Pour sa toute première édition, Le forum de l’engagement, organisé par la Préfecture du Doubs, a rassemblé ce mercredi, au Grand Kursaal de Besançon, associations, services publics et armées autour d’un objectif commun : faire découvrir aux jeunes et au grand public les multiples voies de l’engagement, qu’il s’agisse de carrières professionnelles ou de bénévolat.
L'interview de la rédaction : Vincent Boutonnat, chef du service interministériel de défense et de protection du Doubs à la Préfecture du Doubs.
Un forum inédit consacré aux vocations
Organisé en accès libre — jeunes le matin, grand public l’après-midi — l’événement se veut un véritable temps d’échange, de discussion, d’information et de réflexion sur l’avenir de chacun et son projet personnel ou professionnel. « À ma connaissance, c’est la première édition, le premier temps où plusieurs associations viennent se réunir », explique Vincent Boutonnat, chef du service interministériel de défense et de protection du Doubs à la Préfecture du Doubs. L’ambition est claire : rendre visibles des métiers et des missions souvent méconnus.
Des acteurs habituels comme la Croix-Rouge côtoyaient ainsi des structures moins connues du grand public : sauveteurs nautiques, protection civile, associations spécialisées… L’objectif était aussi de répondre à une réalité préoccupante : Le modèle français de la protection civile, qui repose beaucoup sur le bénévolat, cherche de nouvelles personnes, jeunes ou moins jeunes, désireuses de s’investir et de donner de leur temps.

Un rendez-vous qui pourrait s’inscrire dans la durée
Fort de l’enthousiasme observé tout au long de la journée, l’organisateur pourrait y donner une suite : « Si le succès est au rendez-vous et si le public est satisfait, pourquoi ne pas monter en gamme ? » explique l’organisateur. Les établissements scolaires ont joué un rôle essentiel dans cette première édition. Plusieurs collèges de l’agglomération de Montbéliard et du Haut-Doubs ont fait le déplacement, grâce au soutien actif de l’Éducation nationale.
Les jeunes au cœur de l’événement
Dès le matin, les allées du forum se sont remplies de jeunes gens venus chercher des réponses pour leur orientation. Les conférences, notamment celle consacrée au sauvetage nautique, ont fait salle comble. Pour de nombreux jeunes présents, cette journée représente une opportunité rare de rencontrer des professionnels. Léa (14 ans), scolarisée au collège Proudhon, salue une initiative qui « permet de découvrir des métiers qu’on ne connaissait pas ». Elle confie être venue chercher des pistes pour son orientation. Adam estime être là « pour se faire des idées » sur des métiers qu’il n’avait jamais envisagés. Quant à Mohamed, il reconnaît ne pas avoir d’idée précise de carrière mais se dit intéressé par des métiers comme « sauveteur » ou ceux liés à la défense. Enfin, Thomas, (14 ans) apprécie la possibilité de parler directement aux professionnels : « C’est bien de découvrir les diplômes qu’on peut faire, par exemple pour devenir maître-nageur sauveteur. »
Interviews de jeunes participants
Quand les vocations se confirment
Pour certains élèves, ce forum confirme un choix. Pierre, élève de 3e, scolarisé à Mouthe, se projette déjà avec conviction : « J’aimerais bien devenir officier dans l’armée de Terre. Je suis venu chercher des informations sur la vie militaire. Le forum a répondu à mes attentes. ». Il a notamment pu échanger avec les parachutistes et d’autres représentants des forces armées.

Un premier bilan prometteur
Si les stands des institutions traditionnellement attractives — armées, sécurité, gendarmerie — ont connu un franc succès, les organisateurs se félicitent aussi de l’intérêt suscité par des secteurs moins visibles, comme le sauvetage nautique ou la protection civile. « C’est dur de faire un bilan dès maintenant, mais la présence des jeunes, leurs questions, leur curiosité montrent que cette initiative a du sens », souligne M. Boutonnat. « Si, ne serait-ce qu’une seule personne trouve une vocation aujourd’hui, c’est déjà une réussite. Mais je pense qu’il y en aura plus d’une » conclut-il.
Ce mercredi matin, vers 8h30, deux génisses en difficulté ont mobilisé les secours dans un secteur escarpé à Saint-Claude. Alertés par le CODIS 39, les sapeurs-pompiers du Doubs et les sauveteurs animaliers du SDIS 25 sont intervenus. Effrayés à l’arrivée des secours, les animaux ont dévalé une pente et traversé une rivière avant d’être endormis par fusil hypodermique.
Ce matin, un feu s’est déclaré dans une cellule de la maison d’arrêt de Besançon, située 5 rue Louis-Pergaud. Les surveillants pénitentiaires ont rapidement maîtrisé le sinistre à l’aide de deux extincteurs. Neuf personnes ont été incommodées par les fumées : un détenu et huit surveillants. Toutes ont été examinées à l’unité de soins de l’établissement. Un détenu de 36 ans et un surveillant de 25 ans ont été transportés au CHU Minjoz. La police nationale était sur place.
Ce matin, vers 6h45, un feu de cheminée s’est déclaré dans une habitation située 5, rue de la salle des fêtes à Boujailles. Le sinistre a touché l’ensemble du conduit et une poutre maîtresse. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont mobilisé une lance pour maîtriser l’incendie et procédé à des opérations de dégarnissage. Des experts en risques bâtimentaires ont été dépêchés sur place. Des étais ont été posés sur les poutres porteuses pour sécuriser la structure.
Ce matin, vers 10h30, à la Cluse et Mijoux, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour un chauffeur bulgare de 58 ans retrouvé inconscient dans son camion, au 11 hameau Le Frambourg. Classée blessée grave, la victime a été médicalisée sur place avant d’être héliportée par Dragon 25 vers le CHU Minjoz. La gendarmerie nationale était présente sur les lieux.
Près d’une centaine de policiers, gendarmes et douaniers français et suisses ont été mobilisés ce mercredi dans le cadre d’une vaste opération de contrôle transfrontalier menée simultanément sur dix points situés entre le Territoire de Belfort et le département du Jura. Une démonstration concrète de la coopération policière franco-suisse, déjà très active au quotidien.
Une opération d’envergure sur dix points de passage
Pilotée depuis le Centre d’information et de commandement de la police nationale du Doubs à Besançon, l’opération a réuni l’ensemble des forces engagées : police nationale, gendarmerie, douanes françaises, mais aussi polices cantonales de Neuchâtel et du Jura ainsi que les douanes françaises. Au total, 90 agents ont été déployés sur le terrain dans des patrouilles mixtes, avec un objectif clair : contrôler les flux pour détecter des faits de contrebande, des trafics (stupéfiants, cigarettes), des fraudes documentaires ainsi que d’éventuels mouvements migratoires irréguliers. « C’est une opération concrète, dont nous avons déjà les premiers résultats avec des interpellations », explique Laurent Perraut, le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs. « Nous nous entraînons, mais nous travaillons aussi en situation réelle. »
Un exercice… mais surtout du réel
Pour les autorités françaises comme suisses, ces opérations servent autant d’entraînement que d’action opérationnelle. Les équipes mobilisées procèdent à des contrôles de personnes, de véhicules, de coffres, et utilisent des moyens spécialisés : équipes cynophiles, spécialistes de la fraude documentaire, drones d’observation ou encore moyens aériens. « On met en commun toutes les expertises possibles », souligne Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise. « Cela nous permet de nous entraîner à collaborer pour être prêts à réagir ensemble en cas d’urgence".
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs
Des enjeux de sécurité partagés
La frontière franco-suisse, longue de 180 kilomètres sur ce secteur, est traversée chaque jour par 30 000 travailleurs frontaliers. Un flux massif, qui nécessite une vigilance permanente. Les deux pays sont confrontés à des problématiques sécuritaires similaires. "Du côté suisse, la flambée du prix de l’or accroît la pression criminelle sur les manufactures horlogères de l’Arc jurassien" explique M. Keller. Et de poursuivre : « Des bandes organisées peuvent être tentées de mener des effractions ou des braquages ». Des échanges d’informations, des enquêtes conjointes et des contrôles mixtes sont déjà menés quotidiennement. L’opération du jour illustre cette coopération « excellente », selon les responsables, et indispensable pour anticiper les risques.
L'interview de la rédaction : Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise
Un modèle de coopération transfrontalière
Sur le terrain, policiers, gendarmes et douaniers français travaillent côte à côte avec leurs homologues suisses. Un fonctionnement rodé qui permet d’agir avec réactivité des deux côtés de la frontière. « Nous partageons beaucoup de thématiques de sécurité. Cette collaboration quotidienne est essentielle », rappelle le responsable français. « La présence conjointe sur des opérations comme celle-ci renforce encore notre capacité à agir ensemble. » Les premiers bilans de l’opération — interpellations et infractions relevées — confirment son efficacité. Mais au-delà des résultats immédiats, les forces engagées y voient surtout une consolidation de leur capacité d’intervention commune.
La DIR Est procède ce mercredi, de 9h à 16h, à l’abattage d’arbres dangereux sur la nationale 57, au niveau de l’échangeur n°52 de la zone idustrielle Valentin. La bretelle d’entrée vers Besançon sera fermée durant l’intervention. Une déviation est prévue via l’échangeur n°51 (RD1). Prudence recommandée aux usagers.
Portée par le CHU Minjoz, l’étude INFLAMA révèle que les implants mammaires en silicone, même intacts, peuvent déclencher une inflammation chronique des tissus. Menée auprès de 43 patientes opérées dans le service de chirurgie plastique, l’analyse montre une activation immunitaire marquée et une dérégulation de gènes liés à des maladies inflammatoires comme le lupus.
Ces travaux, publiés dans la revue Biomaterials, associent le CHU de Besançon, l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M/CNRS/UHA) et la Tumorothèque régionale. Ils soulignent la nécessité d’un suivi rigoureux des porteuses d’implants et d’une réglementation renforcée.