Un mouvement social national perturbera plusieurs secteurs ce jeudi 18 septembre, notamment les transports, l’administration et l’éducation. En Bourgogne-Franche-Comté, la circulation des trains sera fortement impactée : certains TER seront remplacés par des cars, selon les informations disponibles sur les plateformes MOBIGO et TER BFC.
Les transports seront également perturbés sur le réseau urbain Ginko. À Besançon, un rassemblement est prévu à 14h au départ de la place de la Révolution. Le cortège empruntera les rues Battant, Sarrail, des Granges, ainsi que le pont de Bregille, avant de rejoindre Chamars, où une assemblée générale se tiendra pour décider de la suite du mouvement.
Arrivé au FC Sochaux-Montbéliard à l’été 2024 en provenance de l’US Orléans, Elie N’Gatta franchit un cap important en signant son premier contrat professionnel, le liant au club jusqu’en 2028. Âgé de 19 ans, le défenseur franco-ivoirien s’est rapidement imposé chez les U19 Nationaux,. Il a également fait ses débuts en Coupe de France et en National, avec trois apparitions solides cette saison.
Un souffle de verdure s’apprête à transformer la terrasse impersonnelle du 4e étage du service de soins palliatifs du CHU de Besançon. Grâce au soutien du Fonds Phisalix et de ses mécènes, un jardin thérapeutique et sensoriel verra bientôt le jour, pensé comme un espace de réconfort pour les patients, leurs familles et les soignants.
Un lieu de vie au cœur du service
« Ici, certains patients ne peuvent plus rentrer chez eux. Ils n’ont pas toujours la possibilité de sortir à l’extérieur. Offrir un espace pour respirer, voir le soleil, entendre des oiseaux, c’est essentiel », explique le Docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon. Le projet prévoit des bacs de jardinage à hauteur de fauteuil roulant, des plantes aromatiques, une fontaine, des aménagements végétalisés et un mobilier convivial. Un espace conçu autant pour l’apaisement que pour l’introspection, dans un moment de vie où les gestes simples comptent plus que jamais.
L'interview de la rédaction : Le docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon.
Le soutien du Fonds Phisalix et des mécènes
Le chantier est estimé à 155.000 €. Ce 16 septembre, quatre mécènes – la Ligue contre le cancer, le groupe 1000, Ruggieri, Druet et Trascic – ont remis ensemble des chèques pour un total de 60 000 €, soit 60 % du financement déjà acquis. « Le mécénat n’a pas vocation à se substituer à l’Assurance maladie, mais à apporter ce supplément d’âme qui rend l’hôpital plus humain », souligne Emmanuel Luigi, directeur général adjoint du CHU. Depuis sa création en 2024, le Fonds Phisalix a déjà collecté 180 000 € et financé plusieurs projets, de la pédiatrie à la psychiatrie, en passant par l’oncologie. Le jardin thérapeutique est l’un de ses projets phares pour 2025.
L'interview de la rédaction : Jonathan Debauve, directeur de la communication du CHU Minjoz.
Un fonds en plein essor
Nommé en hommage à Marie et Césaire Phisalix, couple de médecins bisontins engagés dans la recherche et la société, le fonds s’appuie sur une dynamique collective. « Les équipes médicales, les cadres de santé et les mécènes travaillent ensemble, c’est ce qui fait la force de ce projet », insiste la direction. Parmi les initiatives à venir : un dîner caritatif organisé le 14 octobre à Besançon, en partenariat avec Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école fondée par le chef Thierry Marx. Objectif espéré : récolter 15.000 € supplémentaires grâce à un repas de gala et une vente aux enchères. Fermob, partenaire du projet, s’est également engagé à fournir du mobilier en don en nature. Pour participer à cet évènement : https://www.fonds-phisalix.fr/
Un symbole pour l’hôpital public
Au-delà des chiffres, le jardin incarne une philosophie : replacer l’humain au centre des soins. Dans un service où l’accompagnement prime sur l’acharnement thérapeutique, cet espace permettra aux patients de retrouver un peu de liberté et aux familles de créer des souvenirs précieux. « Ce n’est pas un projet de décoration, c’est une démarche profondément utile pour le bien-être des malades et de leurs proches », conclut le Docteur Nicolas Becoulet
À l’occasion de la rentrée scolaire, le syndicat FSU tire la sonnette d’alarme. Dans l’académie de Besançon, syndicats et personnels de l’Éducation nationale dénoncent un manque criant de moyens, des salaires jugés insuffisants et une pénurie persistante de remplaçants.
Une école publique « à bout de souffle »
« L’éducation est à bout de souffle », affirme Karine Laurent, co-secrétaire départementale de la FSU. Pour le syndicat, l’école publique traverse une crise structurelle : manque d’enseignants, dégradation des conditions de travail et absence de réponses adaptées pour les élèves à besoins particuliers. En cette rentrée 2025, près de la moitié des collèges et lycées de l’académie de Besançon sont touchés par des postes vacants. Selon la FSU, les difficultés de recrutement tiennent avant tout à la faiblesse des rémunérations. « Les salaires des enseignants français restent bien en deçà de ceux pratiqués dans les pays de l’OCDE », rappelle Karine Laurent. Une réalité qui, selon elle, explique en grande partie la perte d’attractivité du métier.
Résultat : l’institution recourt massivement aux contractuels. Lors de l’année scolaire 2024-2025, on comptait environ 800 enseignants contractuels sur un total de 6 300 dans le second degré. Certains enseignants sont parfois affectés dans des disciplines qui ne correspondent pas à leur formation initiale : « On a vu des professeurs d’EPS devenir enseignants de mathématiques », illustre la responsable syndicale.
L'interview de la rédaction : Karine Laurent, co-secrétaire départementale de la FSU.
Des élèves sans accompagnement adapté
Au-delà des effectifs, la question de l’inclusion des élèves en situation de handicap ou ayant des besoins particuliers reste préoccupante. Le manque d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) est dénoncé avec force. « Beaucoup d’élèves notifiés n’ont pas d’AESH à la rentrée, faute de recrutement. Et ceux qui exercent le métier sont dans une situation de précarité et souffrent d’un manque de formation » regrette la responsable syndicale. Les enseignants spécialisés, notamment les personnels des RASED dans le premier degré, manquent eux aussi cruellement, compliquant la prise en charge des élèves en difficulté.
L'interview de la rédaction : Karine Laurent, co-secrétaire départementale de la FSU.
Une urgence pour l’avenir de l’école
Face à cette accumulation de carences, la FSU demande que « le gouvernement prenne au sérieux la question de l’éducation nationale » et apporte des moyens à la hauteur des ambitions affichées. « Accueillir tous les enfants, ce n’est pas qu’un slogan. C’est une responsabilité qui nécessite des moyens humains, financiers et matériels », insiste Karine Laurent. En l’absence de mesures fortes, le syndicat redoute que l’école publique, déjà affaiblie, ne perde encore en qualité et en équité.
La RN5 est totalement fermée à la circulation, chaque nuit, jusqu’au 26 septembre, de 20h à 6h, entre le giratoire de Morbier et le carrefour dit « des Marais ». La DIR Est procède à la réfection de la couche de roulement pour le compte de l’État. Une déviation est prévue dans les deux sens.
Le Département du Jura organise, ce vendredi 19 septembre 2025, la première édition du Salon des Collectivités Territoriales, au sein de l’Hôtel du Département à Lons-le-Saunier. Ce rendez-vous inédit réunira élus, cadres territoriaux, techniciens et partenaires privés autour des grands enjeux locaux : transition écologique, attractivité, mobilités, services publics et innovation. Plus de 1000 participants et 40 exposants sont attendus pour une journée d’ateliers, de rencontres et de solutions concrètes au service des territoires jurassiens.
Une décision collégiale
Le Super Comice de Pontarlier, grand rendez-vous festif et agricole du Haut-Doubs, organisée tous les cinq ans, n’aura pas lieu en 2025. Il est reporté en octobre 2026. Réunis autour de la Ville de Pontarlier, de la Fédération des éleveurs et du Groupement de Défense Sanitaire (GDS), les acteurs du monde agricole ont pris la décision de reporter l’événement à octobre 2026. « Il n’était pas question de faire prendre le moindre risque aux agriculteurs », explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie à la ville de Pontarlier. L’épidémie touchant les élevages reste préoccupante, avec des foyers désormais situés à moins de 70 kilomètres de Pontarlier.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
L’impact sanitaire au cœur des choix
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
Un nouveau cas signalé dans l’Ain, conjugué à la période d’incubation de 21 jours et au délai d’efficacité vaccinale, a pesé lourd dans la balance. « Le feu est à l’orange, presque rouge », résume l’élu, qui a suivi les recommandation du Groupement de Défense Sanitaire de ne pas maintenir l’événement. La crainte d’une propagation lors d’un rassemblement massif a conduit à un report jugé indispensable.
Pas de récupération politique
Face aux rumeurs locales évoquant des motifs politiques, qui auraient pu influencer le maintien d’un tel évènement, Bertrand Guinchard réagit. « Jamais le politique ne prendra la main sur ce genre de décision. C’est la santé qui prime avant tout ». Et de compléter : « La Ville de Pontarlier se positionne comme un soutien aux professionnels et non comme un décideur en première ligne ».
Une fête reportée, mais pas annulée
Le Super Comice, moment de convivialité attendu par les éleveurs, leurs familles et les habitants, aurait eu une saveur particulière dans un climat d’inquiétude. « Avec une appréhension sanitaire, on ne profite pas pleinement d’un tel événement », rappelle M. Guinchard. Le rendez-vous est donc fixé au 24 octobre 2026.
Une tradition déjà éprouvée
Ce n’est pas la première fois que le Super Comice doit s’adapter aux aléas sanitaires. Déjà repoussé deux années consécutives à cause du Covid-19, il prouve une nouvelle fois sa résilience. Pour les organisateurs, cette patience renforcera d’autant plus la valeur de la fête : « Elle sera plus belle encore, avec des agriculteurs et des familles sereins et désireux de se retrouver ».
On n’avait pas vu cela depuis 2023 et les mobilisations contre la réforme des retraites, les huit grandes organisations syndicales appellent à la grève et à une manifestation ce jeudi pour dénoncer « le budget d’austérité », la réforme des retraites et les coupes dans les services publics. Des perturbations dans les transports, les administrations et l’éducation sont annoncées.
Le départ de François Bayrou et l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu n’y changeront rien. Réunis en conférence de presse ce matin, les porte-parole syndicaux départementaux ont dressé un même constat : les mesures annoncées font peser l’effort sur les salariés, alors que, selon eux, de lourdes exonérations et des dividendes continuent d’enrichir une poignée d’acteurs économiques sans contrepartie. « Ce n’est pas aux salariés de payer ce que nous n’avons pas contracté », a résumé Rachel Messous, secrétaire départementale de Force Ouvrière, en appelant non seulement à la grève le 18, mais aussi à la mobilisation dans les entreprises.
L'interview de la rédaction : Stéphane Fauconnier (UNSA)
Revendications et message politique
Les syndicats concentrent leurs revendications autour de quatre axes : l’abrogation — ou la renégociation — de la réforme des retraites, l’arrêt des suppressions de postes et du gel du point d’indice dans la fonction publique, la défense des services publics (santé, éducation, secteur médico-social) et une redistribution plus équitable des richesses. Ils dénoncent notamment, chiffres à l’appui, l’ampleur des aides publiques aux entreprises et la part des dividendes reversés aux actionnaires, arguments utilisés pour réclamer un « budget de justice sociale et environnementale ».
L'interview de la rédaction : Rachel Messous ( Force Ouvrière)
Situations concrètes à Besançon : écoles, hôpitaux, médico-social
Les représentants syndicaux ont dressé un tableau local alarmant : manque d’AESH dans les écoles, postes non remplacés dans l’éducation, suppressions de lits et tensions à l’hôpital, fragilité des structures médico-sociales. « Cette rentrée, les notifications d’accompagnement ne sont pas honorées », a alerté Karine Laurent du syndicat FSU, pointant les conséquences pour les élèves et les enseignants. Il en est de même dans le secteur hospitalier et social, où les dernières déclarations de Sébastien Lecornu sur l’implantation de maisons de santé dans les zones déficitaires suscitent la colère, compte tenu de la situation en termes de recrutement et d’emplois dans ces structures.
L'interview de la rédaction : Karine Laurent (FSU)
Organisation de la journée et perturbations attendues
Les syndicats ont dévoilé l’itinéraire du cortège traversant des lieux symboliques de la ville — place de la Révolution, Battant, Pont de Bregille, Sarrail, Préfecture— avant une dissolution en fin de parcours à Chamars. Une assemblée générale « éducation » est programmée à 10h30 le matin même, et une assemblée générale est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites. Les syndicats de cheminots seront fortement mobilisés. À Besançon, la CGT estime à « environ 30 % » le taux de grévistes du réseau de transports urbains.
Unité syndicale et stratégie
La mobilisation se veut interprofessionnelle : la présence conjointe des huit grandes organisations syndicales est présentée comme un signal fort au gouvernement et au patronat. Les responsables syndicaux appellent à la reconduction des mouvements par assemblées générales et à des actions visant « à stopper la production » pour faire plier. Ils excluent pour l’heure toute demande visant à renverser des responsables politiques — « nous sommes une organisation syndicale », précisent-ils — mais affichent une volonté de peser sur l’orientation budgétaire.
Après le 18 : vers une mobilisation prolongée ?
Les syndicats laissent la porte ouverte à la reconduction du mouvement. Tous les représentants syndicaux insistent sur l’importance de la grève comme levier : « si on arrête de produire quelques jours d’affilée, ils plient ». La journée de jeudi servira de test sur la capacité de mobilisation locale et sur l’adhésion des salariés à une mobilisation sur la durée.