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Nous avons très peu d’information pour le moment. Un incendie s’est déclaré ce mardi après-midi dans un local artisanal aux Fins, avenue de Maîche. Selon nos premières informations, il s’agirait d’un local de 500 m2, appartenant à un paysagiste. Plus d’informations à venir.

INCENDIE LES FINS

Ce mardi, vers 9h15, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à Besançon, Avenue Edouard Droz, pour une fuite d’eau, d’une surface de 50 m2 sur 40 cm de profondeur, dans la cale de la péniche « Le Chaland Â». Les secours ont procédé aux opérations d’épuisement, sur une surface d’environ 50 m2 sur 40 centimètres de profondeur,  dans les cuisines du restaurant, suite à une fuite sur le lave-vaisselle. Cet incident a engendré le chômage technique de dix employés pour la journée. La structure de la péniche n’a pas été impactée.

Le Rectorat de Besançon indique que le taux de réussite des élèves admis à l’issue du premier groupe, toutes séries de baccalauréat confondues, s’élève à 85,2 % à la session 2023 dans l’académie. Ce taux est en baisse de 1,3 point par rapport à la session 2022.

Le taux de réussite du baccalauréat général reste stable à 91,4 %. Les baccalauréats technologique et professionnel voient leurs taux de réussite diminuer avec, respectivement, 76,8 % et 79,5 % d’élèves admis à l’issue du 1er groupe.

Ce mardi matin, 200 enfants et adultes se sont rassemblés devant l’école primaire de Frasne pour dénoncer la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine. Actuellement, avec 125 élèves, l’école compte six classes. En septembre, malgré un nombre d’enfants en augmentation, elle ne devrait en compter plus que cinq, dont trois en double niveau. Pour les parents, les nouvelles constructions en cours ou sur le point d’être finalisées vont accueillir de nouvelles familles qui, indéniablement, viendront enrichir les effectifs de l’école.

Le collectif s’interroge quant à la qualité de l’enseignement qui sera dispensé. Il voit un nombre d’enfants de plus en plus nombreux dans les salles de classes, déjà bien remplies. Les parents aimeraient une autre prise en charge de leurs enfants scolarisés en CP. Ils veulent, comme c’est le cas en zone urbaine, qu’un dédoublement de  ce niveau, composé de 24 jeunes, soit mis en place.

 frasne

Ce matin, les représentants des familles ont bloqué l’entrée de l’école. Une visioconférence est prévue ce soir avec le directeur de l’Inspection Académique, le Maire de la commune et des parents d’élèves. Tout le monde espère une issue favorable. La réponse définitive devrait être connue en août prochain.

Dans le Jura, en raison de la baisse constante des cours d’eau et des nappes phréatiques, le Préfet  a pris un arrêté de restriction temporaire des usages de l’eau. La décision se décline ainsi :

Les territoires du Nord Jura, Seille et Plateau Calcaire ont été placés en alerte pour les usages non économiques. La Haute-Chaîne est en vigilance dans ce cadre-là. Les usages économiques des secteurs Nord Jura, Seille et Haute-Chaîne ont été placés en vigilance. Le secteur Plateau Calcaire est en alerte.

Le placement au seuil d’« alerte » implique, dès lors, l’entrée de mesures de restrictions selon les usages de l’eau. Pour les collectivités et les particuliers, identifiés au sein de l’arrêté comme des usages « non économiques », les arrosages se voient réduits voire interdits selon des plages horaires définies.

Pour les entreprises et exploitants agricoles, identifiés comme des usages « économiques », leurs activités sont appelées à un usage plus économe en eau.

Pour tout renseignement concernant les mesures de restrictions Sécheresse, il est possible d’appeler le numéro vert gratuit au 0805 20 00 14 ou envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

NAISSANCES

25/06/2023 – Léna de LONCHAMPT Kévin, bûcheron et de Amandine BELLAY, assistante administrative.

23/06/2023 – Gabriel de Maxime HEIDET, chef d’équipe logistique et de Sophie LOYEZ, employée polyvalente.

23/062023 – Noéline de Jany CROUTTE, menuisier et de Elodie PERRIN, sans profession.

25/06/2023 – Djoulyan de Laurie GUYOTJEANNIN, aide à domicile.

26/06/2023 – Alexane et Albane de Cyprien CATTET, dessinateur concepteur et de Clémence GARNIER, comptable.

26/06/2023 – Arthur de Alexandre DUPONT, réceptionnaire atelier et Laure GENRE-JAZELET, secrétaire.

26/06/2023 – Louise de Clément LEBON, ouvrier polyvalent et de Pauline SENE, serveuse.

22/06/2023 – Yaëlle de Nicolas CABRIDENS, aide-soignant et de Anne-Elisabeth GUEDJ, aide-soignante.

27/06/2023 – Tamara de Antoine GUILLOT, manager qualité et de Jennifer MILLAT-CARUS, chargée de mission.

27/06/2023 – Sasha de Matthieu BÉLIARD, charpentier et de Claudie COLLETTE, professeur d’activité physique.

29/06/2023 – Ewenn et Elara de Pierre TAREJLIS, aide-soignant et de Michèle NJINANG CIRY, aide-soignante.

PUBLICATION

23/09/2023 – Muammer BASOL, logisticien et Elif GÖKTAS, conseillère en banque.

MARIAGE

01/07/2023 – Jérôme GASTRIN, vendeur en boucherie et Marion MARTIN, adjointe administrative.

DECES

27/06/2023 – Denise GUINAULT, 83 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs).

28/06/2023 – Claudine MARTINACHE, 64 ans, retraitée, domiciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de Jean LARESCHE.

29/06/2023 – Rémy MONTENOISE, 91 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs) époux de Colette NACHIN.

28/06/2023 – Jacques ARNAL, 80 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs) époux de Violette ADRIAN.

La parole du Bisontin chef d’entreprise Khaled Cid est intéressante. Son militantisme et ses engagements sont bien connus à Besançon. Comme une très grande partie des Bisontins, il dénonce, à son tour, les violences, exactions et agressions qui sont commises. Il regrette que les émeutiers agissent sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. « Ils ne se rendent pas compte que cela  porte préjudice à eux et  leur famille Â».

Pour M. Cid, il est important de retisser du lien avec les quartiers. Selon lui, cela passe notamment par une présence humaine plus forte . « Il n’y a plus de grand frère dans les quartiers. Il n’y a plus de médiateur. Il faut multiplier les adultes relais Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Il faut répondre aux attentes de ces jeunes qui se sentent abandonnés Â». Le Bisontin estime que ces adultes en devenir  Â« vivent dans la société française, mais qu’ils se sentent mis de côté ». « Ils connaissent les codes. Ils savent tout ce que la République française offre en termes d’assistance, mais aussi ses règles et la répression qu’elle applique. Néanmoins, ils s’y sentent  Ã  l’écart. Ils se voient comme les rebus de la République Â» analyse-t-il. Et de conclure : « Aujourd’hui, ils ne voient pas d’espoir. Ils ne voient aucune perspective, aucun avenir possible ».  

Du pain béni pour le Rassemblement National ?

Khaled Cid sait que toute cette violence va profiter au Rassemblement National. « Ce parti  se nourrit exclusivement du chaos. C’est dans ses moments, qu’il prospère. Ils vont profiter de cette situation Â».  Â« On va cibler l’immigration et l’assistanat. Tous les arguments vont être repris. Le parti de Marine Le Pen va être mis en valeur. Ces débordements donnent justification à toutes ces personnes qui ont des mauvaises idées ou connaissent mal les quartiers Â».

L'interview de la rédaction : Khaled Cid

Publié dans Actualités

Ce lundi matin, en hommage aux élus agressés durant les récentes violences urbaines, un rassemblement s’est tenu devant la mairie de Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Plusieurs élus, actuels ou anciennement aux responsabilités, y ont participé. On notera également la présence de citoyens. La Maire bisontine Anne Vignot a pris la parole. Christine Bouquin (présidente du Conseil Départemental du Doubs), Karima Roschdi ( élue bisontine, représentant la majorité présidentielle), Jacques Grosperrin ( sénateur du Doubs), Laurent Croizier et Eric Alauzet (députés du Doubs), Ludovic Fagaut ( chef de file de l’opposition de droite à Besançon), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Michel Viennet ( élu bisontin) étaient notamment à ses côtés.  Jean-Louis Fousseret (ancien Maire de Besançon) et Claude Jeannerot ( ancien président du Conseil Départemental du Doubs) ont également répondu à l’invitation.

ELUS ELUS 2

Quelques réactions

Anne Vignot : « Aujourd’hui, nous sommes dans une société qui dit le respect dans lequel nous devons être. Il est utile pour que l’on puisse vivre ensemble. On ne peut pas accepter un déploiement de violences comme celles-ci. C’est incroyablement injuste. Quand,  en plus, on s’attaque à la famille d’un élu, on abîme la République. Quand on abîme la République, il faut être uni. Nous sommes dans quelque chose de très grave. C’est que l’on considère qu’on peut se faire justice soi-même. Il faut rappeler que la violence n’a jamais fait justice Â».

Laurent Croizier : « Nous devons être réunis derrière l’autorité de l’Etat et les lois de la République. On ne peut pas accepter ce qui s’est passé dans les banlieues. On ne peut pas accepter que les bâtiments de la République soient détériorés. Au final, c’est l’état qui est touché, mais également le quotidien des habitants. Quand un habitant d’un quartier n’a plus sa bibliothèque, n’a plus ses commerces de proximité, n’a plus sa mairie, pour y faire ses démarches administratives, l’Etat n’existe plus. Il faut absolument se battre pour défendre les services publics, l’autorité et les lois de la République Â».

Eric Alauzet : « Je reçois régulièrement des menaces et des intimidations sur les réseaux sociaux. On est par exemple  venu incendier un véhicule chez moi, sur un parking privé. Deux voitures ont pris feu. Ils se sont trompés de véhicules et se sont deux automobiles de mes voisins qui ont brûlées. Les flammes ont léché la façade. Heureusement que les pompiers sont intervenus rapidement. Ce qui était terrible, c’est qu’ils sont venus  dans mon domaine privé. Mon épouse a été particulièrement choquée. Je me mets à la place du Maire de L’Haÿ-les-Roses. Sa maison a pris feu et ils ont dû s’enfuir. Nous, les élus, n’avons pas envie de reculer et de plier face à ces menaces, ces intimidations et ces agressions. Néanmoins, quand cela touche la famille, c’est à un autre niveau. C’est tellement lâche. C’est tellement minable.

Karima Roschdi : « Il n’y a pas de place pour la violence. Il faut que l’on soit tous unis. La société a besoin que l’on travaille ensemble, que l’on aille dans le même sens. L’expression des quartiers n’est pas du tout adaptée. Elle génère de la violence, de l’angoisse, tout ce qui est négatif Â».

Michel Viennet : « C’est le minimum. On se doit d’être en solidarité avec l’ensemble des élus et des maires qui portent la République. Nous devons dénoncer tous ce qui s’est passé ces derniers jours, notamment en direction des élus.  C’est du jamais vu. Le problème, c’est que cela progresse, cela empire tous les jours. Aujourd’hui, il faut dire STOP. Que l’on retrouve de la sérénité et que les élus puissent mettre en Å“uvre leur responsabilité en toute quiétude Â».

Jean-Louis Fousseret : « Il est important que la population soit associée à cette manifestation, où nous montrons la volonté d’être tous unis dans la crise que nous traversons actuellement. Nous devons combattre cette bande de fous furieux qui espèrent entraîner notre pays dans le chaos. C’est inimaginable. On attend des réponses fermes du gouvernement. Il faut inventer de nouveaux dispositifs pour répondre aux questions qui se posent Â».

JEAN LOUIS FOUSSERET ELUS