Le Département du Jura organise, ce vendredi 19 septembre 2025, la première édition du Salon des Collectivités Territoriales, au sein de l’Hôtel du Département à Lons-le-Saunier. Ce rendez-vous inédit réunira élus, cadres territoriaux, techniciens et partenaires privés autour des grands enjeux locaux : transition écologique, attractivité, mobilités, services publics et innovation. Plus de 1000 participants et 40 exposants sont attendus pour une journée d’ateliers, de rencontres et de solutions concrètes au service des territoires jurassiens.
Une décision collégiale
Le Super Comice de Pontarlier, grand rendez-vous festif et agricole du Haut-Doubs, organisée tous les cinq ans, n’aura pas lieu en 2025. Il est reporté en octobre 2026. Réunis autour de la Ville de Pontarlier, de la Fédération des éleveurs et du Groupement de Défense Sanitaire (GDS), les acteurs du monde agricole ont pris la décision de reporter l’événement à octobre 2026. « Il n’était pas question de faire prendre le moindre risque aux agriculteurs », explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie à la ville de Pontarlier. L’épidémie touchant les élevages reste préoccupante, avec des foyers désormais situés à moins de 70 kilomètres de Pontarlier.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
L’impact sanitaire au cœur des choix
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
Un nouveau cas signalé dans l’Ain, conjugué à la période d’incubation de 21 jours et au délai d’efficacité vaccinale, a pesé lourd dans la balance. « Le feu est à l’orange, presque rouge », résume l’élu, qui a suivi les recommandation du Groupement de Défense Sanitaire de ne pas maintenir l’événement. La crainte d’une propagation lors d’un rassemblement massif a conduit à un report jugé indispensable.
Pas de récupération politique
Face aux rumeurs locales évoquant des motifs politiques, qui auraient pu influencer le maintien d’un tel évènement, Bertrand Guinchard réagit. « Jamais le politique ne prendra la main sur ce genre de décision. C’est la santé qui prime avant tout ». Et de compléter : « La Ville de Pontarlier se positionne comme un soutien aux professionnels et non comme un décideur en première ligne ».
Une fête reportée, mais pas annulée
Le Super Comice, moment de convivialité attendu par les éleveurs, leurs familles et les habitants, aurait eu une saveur particulière dans un climat d’inquiétude. « Avec une appréhension sanitaire, on ne profite pas pleinement d’un tel événement », rappelle M. Guinchard. Le rendez-vous est donc fixé au 24 octobre 2026.
Une tradition déjà éprouvée
Ce n’est pas la première fois que le Super Comice doit s’adapter aux aléas sanitaires. Déjà repoussé deux années consécutives à cause du Covid-19, il prouve une nouvelle fois sa résilience. Pour les organisateurs, cette patience renforcera d’autant plus la valeur de la fête : « Elle sera plus belle encore, avec des agriculteurs et des familles sereins et désireux de se retrouver ».
On n’avait pas vu cela depuis 2023 et les mobilisations contre la réforme des retraites, les huit grandes organisations syndicales appellent à la grève et à une manifestation ce jeudi pour dénoncer « le budget d’austérité », la réforme des retraites et les coupes dans les services publics. Des perturbations dans les transports, les administrations et l’éducation sont annoncées.
Le départ de François Bayrou et l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu n’y changeront rien. Réunis en conférence de presse ce matin, les porte-parole syndicaux départementaux ont dressé un même constat : les mesures annoncées font peser l’effort sur les salariés, alors que, selon eux, de lourdes exonérations et des dividendes continuent d’enrichir une poignée d’acteurs économiques sans contrepartie. « Ce n’est pas aux salariés de payer ce que nous n’avons pas contracté », a résumé Rachel Messous, secrétaire départementale de Force Ouvrière, en appelant non seulement à la grève le 18, mais aussi à la mobilisation dans les entreprises.
L'interview de la rédaction : Stéphane Fauconnier (UNSA)
Revendications et message politique
Les syndicats concentrent leurs revendications autour de quatre axes : l’abrogation — ou la renégociation — de la réforme des retraites, l’arrêt des suppressions de postes et du gel du point d’indice dans la fonction publique, la défense des services publics (santé, éducation, secteur médico-social) et une redistribution plus équitable des richesses. Ils dénoncent notamment, chiffres à l’appui, l’ampleur des aides publiques aux entreprises et la part des dividendes reversés aux actionnaires, arguments utilisés pour réclamer un « budget de justice sociale et environnementale ».
L'interview de la rédaction : Rachel Messous ( Force Ouvrière)
Situations concrètes à Besançon : écoles, hôpitaux, médico-social
Les représentants syndicaux ont dressé un tableau local alarmant : manque d’AESH dans les écoles, postes non remplacés dans l’éducation, suppressions de lits et tensions à l’hôpital, fragilité des structures médico-sociales. « Cette rentrée, les notifications d’accompagnement ne sont pas honorées », a alerté Karine Laurent du syndicat FSU, pointant les conséquences pour les élèves et les enseignants. Il en est de même dans le secteur hospitalier et social, où les dernières déclarations de Sébastien Lecornu sur l’implantation de maisons de santé dans les zones déficitaires suscitent la colère, compte tenu de la situation en termes de recrutement et d’emplois dans ces structures.
L'interview de la rédaction : Karine Laurent (FSU)
Organisation de la journée et perturbations attendues
Les syndicats ont dévoilé l’itinéraire du cortège traversant des lieux symboliques de la ville — place de la Révolution, Battant, Pont de Bregille, Sarrail, Préfecture— avant une dissolution en fin de parcours à Chamars. Une assemblée générale « éducation » est programmée à 10h30 le matin même, et une assemblée générale est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites. Les syndicats de cheminots seront fortement mobilisés. À Besançon, la CGT estime à « environ 30 % » le taux de grévistes du réseau de transports urbains.
Unité syndicale et stratégie
La mobilisation se veut interprofessionnelle : la présence conjointe des huit grandes organisations syndicales est présentée comme un signal fort au gouvernement et au patronat. Les responsables syndicaux appellent à la reconduction des mouvements par assemblées générales et à des actions visant « à stopper la production » pour faire plier. Ils excluent pour l’heure toute demande visant à renverser des responsables politiques — « nous sommes une organisation syndicale », précisent-ils — mais affichent une volonté de peser sur l’orientation budgétaire.
Après le 18 : vers une mobilisation prolongée ?
Les syndicats laissent la porte ouverte à la reconduction du mouvement. Tous les représentants syndicaux insistent sur l’importance de la grève comme levier : « si on arrête de produire quelques jours d’affilée, ils plient ». La journée de jeudi servira de test sur la capacité de mobilisation locale et sur l’adhésion des salariés à une mobilisation sur la durée.
Le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon présente, jusqu’au 21 septembre, l’exposition Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe-XXIe siècle). Plus de 250 œuvres et documents – dessins, carnets, partitions, vidéos – explorent les liens entre danse et écriture graphique, de la notation de Feuillet (1700) aux carnets d’Andy De Groat. Des prêts du Louvre et d’Orsay témoignent de l’histoire du ballet, quand dessiner servait à composer gestes et attitudes. L’exposition met aussi en lumière des pratiques sociales partagées, du recueil de Marie-Antoinette aux chorégraphes contemporains. Point d’orgue : la présentation d’une nouvelle version de Les Temps Tiraillés de Myriam Gourfink. Une immersion inédite dans la mémoire et l’invention de la danse.
Ce jeudi 18 septembre, de 9 h à 17 h, le parc des expositions de Besançon accueillera la 4e édition du salon Cap vers l’Emploi. Gratuit et ouvert à tous, sans rendez-vous, cet événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour toute personne en recherche d’emploi, de formation ou en reconversion professionnelle. Avec 143 entreprises présentes et plus de 1000 postes proposés, il ambitionne de répondre aux besoins des recruteurs et aux attentes des candidats.
Un contexte économique contrasté
Le bassin d’emploi de Besançon affiche un taux de chômage de 6,2 % au premier trimestre 2025, inférieur à la moyenne nationale (7,2 %), départementale (7,3 %) et régionale (6,7 %). Pourtant, les tensions de recrutement persistent, notamment dans certains secteurs clés, tandis que de nombreux habitants restent confrontés à la précarité. Face à ce paradoxe, Grand Besançon Métropole (GBM), en partenariat avec l’État, la Région, le Département du Doubs et le service public de l’emploi, multiplie les actions pour rapprocher candidats et employeurs.
Un salon inclusif et innovant
Cette 4e édition du salon innove avec l’accueil d’une étape de l’Apec Tour, dédiée aux cadres, jeunes diplômés et porteurs de projets. Une opportunité pour diversifier les profils et enrichir l’offre du salon, tout en conservant son ADN : un événement accessible à tous, quels que soient l’âge, le diplôme ou le parcours. Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes en quête d’un premier poste, salariés en reconversion ou seniors : chacun trouvera un espace adapté pour rencontrer directement les employeurs et bénéficier de conseils personnalisés.
Un programme riche et ciblé
En parallèle des rencontres et entretiens, plusieurs ateliers pratiques sont proposés :
Des objectifs communs et ambitieux
Le salon Cap vers l’Emploi s’inscrit dans une démarche collective, mobilisant entreprises, branches professionnelles et institutions locales. Les priorités : favoriser l’accès à l’emploi et à la formation pour tous, répondre aux besoins des secteurs en tension et assurer un accompagnement personnalisé des candidats. Avec plus de 130 exposants et plus de 1000 postes à pourvoir, cet événement illustre la volonté commune de concilier attractivité économique et inclusion sociale, et de bâtir un avenir professionnel durable pour les habitants du territoire.
Dans une tribune engagée, Benoit Vuillemin, maire de Saône et commerçant, appelle à la création d’un « Ministère de la Consommation et du Pouvoir d’Achat ». Face à la montée des prix et aux inquiétudes croissantes des Français, il plaide pour un regroupement des compétences aujourd’hui dispersées : logement, énergie, alimentation, commerce, artisanat et fiscalité.
« Le pouvoir d’achat n’est ni de gauche ni de droite, il est au cœur du pacte républicain », écrit l’élu, qui alerte sur le risque d’une nouvelle fracture sociale. Il propose une approche transversale et concrète pour répondre aux besoins vitaux des ménages, et invite le gouvernement à faire de la vie quotidienne une priorité nationale.
Un appel lancé, à Sébastien Lecornu, Gabriel Attal, Bruno Le Maire et Emmanuel Macron, sans arrière-pensée partisane, mais avec la conviction qu’il faut « réinventer nos priorités politiques » pour éviter une crise de la consommation aux conséquences majeures.
Après avoir signé son premier contrat pro et participé à la préparation estivale avec l’équipe première du FCSM, Lamine Touré rejoint le FC Montlouis en National 2 pour la saison 2025-2026. Un prêt stratégique pour gagner du temps de jeu et poursuivre sa progression.
Jusqu'au 13 octobre, les frontaliers en Suisse affiliés à l’Assurance maladie française doivent déclarer leurs revenus sur https://www.urssaf.fr/accueil.html . Cette démarche est indispensable pour le calcul des cotisations maladie.
En 2023, 152 000 travailleurs frontaliers résidaient en France, dont 31 400 dans le Doubs, 6 700 dans le Jura et 4 000 dans le Territoire de Belfort. Un guide et un tutoriel sont disponibles en ligne pour accompagner les usagers.
Plus d’infos : https://www.urssaf.fr/accueil.html