Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.
Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition », avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.
L'interview de la rédaction
Annie Genevard a pris sa décision. La Députée de la cinquième circonscription du Doubs a choisi de se représenter pour un nouveau mandat. Annie Genevard est loin d’être une inconnue sur la scène publique et politique locale et nationale. La parlementaire du Haut-Doubs sollicite ainsi un troisième mandat. Tout au long de ces cinq dernières années, l’ancienne maire de Morteau a occupé la fonction de Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Sa gestion des débats, lorsqu’elle officiait au perchoir, a été saluée par ses collègues députés. Plein Air a rencontré Mme Genevard.
Pourquoi avez-vous choisi de vous représenter ?
L’enthousiasme est toujours là . Il en faut pour exercer ce mandat. J’ai envie de continuer à servir, à être utile à mon territoire, à ses habitants, de continuer les dossiers sur lesquels je travaille depuis longtemps et continuer une fonction que je crois utile à la fois au niveau national, par le travail qui est fait à l’Assemblée nationale, et au niveau de ma circonscription. Je pense que j’en ai désormais l’expérience. Je crois avoir la confiance de beaucoup des habitants de cette circonscription, que je parcours en tous sens et que je connais bien. Je n’oublie pas la relation de proximité que j’aie pu avoir, pendant ce mandat, avec les personnes que je reçois dans mes permanences, les entreprises et les élus que je visite et les associations que je rencontre. Cette proximité, cette relation de confiance et l’expérience que j’en aie peuvent être utiles.
Vous considérez-vous comme une élue nationale ou locale ?
Je suis à la fois une élue nationale et une élue locale. C’est évident. Ce mandat fonctionne sur deux jambes. Lorsque je reçois toutes sortes de personnes qui m’alertent sur tels ou tels problèmes, j’essaie de faire évoluer la réglementation et la législation chaque fois que c’est possible. C’est très utile d’avoir cet aller-retour entre les réalités que je connais et le travail à l’Assemblée nationale. Le Député représente la nation, les Français. Nous devons à la fois être à l’écoute de ce qui préoccupe nos concitoyens et mener un travail de législateur et de contrôle de l’action du gouvernement.
Certains parlementaires ont choisi de jeter l’éponge. Avez-vous longuement réfléchi avant de prendre votre décision ?
Si j’ai réfléchi, ce n’est pas très longtemps. Ma décision a été prise assez rapidement. Quand on exerce un mandat, que ce soit celui de maire, que j’ai exercé, de conseiller départemental ou régional ou député, il faut aimer la responsabilité publique, rencontrer nos concitoyens, avoir beaucoup d’attention et de patience pour les comprendre et essayer de répondre au mieux aux préoccupations. Cela suppose d’avoir envie. Cela suppose d’avoir la flamme. Clairement, je l’aie.
L’incertitude est grande quant à l’issue du scrutin présidentiel. Etes-vous inquiète ?
J’annonce aujourd’hui ma candidature parce que traditionnellement, en février, nous le faisons, mais nous sommes d’abord dans la séquence présidentielle. Nous n’allons pas tout mélanger. Je fais campagne dans le cadre de la présidentielle pour Valérie Pécresse, la candidate des Républicains que je soutiens. Viendra le temps de la campagne des législatives. Il n’est pas encore venu. Une haie après l’autre.
Ferez-vous campagne et avez-vous besoin de faire campagne ?
Bien sûr. Par respect pour les électeurs. Il ne faut pas être présomptueux Il n’y a pas d’élection qui soit gagnée naturellement. Il faut donc aller à la rencontre. Le temps de la campagne, c’est une question de respect des électeurs et des citoyens. Je ferai campagne avec le même enthousiasme, la même détermination, le même engagement que celui que l’on me connaît. Cela me paraît tout à fait normal.
L'interview de la rédaction
Un incendie s’est déclaré cet après-midi, vers 13h45, à Dole, avenue Georges Pompidou, dans un pavillon. Les deux occupants avaient évacué les lieux avant l’arrivée des secours. Ils ont été relogés. L’endroit a été coupé à la circulation durant l’intervention des sapeurs-pompiers.
C’était la fête hier soir à Saint-Laurent-en-Grandvaux. Près d’un millier de personnes s’est rassemblée dans le village pour saluer les prouesses de l’enfant du pays. Avec cinq médailles, dont deux en or, Quentin Fillon Maillet est entré dans l’histoire des jeux olympiques et du sport national et international.
Françoise Vespa, la Maire de la commune, ne cache pas son plaisir d’avoir pu assister à un tel évènement. En compagnie du ski club local, par lequel le biathlète jurassien est passé, la commune est bien décidée à se mobiliser de nouveau. L’évènement pourrait se tenir au printemps prochain. Pour le moment, pas question de venir perturber le champion qui doit se concentrer sur sa fin de saison, avec en ligne de mire le globe de cristal et le titre de champion du Monde.
Il n’y a pas de doute, Quentin Fillon Maillet prendra toute sa place dans la promotion du Jura et de la commune de Saint-Laurent-en-Grandvaux. La réflexion sera lancée, avec le champion bien évidemment, pour mettre en lumière tout ce qu’il représente.
L'interview / Françoise Vespa
Un automobiliste de 61 ans a été placé en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi au commissariat de police bisontin. Le sexagénaire, alcoolisé, est impliqué dans un accident matériel, survenu rue de l’Amitié, dans la cité comtoise. Précisons que cet homme a refusé de se soumettre aux vérifications de son alcoolémie à l’aide de l’éthylomètre et de se soumettre à une prise de sang.
C’est un match important et historique que disputera ce samedi 26 février, à 15h, au Palais des Sports Ghani Yalouz, le Besançon Académie Futsal. Les Bisontins affrontent le BVE Futsal ( pensionnaire de R1 francilienne, candidat en D2 Futsal) pour le compte des 16ès de finale de la Coupe de France de la discipline. Après sa qualification historique en 32ème début février, le collectif a envie d’écrire une nouvelle belle page sportive en décrochant son accession en 8è de finale.
Nous aurons l’occasion d’en reparler sur Plein Air. Jeudi matin, Une audience se tiendra au tribunal administratif de Besançon. La justice statuera sur le recours, déposé par les associations Vélo Besançon et Trottoirs Libres, contre les arrêts et stationnements sur trottoirs et voies cyclables à Besançon.
Ces deux entités reprochent à la cité comtoise, et notamment à Anne Vignot, de ne pas assurer le respect de l’ordre public. Il est notamment dénoncé l’occupation par les voitures et autres véhicules de livraison des trottoirs et bandes cyclables. Selon les collectifs, cette situation impacterait le centre-ville, mais également les faubourgs et les quartiers périphériques. L’audience débutera à 9h30.
Le Jurassien Quentin Fillon Maillet a été accueilli en héros hier soir chez lui à Saint-Laurent-en-Grandvaux. Avec cinq médailles autour du cou, dont deux en or, le biathlète a réalisé un superbe parcours à Pékin. Pour lui rendre hommage, avant de le laisser poursuivre sa saison, avec peut être à la clé le tant convoité globe de cristal, le champion a été accueilli par près d’un millier de supporters enthousiastes. Crise sanitaire oblige, et pour le protéger, il a traversé la commune sur un camion.