Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les ronds-points ont été occupés à Lons le saunier et Dole. On s’est rassemblé à Saint-Claude, Pontarlier et Besançon. On a enregistré entre 300 et 500 personnes à Saint-Claude. Ils étaient 500 à Pontarlier et plus de 5000 à Besançon. Dans la capitale comtoise, un rassemblement est prévu en fin d’après-midi devant la permanence du sénateur Jacques Grosperrin. Les manifestants seront jeudi matin devant la permanence du député de la majorité présidentielle Eric Alauzet.
L'interview de la rédaction / Rachel Messousse (FO)

Un rassemblement s’est tenu ce mercredi matin à Ornans. L’intersyndicale s’est positionnée à hauteur du rond-point de la Truite avant de manifester en ville. Mouvement auquel ont participé les salariés d’Alstom et Guillin emballages. Malgré les avancées du projet de loi au parlement, l’intersyndicale appelle à la poursuite de la mobilisation. Les collectifs mobilisés refusent sa mise en application. Ils demandent la fin du mépris de la démocratie par le gouvernement et rappelle que 75% de la population française est majoritairement opposée à cette réforme
L'interview de la rédaction / Julien Juif (Solidaires)

Depuis une quinzaine de jours, le CHU Minjoz, à Besançon, dispose d’un nouveau robot dédié à la chirurgie de l’oreille. Le site bisontin est le premier centre hospitalier universitaire du quart nord-est de la France à être équipé de cet outil. A la fin de l’année 2022, seulement dix robots identiques étaient installés en France. Ce plateau technique de pointe est notamment utilisé pour la pose d’implants, qui permettent à certaines personnes atteintes de surdité d’avoir un meilleur accès au son. Il est également utilisé pour la pose de prothèses ou encore comme support à l’endoscope, pour avoir un meilleur champ de vision lors d’une intervention.
Le coût d’une telle installation est estimé à 400.000 euros. Equipé d’un joystick, de trois bras et d’un écran pour visualiser l’intervention, le robot est piloté à distance par le professionnel. La dextérité est meilleure et la sécurité est plus grande pour le patient. La maîtrise des actes est plus assurée et certains désagréments sont plus facilement évités.
Cette technologie devrait encore progresser. D’ailleurs, le Professeur Laurent Tavernier travaille actuellement, avec d’autres chercheurs du laboratoire bisontin FEMTO-ST, sur le développement d’un micro-robot pour détecter et traiter, par pulvérisation laser, une pathologie de l’oreille moyenne, autour des osselets.
L'interview de la rédaction / le Professeur Laurent Tavernier, chef du service ORL, audiophonologie, chirurgie cervico-faciale
A Besançon. La piscine Lafayette proposera une chasse au trésor le samedi 25 mars, à partir de 13h30. L’objectif est de faire découvrir les lieux sous un angle nouveau. L’animation, d’une durée comprise entre 1h et 1h30, s’adresse à des équipes de 3 à 5 personnes, présence d’un adulte obligatoire.
Pour participer, les équipes devront s’inscrire au préalable via la billetterie disponible
exclusivement en ligne en choisissant l’horaire qui leur convient (créneau à respecter afin de ne pas impacter les équipes suivantes). A leur arrivée, un nom d’équipe leur sera demandé.
Niveau : 6 ans et plus, certaines parties du parcours nécessitent de se sentir à l’aise dans l’eau. Tenue de bain habituelle (maillot et bonnet) exigée. Tarif unique : 20,50 € par équipe.
Pour s'inscrire : https://piscines-patinoire-besancon.horanet.com/shop/category/piscine-la-fayette-activites-12
Sébastien, un habitant de Clairvaux-les-Lacs et un groupe de parents viennent de lancer le collectif « Sauvons nos classes ». Tout a commencé avec l’annonce, par l’inspection académique du Jura, de la fermeture de deux classes, à la rentrée prochaine, au collège de Clairvaux. De douze classes, il y a encore deux ans, l’établissement scolaire basculera à huit en septembre prochain. Soit plus que deux classes par niveau. C’est bien la baisse de la qualité de l’enseignement qui est redoutée.
Plus globalement, les militants de ce collectif dénoncent les moyens alloués par l’état à l’éducation. Notre interlocuteur explique qu’entre 2022 et 2023, « 144 millions d’euros » ont disparu du budget de l’éducation nationale. Ce qui correspondrait à 3000 postes d’enseignants en moins. « Il faut se mobiliser pour que notre éducation nationale reste de qualité, avec un accueil et un enseignement de qualité » explique Sébastien. Et de poursuivre : « si on diminue constamment les budgets, on va finir par avoir un enseignement de piètre qualité ».
Les personnes désireuses de participer à cette mobilisation sont invitées à rejoindre le mouvement et à participer au rassemblement qui se tiendra ce samedi 18 mars, à 11h, devant le collège de Clairvaux-les-Lacs. D’autres actions suivront. Le collectif veut défendre l’éducation et en profiter également pour s’opposer au projet de carte scolaire qui s’annonce, pour la rentrée prochaine, dans le Jura.
L'interviex de la rédaction : Sébastien, un des respondables du collectif
Le député du Doubs Laurent Croizier, président du groupe « Ensemble Bisontins » au conseil municipal de Besançon vient d’adresser un courrier à Anne Vignot, maire de Besançon pour dénoncer « les manquements répétés au respect du règlement intérieur et du droit lors des séances du conseil municipal ». Il demande l’organisation d’une conférence des présidents des groupes d’élus « afin de résoudre ces dysfonctionnements ».
Malgré une nette domination durant une bonne partie de la rencontre, le BesAC n’a pas tenu la distance hier soir face à Toulouse dans le cadre de la 2è journée en poule médiane, qualificative pour les play-offs de nationale 1. Les Bisontins se sont inclinés sur le score de 74 à 80 sur leur parquet des Montboucons.
Plus de peur que de mal à Dole, dans le Jura. Hier, avant 18h, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour une odeur de fumée dans une salle de sport, Avenue Jacques Duhamel. Une cinquantaine de personnes ont été évacuées. Sur place, les soldats du feu n’ont relevé aucun incident particulier. Après les reconnaissances d’usage, le public a pu réintégrer le bâtiment.
Ce mardi, Ludovic Durand, le secrétaire national Force Ouvrière police municipale, le syndicat majoritaire de la profession, est venu à la rencontre des policiers municipaux bisontins. On a parlé de la réforme des retraites, qui ne passe pas, et de la situation bisontine.
L’armement des policiers municipaux, que les différentes majorités ont toujours refusé, et le nouveau projet de service, que prépare la Maire sont décriés. Pour les locaux, comme le représentant national, la délinquance est telle que les tasers d’aujourd’hui ne sont plus adaptés aux réalités du terrain. Ces armes ne sont plus suffisantes pour protéger les policiers en exercice et leur permettre d’assurer leur mission de protection de la population. « Un homme dangereux est activement recherché à Besançon. Comment voulez-vous vous mesurer à lui sans équipement adéquat » pointe l’assistance. A ce sujet, une délégation devrait rapidement solliciter une rencontre auprès d’Anne Vignot pour échanger sur ce point.
Un projet de service qui divise
L’autre point d’achoppement concerne le nouveau projet de service, qui devrait être décliné en septembre prochain. La suppression du service VTT et la réorganisation des secteurs couverts, qui aura un impact sur les rythmes de travail des agents, sont contestés. « Nous allons perdre également en présence sur le terrain et en relations humaines » expliquent-ils. Dénonçant cette situation, deux policiers sont sur le départ. D’autres devraient suivre. A cela s’ajoutent les conditions salariales, l’absence de primes et les recrutements qui se font désirer. « Dans ces conditions, comment voulez-vous intéresser les jeunes et renforcer les effectifs ? » explique un représentant syndical. Aujourd’hui, la moyenne d’âge de la police municipale est d’environ 50 ans. 46 policiers, tous services confondus, composent l’effectif local. Il en faudrait trois fois plus.
L'interview de la rédaction / Ludovic Durand