Le BesAC se déplace ce vendredi soir à Lyon pour affronter LyonSO, toujours en quête d’une première victoire après quatre défaites frustrantes. Une lueur d’espoir subsiste cependant : le match perdu au Havre lors de la première journée (72-70) pourrait être transformé en victoire sur tapis vert, en raison d’une erreur administrative concernant la qualification d’un joueur havrais. L’appel est en cours, la décision attendue d’ici fin octobre.
En attendant, les Bisontins devront composer sans leur Américain Fred Thomas, ménagé pour une douleur aux ischios, tandis que David Hook jouera diminué par un genou douloureux. Quentin Hanck effectue son retour, mais manquera de rythme.
Face à une équipe de LyonSO désireuse de réagir après deux revers, le coach Laurent Kleefstra fixe la feuille de route : « Répondre à la densité physique, tenir le rebond défensif et faire preuve de plus d’agressivité offensive. » Objectif : enfin débloquer le compteur et relancer la dynamique. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.
Créée en 2018 à la suite d’un drame, l’association Casques Bleus France accompagne aujourd’hui les chefs d’entreprise en difficulté, qu’il s’agisse de problèmes économiques ou de détresse psychologique. Sa présidente, Caroline Debouvry, revient sur l’origine du dispositif, son mode d’action et la nécessité d’une écoute bienveillante envers les dirigeants souvent isolés.
Une association née d’un drame et d’une promesse
« Tout a commencé par un drame », confie Caroline Debouvry. Avant même la création officielle de Casques Bleus France, des chefs d’entreprise bénévoles avaient accompagné un dirigeant pour redresser sa société. L’entreprise avait retrouvé la stabilité, mais quelques mois plus tard, son dirigeant s’est suicidé. « On s’est demandé ce qu’on n’avait pas fait, mal fait… Et on s’est dit : plus jamais ça. ». De cette tragédie est née une conviction : aider les chefs d’entreprise, c’est aussi veiller à leur santé mentale.
L'interview de la rédaction : Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.
Une aide globale pour les entreprises et leurs dirigeants
Le dispositif repose sur une double approche : le redressement de l’entreprise et le soutien du dirigeant. Basée à l’origine dans le Nord Franche-Comté, l’association s’est progressivement étendue. Depuis janvier 2024, elle est également implantée dans le Doubs, avec la volonté de se développer sur tout le territoire national. Concrètement, l’accompagnement débute toujours par un appel volontaire du dirigeant. « C’est une démarche essentielle », souligne Caroline Debouvry. Ensuite, un binôme de bénévoles — toujours deux chefs d’entreprise — se déplace sur le lieu de travail pour écouter, comprendre et aider à poser un diagnostic. « On écoute beaucoup, on fait parler, on analyse les difficultés et on aide à poser des hypothèses, mais on ne fait jamais à la place du dirigeant. »
Des difficultés économiques… mais aussi humaines
Les raisons d’un appel sont multiples : problèmes de trésorerie, gestion RH compliquée, relations tendues avec les administrations ou encore usure personnelle. « On a eu récemment un dirigeant dont la société avait une cotation de 16 sur 20, mais il nous a dit : “J’en ai marre, j’ai plus envie.” » C’est pourquoi, à chaque rencontre, une question revient invariablement : « Et vous, comment allez-vous ? ». Cette simple phrase est devenue le socle de l’intervention des Casques Bleus. L’association travaille en lien avec Apesa, un réseau national qui propose jusqu’à cinq séances gratuites avec un psychologue local pour les dirigeants en détresse.
L'interview de la rédaction : Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.
Des bénévoles engagés, tous issus du monde de l’entreprise
Les Casques Bleus comptent aujourd’hui une communauté de chefs d’entreprise bénévoles, formés à l’écoute et à la prévention. Certains viennent aussi du monde bancaire ou du conseil. Grâce à l’agrément d’État “Groupement de Prévention Agréé (GPA)”, l’association peut travailler en toute transparence avec les institutions, les banques ou les experts-comptables des entreprises suivies. L’objectif : rétablir le dialogue entre les acteurs et rompre l’isolement du chef d’entreprise.
L'interview de la rédaction : Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.
Une aventure humaine avant tout
Chaque dossier est différent : certains se résolvent en un simple appel, d’autres demandent un an d’accompagnement. Mais une chose ne change jamais : « On n’abandonne jamais un dirigeant en route. Caroline Debouvry insiste sur la force du collectif : « C’est une aventure humaine incroyable. On donne beaucoup, mais on reçoit mille fois plus ». L’association, entièrement bénévole, cherche en permanence de nouveaux membres prêts à donner un peu de leur temps pour soutenir les dirigeants fragilisés.
En savoir plus :
Plus d’information sur : https://casquesbleusnfc.fr/
Tel : 07.62.68.19.77
Il est resté en détention pendant 111 jours en Iran. Soit près de 4 mois dans une prison du régime iranien qui l'accusait d'espionnage. Le franco-allemand Lennart Monterlos, dont la famille est installée à Besançon, a été libéré. Son retour en France s'est déroulé en toute discrétion hier matin, à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle
Ce samedi 11 octobre, le monde associatif se mobilisera partout en France pour alerter sur les menaces qui pèsent sur ses missions et ses emplois. À Besançon, où plus de 7 000 salariés travaillent dans des associations locales, la députée écologiste du Doubs Dominique Voynet appelle à « entendre le cri d’alerte » et à éviter « un plan social silencieux ».
Les associations jouent un rôle crucial dans l’accompagnement social, la culture, le sport, l’environnement et la solidarité. Mais la baisse des subventions et les retards de financement fragilisent leur action. À l’échelle nationale, l’emploi associatif représente plus de 10 % de l’emploi privé.
Alors que le bénévolat recule et que les collectivités font face à des contraintes budgétaires inédites, les associations demandent un soutien urgent pour continuer à faire vivre le lien social.
Ce jeudi 9 octobre, vers 21h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Ougney-Douvot pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger ayant effectué plusieurs tonneaux. Parmi les trois occupants, un homme de 30 ans, piégé dans l’habitacle, a été désincarcéré, tandis qu’un autre, âgé de 59 ans, a pu sortir seul. Le troisième occupant avait quitté les lieux avant l’arrivée des secours. Les deux victimes, présentant des blessures légères, ont été transportées au CHU Minjoz à Besançon. La gendarmerie et le maire étaient présents sur place également.
Ce week-end, Sellières accueille la 39e Fête de la Pomme, un rendez-vous incontournable dans le Jura. Plus de 120 exposants investiront le centre du village, avec au programme : marché artisanal, animations musicales, village médiéval, et les incontournables huîtres et moules venues de Normandie. Cette année, les Cités de Caractère de Bourgogne Franche-Comté seront mises à l’honneur dans un espace dédié. Une fête conviviale et gourmande à découvrir les 11 et 12 octobre.
Ce jeudi 9 octobre, vers 11h45, un accident impliquant deux véhicules s’est produit sur la départementale 683, route de Novillars, à Vaire. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rapidement. Le bilan fait état de deux victimes non incarcérées : une femme de 58 ans, légèrement blessée, a été transportée au CHU Minjoz ; un homme de 71 ans, indemne, a été laissé sur place.
Ce jeudi, vers 16h30, un accident s’est produit entre deux voitures et une moto de la gendarmerie à l’angle Fontaine-Écu, boulevard Churchill. Trois personnes ont été prises en charge : une femme de 54 ans et un militaire de 38 ans, blessés légèrement, ont été transportés au CHU Minjoz. Le conducteur du second véhicule est indemne.