
À Champagnole, le Téléthon retrouve un nouveau souffle après une édition quasi blanche l’an dernier, faute de repreneurs. Rendez-vous ce vendredi et ce samedi pour participer à ce bel élan de générosité. Au menu : vente du fromage de tête au Relais du Fumé, randonnée pédestre du Club Cœur et Santé, mobilisation des élèves de l’école Jeanne-d’Arc, ainsi que deux concerts à l’Oppidum avec les accordéonistes de Champ’Accords et la chorale La Tarentelle. La Croix-Rouge locale tiendra la buvette.
La compétition de biathlon se poursuit ce mercredi en Suède. Les hommes s’élanceront cet après-midi pour l’épreuve individuelle de 20 kilomètres. Le départ sera donné à 15h30, depuis Östersund.
La CGT du Centre Hospitalier de Novillars a saisi le préfet du Doubs au sujet de deux mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, maintenus depuis plusieurs mois dans une unité psychiatrique « alors que leur état ne justifie plus une hospitalisation complète ».
Faute de solution de lieu de vie, l’un attend depuis six mois, l’autre depuis trois, avec des séjours prolongés respectivement à quatorze mois et quatre mois. Le syndicat dénonce les risques encourus – isolement, déscolarisation, hospitalisme – et les conséquences pour l’unité, privée de lits pour accueillir d’autres adolescents en crise. La CGT demande au préfet d’intervenir rapidement, rappelant que « l’État doit assurer la protection des mineurs en cas de carence du département ».
Dans le cadre des travaux préparatoires à l’aménagement de la nationale 57 au sud de Pontarlier, la DREAL Bourgogne-Franche-Comté engage la démolition de l’ancien supermarché situé avenue de l’Armée de l’Est. L’opération se déroulera en deux temps : du 8 au 19 décembre (désamiantage et curage du bâtiment) et du 12 janvier au 21 février (démolition de la superstructure et de l’infrastructure). La circulation ne sera pas perturbée. Pour des raisons de sécurité, la zone de chantier – incluant le bâtiment et le parking côté RN57 – est clôturée et interdite d’accès 15 jours avant le début des travaux. Le parking supérieur de l’ancien supermarché restera accessible pendant toute la durée du chantier.
Les travaux de restauration et d’élargissement du pont de la Gouille, engagés par le Département du Doubs, depuis août 2025, sur la départementale 437 à Oye-et-Pallet, se poursuivront plus longtemps que prévu. Initialement programmée jusqu’au 21 novembre, la fin du chantier est désormais reportée au mercredi 24 décembre.
Cette prolongation de cinq semaines s’explique par des conditions météorologiques défavorables et des aléas techniques liés à la présence de réseaux souterrains. La circulation reste toutefois maintenue pendant toute la durée des travaux, avec un passage par demi-chaussée sous alternat régulé par feux.
Aurélien Bigo, chercheur indépendant reconnu au niveau national pour ses travaux sur la transition des transports, animera une conférence intitulée « Quelles évolutions pour nos mobilités d’ici 2050 ? ». Elle se tiendra ce mercredi 3 décembre, de 19h30 à 21h30, à la salle de l’Escale à Morteau. Il partagera son expertise et ses analyses sur l’évolution des mobilités depuis un siècle, les tendances actuelles et futures, ainsi que les opportunités et bénéfices possibles. Cette soirée est organisée par le Parc naturel régional (PNR) du Doubs Horloger, en partenariat avec la préfecture de Bourgogne-Franche-Comté, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le CPIE du Haut-Doubs.
À l’aube des élections municipales de mars prochain, Cédric Bole, le maire sortant de Morteau confirme qu’il brigue un deuxième mandat complet à la tête de la cité du Haut-Doubs. L’élu Les Républicains, qui a succédé à la députée Annie Genevard, se lance dans la campagne avec une équipe renouvelée et un projet qu’il souhaite « enraciné dans l’écoute et le dialogue ».
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
Un mandat “atypique” entre crises et transformations
Revenant sur les six dernières années, le maire reconnaît avoir traversé un mandat « particulier, débuté dans le confinement et se terminant dans la confusion », en référence à la succession de crises – sanitaire, énergétique, inflation des matières premières – qui ont frappé les collectivités. Malgré cela, il revendique un bilan « dense » : requalification des entrées de ville depuis Pontarlier, Villers-le-Lac et Montlebon, lancement du réaménagement du quartier du Tremplin, renforcement des services publics avec France Services, maintien de la radiologie, ouverture d’un cabinet médical éphémère, politiques de mobilités douces et actions de transition écologique et maîtrise de l’endettement municipal, resté stable depuis 2020.
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
Une nouvelle liste : “Énergie, Équilibre, Engagement pour Morteau”
Le maire présente une liste déjà complète, renouvelée à 50 %, paritaire, et rassemblant des profils de 32 à 74 ans. Cette équipe réunit, selon lui, « des personnes déjà engagées dans la vie locale, par leurs activités professionnelles, associatives ou individuelles ». L’étiquette politique, elle, reste secondaire dans cette campagne : si le maire assume son ancrage à droite et sa proximité avec la députée Annie Genevard, il affirme que sa liste repose d’abord sur « l’intérêt de la commune » et non sur un clivage partisan.
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
Les axes du programme : attractivité, transition écologique et services
Le projet, encore en construction, reposera sur plusieurs priorités : attractivité du centre-ville et dynamisation du territoire, renfort de l’offre culturelle, sportive et sociale , urbanisme maîtrisé pour préserver le cadre de vie, transition écologique (mobilités douces, rénovation énergétique, développement du solaire), services à la population (sécurité, santé, création d’une maison de santé pluridisciplinaire) et projets urbains, dont un nouveau parc urbain sur les rives du Doubs, près du château Pertusier. Une boîte à idées en ligne permet dès à présent aux habitants de contribuer sur de nombreuses thématiques : petite enfance, jeunesse, cadre de vie, culture, sport, économie… L’élu insiste sur la méthode de co-construction avec les habitants.
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
Une campagne annoncée comme plus disputée
Deux autres listes se sont déjà déclarées, annonçant une campagne potentiellement plus animée qu’en 2020. Le maire sortant se dit néanmoins serein : « Ce sera projet contre projet. La démocratie jouera pleinement. L’important est que l’équipe élue représente l’ensemble des Mortuaciens". La campagne est désormais lancée. Les électeurs de Morteau auront, dans les prochaines semaines, l’occasion de découvrir l’équipe et le programme, avant de trancher dans les urnes en mars prochain.
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, maire sortant LR de Morteau
Infos et liens complémentaires : www.cedricbole2026.fr