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La journée d’action sociale a pris une ampleur inattendue ce mercredi à Besançon. Dès l’aube, environ 200 manifestants se sont rassemblés au rond-point du bowling de Chalezeule pour installer les premiers barrages filtrants.

Une mobilisation croissante au fil de la journée

Les rassemblements se sont ensuite étendus vers le centre-ville, où un important blocage a eu lieu devant l’université, en soutien aux étudiants mobilisés.  Jeunes et moins jeunes se sont également rassemblés devant le lycée Pasteur. Puis les manifestants se sont rendus vers la rocade en direction de Valentin. Selon les derniers comptages communiqués sur place, près de 7.000 personnes participaient au cortège, un chiffre largement supérieur aux attentes des organisateurs. « On était déjà nombreux ce matin à 6h, mais là, avec près de 7 000 personnes, c’est la plus grosse manifestation que nous ayons connue jusqu’ici », explique le Franc-Comtois Frédéric Vuillaume.

L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume 

Une mobilisation intergénérationnelle

Le mouvement se caractérise par une grande diversité de participants : jeunes, étudiants, salariés, retraités et demandeurs d’emploi ont défilé côte à côte. Les organisateurs y voient le signe d’un ras-le-bol général face aux réformes gouvernementales. « On est exploités, ils vont de plus en plus loin parce qu’il n’y a pas de rapport de force dans la rue. Aujourd’hui, ce rapport de force, il est là », insiste M. Vuillaume.

Perspectives et suites du mouvement

Des assemblées générales doivent se tenir pour décider des suites à donner à cette mobilisation. Les manifestants espèrent maintenir la pression sur l’exécutif et se disent déterminés à poursuivre leur mouvement tant qu’aucune réponse politique ne sera apportée.

Des comparaisons avec les « gilets jaunes »

Interrogé sur une éventuelle filiation avec le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, Frédéric  Vuillaume estime que la dynamique actuelle est « plus forte » : « Cette fois, tout le monde est ensemble, et il y a beaucoup de jeunesse dans le cortège, c’est très positif », souligne-t-il.

L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume 

Depuis ce mercredi matin, la mobilisation s’organise partout en France dans le cadre de l’opération « bloquons tout ». Selon nos informations, le secteur bisontin est plutôt calme.  Le rassemblement de ce matin sur le rond-point de Chalezeule a été arrêté par les policiers.

Des mobilisations ont été recensés à hauteur du lycée Louis Pasteur et des deux sites de la faculté des lettres au centre-ville bisontin. Trois personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, à hauteur de la rue Mégevand et de la Préfecture. Des difficultés de circulation nous ont également été signalées sur l’A 36, avec des ralentissements recensés.

La Franche-Comté ne déroge pas au mouvement « bloquons tout », lancé ce mercredi 10 septembre. Environ 200 personnes se sont rassemblées ce matin, à partir de 6 heures,  à hauteur du rond-point du bowling à Besançon.

Les CRS se sont chargés de disperser les manifestants qui occupaient l’endroit. Ces derniers, composés également de lycéens et collégiens, expriment leur colère au centre-ville bisontin. Des blocages se sont également tenus devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres de Besançon.

Le groupe américain General Electric annonce la suppression de 600 postes en Europe, dont 120 en France. Le site de Belfort, spécialisé dans les turbines à gaz, est particulièrement touché avec 42 emplois supprimés. La direction opte pour une rupture conventionnelle collective (RCC), évitant ainsi le déclenchement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les fonctions support sont les plus concernées : ressources humaines, gestion de projet, services financiers et qualité.

Ce mercredi matin, à 1 463 mètres d’altitude sur les alpages des Longevilles-Mont-d’Or, la filière du Mont d’Or AOP a lancé officiellement la saison 2025-2026 de commercialisation de son emblématique fromage au lait cru. Pour marquer ce retour attendu, les dix fromageries de l’AOP et l’Office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs ont convié la presse à un petit-déjeuner au lever du jour, dans un décor grandiose sur les hauteurs du Doubs. Boîte d’épicéa, pâte fondante et terroir d’exception : le Mont d’Or, l’un des derniers fromages saisonniers de France, est disponible à la vente jusqu’au printemps.  La saison est ouverte. Le Mont d’Or est de retour sur les étals… et dans les cœurs.

Alors que le mouvement « bloquons tout » débute ce mercredi 10 janvier  contre le projet Bayrou, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA dénonce la décision de la maire de Besançon, Anne Vignot, de ne pas fermer les services municipaux.

Dans un courrier adressé à l’élu, les syndicats regrettent que « la responsabilité de la fermeture soit renvoyée aux organisations syndicales », une posture qu’ils jugent « récurrente sur les dossiers RH sensibles ». Ils rappellent que le projet gouvernemental menace le statut, la santé et les congés des agents publics, et appellent la maire à se positionner clairement aux côtés de ses agents.

Pour l’intersyndicale, « le refus de fermeture des services ne relève pas seulement d’un choix technique, mais d’un acte politique ». Elle accuse la maire d’avoir fait de sa communication sur le soutien aux agents un « effet d’annonce » dans un contexte préélectoral, et souligne que « l’arrêt du service public aurait permis de sensibiliser les usagers à l’impact concret de ces réformes ».

Invité sur France Inter ce mardi, le philosophe Raphaël Enthoven a reconnu une erreur dans sa formulation polémique sur les journalistes à Gaza : « Je n’aurais jamais dû écrire la phrase ‘Il n’y a aucun journaliste à Gaza’. » Ce mea culpa intervient après sa déprogrammation du festival Livres dans la Boucle à Besançon, motivée par des risques de troubles à l’ordre public. Enthoven sera finalement réintégré au programme.

Dans un communiqué publié mardi, la maire de Besançon, Anne Vignot, s’est dite « satisfaite » du recul du philosophe, tout en réaffirmant que sa décision initiale visait à défendre la liberté de la presse : « Cette séquence a démontré l’importance de la vigilance de chacun pour permettre qu’une démocratie vive. »

Le festival pourra ainsi renouer avec son esprit d’ouverture et de dialogue, dans la ville de Victor Hugo.

Ce mercredi soir (20h), l’ESBF retrouve le Palais des Sports pour son deuxième rendez-vous de la saison, face à Strasbourg. Après une entame manquée à Plan-de-Cuques, les Bisontines abordent ce duel avec l’envie de se racheter devant leur public.

L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue 

Un faux départ à vite effacer

Le premier match de championnat, disputé à Plan-de-Cuques, a laissé un goût amer. « La première mi-temps était de qualité, mais la deuxième n’était pas du tout à la hauteur », reconnaît l’entraîneur. Pour lui, ce revers doit rester un simple accident : « On ambitionnait beaucoup mieux, maintenant il faut repartir de l’avant. »

Un groupe revanchard et concentré

Malgré cette entrée en matière compliquée, le staff se veut confiant avant la réception de Strasbourg : « Je trouve l’équipe impliquée, piquée par ce premier match. On est prêts tactiquement et physiquement, il faut désormais que ça se traduise sur le terrain. »

Strasbourg, un adversaire en pleine progression

Le club alsacien, installé en Ligue Butagaz Énergie depuis cinq saisons, progresse à pas de géant. « C’est une équipe jeune, ambitieuse, qui ne cesse de grandir. Un adversaire robuste, à prendre très au sérieux », souligne le coach bisontin.

Un calendrier déjà chargé

Le rendez-vous face à Strasbourg ouvre une séquence intense. Après une courte trêve internationale, l’ESBF enchaînera championnat et Coupe d’Europe : « On va vivre quinze jours avec six matchs en trois semaines, dont un déplacement en République tchèque. C’est exigeant, mais ce sont aussi les périodes que les joueuses aiment : enchaîner, voyager, vivre la compétition. »

L'interview de la rédaction : Jérôme Delarue 

Rendez-vous ce soir

Le coup d’envoi sera donné à 20h au Palais des Sports de Besançon. Une belle occasion pour le public bisontin de pousser son équipe vers une première victoire qui lancerait véritablement la saison.