Le 2 juin, à Planoise, une patrouille de police est intervenue près du collège Diderot après des jets de pétards visant la façade de l’établissement à l’entrée des élèves. Un mineur de 13 ans a été identifié comme l’auteur des tirs de mortier d’artifice, causant une blessure légère à un élève de 14 ans.
Rapidement identifié grâce aux informations du Principal, le suspect avait été exclu de l’établissement pour menaces envers une enseignante et du personnel scolaire. La police a exploité la vidéosurveillance, permettant d’obtenir une description précise de l’individu. Le 3 juin, à 6h50, le jeune a été interpellé au domicile de sa mère et placé en garde à vue. Une perquisition a permis de retrouver les vêtements portés lors des faits.
Le collégien blessé a reçu une ITT d’un jour et son responsable légal a porté plainte. L’auteur des tirs a reconnu les faits, expliquant avoir agi en représailles à sa exclusion disciplinaire, sans viser particulièrement quelqu’un. L’enquête n’a révélé aucun processus de radicalisation. À l’issue de sa garde à vue, le mineur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Jeudi, en début de soirée, la discothèque Le Teasing, située à Chalezeule près de Besançon, a été le théâtre d’une opération de sécurité routière à l’initiative de la Direction départementale des territoires et de l’association Alcool Assistance. À la tête de cette initiative, Jennifer Roussel, directrice de cabinet du préfet du Doubs, a supervisé cette campagne de sensibilisation visant à prévenir les risques liés à l’alcool au volant.
L'interview de la rédaction : Jennifer Roussel.
L'interview de la rédaction : une représentante de la de la Direction départementale des territoires du Doubs
Une action ciblée pour un public varié
Pourquoi à cette heure de la soirée ? L’objectif est d’atteindre un maximum de publics, explique Madame Roussel. « Nous avons déjà mené des opérations auprès des jeunes dans des boîtes de nuit. Ici, nous avons un public âgé de 30 à 60 ans, qui est tout aussi concerné par les enjeux de sécurité routière et de consommation d’alcool. » Les statistiques sont alarmantes : l’alcool est impliqué dans un tiers des accidents mortels sur les routes françaises, une tendance qui se vérifie également dans le Doubs. En plus d’être un facteur aggravant, il multiplie par 18 le risque d’accident lorsqu’un conducteur prend le volant sous son emprise.
Des chiffres préoccupants en 2025
Depuis le début de l’année, le département du Doubs a enregistré 12 décès sur ses routes, un bilan qui a poussé les autorités à renforcer les contrôles et les campagnes de sensibilisation. De jour comme de nuit, policiers et gendarmes mènent des actions préventives et répressives afin de réduire le nombre d’accidents mortels.
Un message bien reçu par les fêtards
Sur place, les premiers échanges avec les participants ont été encourageants. « Pour l’instant, les personnes interrogées affirment qu’elles comptent limiter leur consommation à un ou deux verres, » indique une représentante de la Direction départementale des territoires du Doubs. « Reste à voir si ces engagements ont été respectés au moment du départ ». Le fonctionnement de l’alcool dans l’organisme rappelle l’importance de la prudence. Un verre standard équivaut à un taux de 0,25 g/L de sang et met une demi-heure à être assimilé par le corps, alors qu’il faut près de deux heures pour l’éliminer complètement. Un facteur à prendre en compte avant de reprendre le volant.
Le retrait de Patrick Genre, l’actuel Maire de Pontarlier, aiguise les appétits. A moins d’un an du prochain scrutin municipal, pas moins de six listes sont possibles pour ravir la capitale du Haut-Doubs. Béatrice Gaulard, Bénédicte Hérard, Patrick Comte et Agathe Henriet, qui a assuré un dernier mandat, dans l'opposition, à Châtillon-le-Duc, dans le Grand Besançon, Bertrand Guinchard et deux autres possibles listes à gauche et au Rassemblement National sont annoncées. Si les envies semblent être nombreuses, excepté Bertrand Guinchard, qui a pris le soin d’évoquer clairement son projet devant la presse, les autres semblent balbutier dans cette compétition politique.
Si l’actuel adjoint au Maire de Pontarlier a été en capacité de proposer officiellement des soutiens et partenaires de campagne, ses éventuels opposants, parfois sans vraiment savoir ce qu’ils représentent politiquement, apparaissent isolément dans la presse locale. Ces candidatures sont elles construites et véritables, représentent-elles un collectif, sont-elles juste opportunistes, ou feront-elles « pschitt » comme celle de Pierre Simon, en 2020 ? Affaire à suivre.
L’ESBF prépare l’avenir avec cinq nouvelles recrues pour son centre de formation ! À la rentrée 2025/2026, huit jeunes joueuses composeront l’effectif, parmi lesquelles Romane Gindro, Jade Barbarin, Athéna Sornay, Lison Sibon-Valero et Taïs Vigouroux. Ces dernières évolueront en équipe Espoirs Nationale 1 et s’entraîneront régulièrement avec les professionnelles.
La diversité de leurs parcours témoigne du dynamisme du recrutement de l’ESBF. Romane, gardienne talentueuse, est déjà un pilier de l’Académie et s’illustre en équipe de France U20. Jade a été formée au club d’Orchamps-Vennes puis à Maîche. Athéna, guerrière infatigable, est arrivée en 2019 à l’ESBF pour rejoindre l’équipe U17 National. Lison, pur produit de la formation bisontine, brille par sa lecture du jeu et son leadership. Enfin, Taïs, seule joueuse venue de l’extérieur du club, arrive de Plan-de-Cuques. Elle est régulièrement appelée avec l’équipe de France A de beach handball
Ce jeudi 5 juin, le Conseil européen a acté une décision aux lourdes conséquences écologiques : le déclassement du loup du statut d'espèce « strictement protégée » à celui de « simplement protégée » dans la Directive Habitats.
Une mesure vivement contestée par les associations de protection de la nature, qui dénoncent « une décision contraire à la science et aux engagements européens ». Plusieurs ONG, dont FERUS, ont saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour en demander l’annulation.
Cette décision inquiète particulièrement en France, où la population de loups reste vulnérable. Les défenseurs de la biodiversité craignent une recrudescence des tirs, mettant en péril les efforts de cohabitation menés ces dernières années.
Pour les associations environnementales, « le déclassement du loup n’est qu’un prétexte, détournant l’attention des véritables causes du malaise agricole ». Elles alertent « sur un risque majeur pour la protection de la faune sauvage en Europe ».
Le District Doubs - Territoire de Belfort a choisi le stade Bibi-Trouttet, à Frasne, pour accueillir les finales départementales des coupes et trophées U15 et U18 garçons. Huit équipes sont attendues. Et puis, c’est aux Fins que se dérouleront ce samedi 7 juin, dans l’après-midi, les finales séniors départementales. Quatre équipes tenteront de décrocher les trophées mis en jeu. Enfin , le stade Christian Doussot de Saint-Vit accueillera ce samedi les finales régionales de la Ligue de football de Bourgogne-Franche-Comté dans les catégories U14, U16 et U18. Les rencontres débuteront à 11h.
Parvenir à faire d’un musée un lieu de vie, de transmission, de dialogue culturel : c’est le pari relevé avec brio par une classe de seconde du lycée Victor Hugo de Besançon, avec leur exposition fictionnelle "Arsène & la malle du temps", présentée au Musée des beaux-arts et d’archéologie jusqu’au 29 septembre.
Tout au long de cette année scolaire, 14 lycéens ont vécu une aventure pédagogique et humaine hors normes. Encadrés par trois enseignantes — Julie Vernier (français), Malika Souidi (physique-chimie) et Emmanuelle François (SVT) — et accompagnés par les équipes des Musées des beaux-arts et du Temps, ils ont conçu une exposition de A à Z, à la manière de véritables commissaires d’exposition. De la sélection des œuvres en réserve, à la scénographie, jusqu’à la communication grand public, ce projet a permis aux adolescents de s’approprier l’univers muséal. Mais au-delà de la prouesse pédagogique et artistique, le rôle social du projet s’impose avec force.
L'interview de la rédaction : Bertin, un lycéen qui a particpité au projet.
L'interview de la rédaction : Ludovic, un lycéen qui a particpité au projet.
Un musée à portée de tramway : une nouvelle géographie sociale de la culture
Pour une partie des élèves issus du quartier de Planoise ou de collèges périphériques, le musée du centre-ville représentait un monde à part. « Certains pensaient que ce n'était pas pour eux », confie Malika Souidi. Cette exposition leur a offert une porte d’entrée, mieux : une clef. Chaque lundi après-midi, les élèves quittaient les murs du lycée pour investir ceux du musée. En créant un cadre régulier, identifiable dans l’emploi du temps, l’institution scolaire a ouvert l’espace muséal à une appropriation en profondeur. Le projet, soutenu par la préfecture dans le cadre d’une politique d’accès élargi à la culture, assume un objectif d’inclusion sociale : croiser des profils différents, mêler des élèves de divers horizons, et faire du musée un lieu où l’on peut se retrouver, réfléchir, créer, dialoguer.
L'interview de la rédaction : Mme François
Créer ensemble pour apprendre à vivre ensemble
« On n’était pas tous d’accord, mais on a appris à faire des concessions », racontent les élèves. Si la fiction d’Arsène, adolescent découvrant une malle mystérieuse dans le grenier familial, agit comme fil rouge narratif, la véritable histoire est celle de cette classe hétérogène unie par une œuvre collective. Chacun a contribué : certains portés par l’imaginaire, d’autres par le goût des objets, d’autres encore par le travail manuel. Tous ont découvert des métiers, des savoir-faire, et surtout la puissance de la création en groupe. En sélectionnant des objets inédits des réserves, en les liant par des récits inventés, les élèves ont composé un cabinet de curiosités personnel et profondément humain. L’histoire d’Arsène devient alors une métaphore du projet lui-même : une quête identitaire, faite de croisements, de détours, de transmission intergénérationnelle.
L'interview de la rédaction : Mesdames Vernier et Souidi
Un tremplin culturel et personnel
Le projet a aussi une dimension d’orientation. En explorant les coulisses du musée, en manipulant des œuvres, en visitant les ateliers de moulage, les élèves ont découvert des métiers souvent méconnus : régisseur, restaurateur, conservateur, médiateur. Pour certains, ce fut un déclencheur : « Ce sont des choses qu'on ne fait pas dans une vie normale », résume Ludovic. Mais plus encore que des vocations, ce projet a semé des graines de confiance. Confiance en soi, dans sa capacité à créer. Confiance dans les autres, dans la richesse des échanges. Et confiance dans les institutions culturelles, lorsque celles-ci se mettent réellement à la portée des jeunes.
"Arsène & la malle du temps" est à voir jusqu’au 29 septembre au Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon. Un livret-jeu accompagne l’exposition pour prolonger la découverte et résoudre l’énigme d’Arsène.
Demain matin, la maire de Besançon, Anne Vignot, affrontera en justice le groupuscule identitaire « Némésis », suite à une série d'attaques xénophobes perpétrées par ses membres. Ce procès, qui cristallise les tensions politiques locales, est devenu un point de ralliement pour différents acteurs engagés.
Alors que l'extrême droite compte manifester sa présence, plusieurs mouvements antifascistes appellent à un rassemblement ce vendredi à 08h00 devant le Tribunal de Grande Instance de Besançon, situé au 1 rue Laurent Mégevand. L'objectif affiché : dénoncer les discours haineux et défendre une société plus inclusive.