Une exposition intitulée « Petites crèches du monde : souvenirs de voyages » se tient jusqu’au 10 janvier à la chapelle du Centre diocésain de Besançon. Issue de la collection privée du comte Louis de Menthon, elle présente une trentaine de crèches venues du monde entier. Entrée libre, du mercredi au samedi de 14h à 18h (hors jours fériés).
Le 14 décembre, vers 16 h, un équipage a procédé au contrôle d’un véhicule rue Claude Debussy à Besançon. Le conducteur, âgé de 32 ans, n’a pu présenter son permis de conduire. Les vérifications ont révélé que le véhicule n’était pas assuré et que l’homme circulait sous l’emprise de l’alcool, avec un taux de 2,20 grammes d’alcool dans le sang. Placée en garde à vue, la personne a reconnu les faits. Le véhicule a été placé en fourrière. L’intéressé sera convoqué devant la justice le 26 mars prochain.
Un homme de 27 ans, déjà connu de la police, a été interpellé le 14 décembre à la zone commerciale de Chateaufarine, à Besançon, après avoir tagué « 976 » sur une façade et agressé trois personnes, dont deux agents et une vendeuse. Placé en garde à vue, il a reconnu la dégradation et les violences, mais nie l’exhibition sexuelle. Il sera jugé le 22 juin prochain.
Des habitants de Fontain, Pugey, Arguel et Larnod, réunis au sein du collectif « À fond la transition », se sont mobilisés devant le conseil départemental du Doubs pour dénoncer la dangerosité persistante de la route départementale D141 entre Beure et Arguel. Une action symbolique pour réclamer des mesures concrètes de sécurisation.
Un collectif de riverains mobilisés
Le collectif « À fond la transition » regroupe des habitants de plusieurs communes situées au sud de Besançon. Ses membres se réunissent autour de problématiques locales et organisent ponctuellement des actions publiques afin d’alerter les institutions sur des situations jugées préoccupantes. Récemment, le collectif s’est concentré sur un axe routier qu’il estime particulièrement dangereux : la D141, entre Beure et Arguel, un passage étroit et encaissé, bordé d’un côté par une paroi rocheuse et de l’autre par un précipice.
L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif
Une action symbolique devant le conseil départemental
Les membres du collectif ont mené une action originale à Besançon. Ils ont ramassé le long de la D141 de nombreux débris issus de collisions — morceaux de pare-chocs, rétroviseurs, phares ou encore éclats de vitre de bus — témoignant des difficultés de circulation sur ce tronçon. Le 11 décembre dernier, ces objets ont ensuite été emballés et remis symboliquement à la présidente du département afin d’illustrer concrètement la dangerosité du site, fréquenté chaque jour par environ 2 700 véhicules, dont des voitures, des bus et des cyclistes.
Un projet de sécurisation en attente
Selon le collectif, une étude commandée par le département recommande depuis plusieurs années l’installation d’un alternat par feu, afin de faciliter les croisements difficiles, notamment avec les bus. Pourtant, le projet n’a toujours pas abouti. Si le département évoque une responsabilité relevant de Grand Besançon Métropole (GBM), les membres du collectif rappellent que la D141 est une route départementale et que la question de la sécurité relève bien de cette collectivité. Le financement du dispositif, partagé entre les différentes institutions, demeure également un point de blocage.
Collisions fréquentes, inquiétude croissante
Aucun accident mortel n’a été recensé à ce jour, mais les collisions sont régulières sur ce tronçon. Le collectif alerte sur le risque d’un accident grave si aucune mesure n’est prise rapidement. Il demande également une réduction de la vitesse, actuellement autorisée jusqu’à 80 km/h, jugée inadaptée à la configuration des lieux.
L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif
Une vigilance maintenue
Confiants mais déterminés, les membres du collectif assurent qu’ils resteront mobilisés jusqu’à l’obtention d’une réponse claire et d’actions concrètes de la part des autorités compétentes. Pour eux, la sécurisation de la D141 est une nécessité urgente pour éviter qu’un accident grave ne survienne.
La gendarmerie du Doubs annonce un renforcement des contrôles routiers à l’approche des fêtes de fin d’année. Un appel à la vigilance lancé après plusieurs accidents récents liés à l’alcool au volant. Ces derniers jours, une conductrice a été interceptée au Luhier, une collision entre une voiture et un poids lourd s’est produite à Autechaux-Roide, et sur la nationale 57, à hauteur de l’hôpital du Grosbois, un automobiliste en état d’ivresse a terminé sa course dans le fossé.
Créée en 1998, l’Amicale des anciens sapeurs-pompiers de Villers-le-Lac perpétue l’histoire, les valeurs et l’esprit de solidarité des soldats du feu. Forte de 18 membres, l’association a ouvert un espace d’exposition riche de plus de 200 pièces historiques, accessible au public.
Une association ancrée dans l’histoire locale
L’Amicale des anciens sapeurs-pompiers de Villers-le-Lac rassemble aujourd’hui 18 anciens soldats du feu, tous ayant effectué au minimum dix années de service actif. Créée en mars 1998 sous forme d’amicale, elle est devenue en 2015 une association régie par la loi 1901, afin de bénéficier d’une reconnaissance officielle, de facilités administratives et d’un compte bancaire. Le comité est composé de Denis Ballot, président, Thierry Prête, vice-président, Roger Philippe, trésorier, et Philippe Nussbaum, secrétaire. Ensemble, ils œuvrent pour maintenir le lien entre générations de sapeurs-pompiers et préserver un patrimoine souvent méconnu.
L'interview de la rédaction : Philippe Nusbaum
Transmettre les valeurs et soutenir les pompiers actifs
Au-delà des rencontres conviviales, l’association joue un rôle actif auprès du centre de secours de Villers-le-Lac. Elle participe à diverses manifestations et conserve un lien étroit avec les sapeurs-pompiers en activité. « Être sapeur-pompier, c’est une culture que l’on garde toute sa vie », confie M. Nussbaum. Une philosophie qui se traduit par la transmission des valeurs de solidarité, d’engagement et de service public.
Une exposition née d’un anniversaire
C’est à l’occasion des 90 ans du centre de secours de Villers-le-Lac, célébrés en 2023, que le projet d’exposition a véritablement pris forme. Sollicités par les pompiers actifs, les anciens ont présenté l’historique des grandes interventions locales et exposé du matériel ancien. Face à l’enthousiasme du public, notamment autour d’événements marquants, l’idée de pérenniser cette exposition s’est imposée. La municipalité, par l’intermédiaire de la maire Dominique Mollier, a alors mis à disposition un ancien vestiaire de stade, aujourd’hui transformé en véritable lieu de mémoire.
Un patrimoine riche de plus de 200 objets
L’espace d’exposition compte actuellement 202 lots, donnés ou prêtés : casques anciens en acier, vêtements en cuir, cordages, systèmes de sauvetage, motopompes restaurées, dont une motopompe Guinard de 1921 entièrement rénovée. Photos d’archives, tenues des années 1930, documents historiques — comme l’Assemblée générale de 1937 — complètent la collection. L’ensemble illustre l’évolution spectaculaire du matériel et des conditions de sécurité des sapeurs-pompiers au fil des décennies.

Une exposition ouverte au public
Le musée est ouvert le mercredi de 14 h à 19 h et le vendredi de 16 h à 19 h, sur demande. Les visites sont organisées par les membres de l’association, dont les coordonnées sont disponibles sur la page Facebook de l’Amicale des anciens sapeurs-pompiers de Villers-le-Lac.
L'interview de la rédaction : Philippe Nusbaum
Un lieu chargé d’histoire, où passion, mémoire et engagement continuent de brûler, bien après la fin du service actif.
Dimanche victorieux pour les clubs jurassiens engagés en Régionale 1. Arbois s’est imposé face à l’EMBAR sur le score net de 24 à 0, tandis que Champagnole a largement dominé Vesoul, 10 à 43. Au classement, Champagnole conserve la tête de sa poule. Arbois, troisième, devance son voisin dolois.
Sur le territoire de la Communauté de Communes Haut-Jura Saint-Claude, le projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) entre dans une nouvelle phase de concertation. Cinq réunions publiques sont programmées en janvier 2026 pour présenter l’avancement du dossier et recueillir les avis des habitants. Elles se tiendront successivement à Lavans-lès-Saint-Claude (13 janvier),
Les Moussières (15 janvier), Saint-Claude (19 janvier), Les Bouchoux (20 janvier) et Rogna (22 janvier), toutes à 19h. L’occasion de participer activement à la réflexion sur l’aménagement futur du cadre de vie. Pour de plus amples informations : https://www.hautjurasaintclaude.fr/plui.htm