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Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mardi en fin d’après-midi, vers 17h,  pour un feu de voiture à Morteau. À leur arrivée, le véhicule était entièrement embrasé et accolé à la façade du bâtiment de la Poste, situé grande rue. Grâce à la mise en œuvre rapide d’une lance à incendie, les secours ont pu contenir le sinistre et éviter sa propagation à la structure. La Gendarmerie nationale était présente sur les lieux.

 

À peine arrivée à Besançon, Delphine Gauthron, commissaire de police et nouvelle directrice interdépartementale adjointe de la police nationale du Doubs, expose ses priorités. Originaire de Dole, elle connaît bien la région, mais revient après près de vingt ans passés en Île-de-France, essentiellement au sein de services de renseignement et dans plusieurs circonscriptions de sécurité publique.

Un parcours entre renseignement et sécurité publique

Entrée dans la police après avoir obtenu le concours d’officier en 2016, Delphine Gauthron a effectué ses premiers stages au commissariat de Besançon avant d’être affectée pendant dix ans dans un service de renseignement en région parisienne. Elle réussit ensuite le concours interne de commissaire et dirige successivement les circonscriptions de Puteaux puis de Neuilly-sur-Seine, avant de revenir trois ans en service de renseignement. Aujourd’hui, elle retrouve la région Bourgogne-Franche-Comté, où elle souhaite s’inscrire dans la durée, tout en reconnaissant que la carrière d’un commissaire implique une mobilité régulière.

Narcotrafic : une mutation du phénomène, une réponse qui s’adapte

La lutte contre le narcotrafic constitue son premier axe prioritaire. Si les points de deal traditionnels ont fortement diminué, la commissaire observe une évolution du trafic vers des modes plus mobiles et plus discrets : voitures utilisées comme points de stockage, livreurs type “Ubershit”, messageries cryptées, commande via Snapchat ou Telegram, plateformes cachées, voire dark web. « Les délinquants ont parfaitement intégré l’angle virtuel. Le trafic est devenu immatériel mais omniprésent ».  Pour répondre à cette mutation, la police forme désormais des enquêteurs spécialisés en cybercriminalité, capables de travailler sur les messageries chiffrées, les plateformes anonymes et les flux logistiques. Les efforts se concentrent d’abord sur les filières et les réseaux, car identifier les consommateurs dans ce contexte très diffus est de plus en plus complexe.

Sécurité du quotidien : cambriolages, agressions et tranquillité publique

Deuxième priorité : préserver la sécurité du quotidien et la qualité de vie des Bisontins. Selon Delphine Gauthron, Besançon reste une ville « agréable à vivre », et la délinquance de voie publique y demeure à un niveau raisonnable comparé à d’autres secteurs de l’Hexagone. Les efforts se concentrent sur : les atteintes aux personnes (agressions, violences) les atteintes aux biens (vols à l’arraché, cambriolages) et la présence sur l’espace public

Violences intrafamiliales : poursuivre les efforts et libérer la parole

La commissaire souligne également l’importance du travail sur les violences faites aux femmes, un domaine qu’elle qualifie de « prioritaire ». Elle souhaite poursuivre les actions de prévention, d’accompagnement et de communication, afin de favoriser la libération de la parole et d’améliorer la prise en charge des victimes.

Cybercriminalité : une montée en puissance inévitable

Internet est désormais au cœur d’une grande partie des infractions, du narcotrafic à la pédopornographie. La police nationale développe donc des groupes spécialisés en cyber-enquêtes, capables de traiter des dossiers complexes. Dans le Doubs, la montée en puissance est en marche : les effectifs formés sont encore limités, mais la création d’une véritable cellule dédiée est prévue.

Des effectifs renforcés, un défi logistique

Le département du Doubs compte aujourd’hui environ 700 agents, un effectif en hausse.
Cette progression pose toutefois des défis immobiliers : les locaux bisontins sont devenus insuffisants et un travail est en cours avec la préfecture pour trouver des solutions temporaires

Conclusion

Entre narcotrafic en mutation, montée de la cybercriminalité et nécessité de protéger la tranquillité publique, Delphine Gauthron arrive à Besançon avec une feuille de route dense et clairement définie. Sa priorité : protéger les habitants, s’adapter aux nouveaux modes d’action des délinquants et renforcer les compétences technologiques des forces de l’ordre, tout en maintenant une présence visible et efficace sur le terrain.

En Bourgogne Franche-Comté, jusqu’au 29 novembre, le festival « Les Petites Fugues » fête sa 24e édition avec près de 100 rencontres littéraires . Quinze auteurs francophones, venus de France, de Belgique ou de Suisse, vont à la rencontre de publics variés : écoles, hôpitaux, EHPAD, prisons, mais aussi médiathèques et associations. Objectif : retisser le lien entre lecteurs et littérature, en favorisant des échanges directs et vivants. Pour tout savoir sur cet évènement : https://www.lespetitesfugues.fr/

Gros coup dur pour Valentin Revoy, blessé samedi lors du match de Coupe de France face au FC Sochaux-Montbéliard. Le milieu de terrain a été victime d’une rupture des ligaments croisés, une blessure sérieuse qui nécessite une longue indisponibilité. Ce joueur combatif et apprécié pour son engagement sur le terrain devra observer plusieurs mois de repos avant d’envisager une reprise. Le club, ses coéquipiers et les supporters lui adressent tout leur soutien.

Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, le Département du Jura renouvelle son engagement pour l’inclusion. Ce jeudi 20 novembre, sept duos seront constitués pour le DuoDay : une journée d’immersion dans les services de la collectivité entre agents et personnes en situation de handicap. Objectif : encourager la rencontre, bousculer les idées reçues et ouvrir des voies vers l’emploi. Une initiative concrète pour un service public plus accessible et plus humain.

Ce mardi 18 novembre, dans le cadre de la journée contre la précarité énergétique, la Ville de Besançon, Grand Besançon Métropole et la Maison de l’Habitat du Doubs s’associent à 19 organisations pour alerter sur une situation qui s’aggrave.

Ce jour, une journée de mobilisation est organisée au Fort Griffon, en écho aux 180 événements prévus partout en France. En 2025, 35 % des Français déclarent avoir souffert du froid dans leur logement, contre 14 % en 2020. Les impayés d’énergie explosent, les aides reculent, et les coupes budgétaires touchent de plein fouet les ménages modestes et les bailleurs sociaux. Les organisateurs dénoncent notamment la baisse du budget de MaPrimeRénov’ et la suppression des financements pour la rénovation du parc social.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Fousseret-Cordier : la maire de Besançon, Anne Vignot, fait appel de la relaxe prononcée début novembre, à l’instar du parquet. L’ancien maire était jugé pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, après le licenciement de son ex-collaboratrice.

Cette dernière, Alexandre Cordier, avait, elle aussi,  été poursuivie pour recel, fausses déclarations et travail dissimulé. Tous deux avaient été relaxés en première instance. Selon la Chambre régionale des comptes, ce licenciement avait donné lieu à une indemnité de 94 000 euros.

 

Dans le cadre du fonds hospitalier Phisalix, dédié au mécénat en santé, le CHU de Besançon présente ce vendredi deux casques de réalité virtuelle pour le projet VIRAGES (VIrtual Réalité Accompagnement GEstion du Stress). Cette technologie d’hypnoanalgésie permet de réduire stress et anxiété chez les patients, tout en limitant le recours aux traitements médicamenteux. Les casques seront déployés en néphrologie, grâce au soutien de France Rein, et en gastro-entérologie, avec l’appui de la Ligue contre le cancer du Doubs-Comité de Besançon. Ils bénéficieront aux patients souffrant d’insuffisance rénale et de cancers digestifs.