Un homme de 70 ans a été percuté par un TER ce jeudi à Arc-et-Senans, dans le sens Besançon-Mouchard à une vitesse de 70 km/h. Le septuagénaire n’a pas survécu à ses blessures. La circulation ferroviaire a été coupée dans les deux sens de circulation pendant deux heures. Les causes et les circonstances de ce drame restent à déterminer.
Un homme de 21 ans sera déféré ce vendredi à la suite de son interpellation lors d’un contrôle portant sur la lutte contre les trafics de stupéfiants à Besançon. Au cours de son interpellation, il a reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue. Il passera la nuit au commissariat de la Gare d’Eau.
A Besançon. L’individu de 40 ans, chez lequel, à l’issue d’une perquisition à son domicile, les forces de l’ordre avaient découvert un fusil à pompe, une carabine, un pistolet à plomb et des munitions a été condamné, ce jeudi, à 4 mois de prison avec sursis et 2 ans d’interdiction de fréquenter certaines rues de Planoise. Cet homme est défavorablement connu des services de police pour être guetteur sur des points de deal.
À compter du 1er octobre, le vaccinodrome de Besançon-Micropolis sera ouvert trois jours et demi par semaine au lieu de sept actuellement. Ce nouveau fonctionnement se fera progressivement sur les trois semaines à venir. Les horaires resteront les mêmes : 9h – 18h30. A noter que les personnes sans rendez-vous peuvent être reçues pour se faire vacciner.
Quatre mois après leur dernier match à la maison, les handballeurs du Grand Besançon Doubs Handball retrouvent le palais des sports Ghani Yalouz pour un match officiel ce vendredi soir. A 20h15, les Bisontins reçoivent Selestat pour le compte de la 2è journée de ProLigue. A l’image de son capitaine Thibaut Arteaga, le collectif est déterminé pour ne pas sombrer demain soir et faire du palais des sports une forteresse imprenable.

Pour ce faire, il faudra jouer entièrement les 2X30 minutes de jeu et ne pas commettre les mêmes erreurs qu’à Billère le week-end dernier. La défaite ( 24-33) et surtout les neuf buts d’écart encaissés sont encore dans toutes les têtes. « Nous devons revoir notre attaque. Nous avons manqué de précision et de finesse. Nous avons été maladroits » déplore le coach. Même constat pour Thibaut Arteaga qui aurait aimé voir ses petits camarades combattifs jusqu’au coup de sifflet final. « A nous de tenir 60 minutes comme nos 20 premières à Billère » conclut-il.

Comme chaque année, au moment de la rentrée universitaire, le campus de la Bouloie s’anime et propose toutes sortes d’animations et de rencontres à destination des étudiants de la cité comtoise. Après deux années universitaires très compliquées, en raison de la pandémie et de l’absence de cours en présentiel, l’édition 2021 de « Bienvenue aux étudiants » a une consonance très particulière. Le plaisir de pourvoir échanger, de rencontrer des jeunes et des moins jeunes, d’envisager une année de cours en présentiel, de pouvoir revivre des moments conviviaux sont très appréciés.
« C’est une génération qui a vécu bizarrement cette entrée dans la vie de jeune adulte. On avait à cœur de les accueillir de manière plus symbolique, plus solidaire et plus écoresponsable pour leur permettre de bien prendre place dans leur nouvelle vie » explique Anne Tatu, vice-présidente vie étudiante à l’université de Franche-Comté. Alors pour animer et renseigner tout ce petit monde : des stands d’information, des jeux, une troc et une éco party,… étaient proposés. La troc party connaît toujours un certain intérêt auprès des étudiants les plus précaires qui peuvent ainsi se procurer du matériel à moindre frais. Tout le monde souhaite à ces jeunes gens de pouvoir vivre une année universitaire la plus « normale » possible.
Le reportage de la rédaction : Anne Tatu, Vice-Présidente Vie étudiante à l'université de Franche-Comté et Marie Jeanningros, Vice-présidente étudiante élue à l'université de Franche-Comté.
Après plusieurs mois d’échanges, de discussion et de remise de documents, importants dans la prise de décision finale, Anne Vignot et son équipe sont en mesure de présenter un projet modifié concernant l’écoquartier des Vaîtes. Rappelons que, comme elle s’y était engagée lors de la campagne électorale, Annie Vignot s’est donnée les moyens de revoir et repenser le projet initial. En mars 2021, le GEEG, un comité de scientifiques, remettait son rapport. En juillet, la conférence citoyenne transmettait à l’édile bisontine ses recommandations. Le 30 septembre, le Conseil municipal se positionnera sur le projet présenté. Ce qui ne signifie pas pour autant que les travaux pourront reprendre. Rappelons qu’une procédure judiciaire est en cours, suspendant les travaux.
Dans les grandes lignes, le nouveau projet défendu par la mairie de Besançon se présente tout d’abord avec une diminution de 50% des surfaces urbanisables. Ce qui se traduira notamment par une perte de 500 logements et l’obligation de repenser le projet de l’école, dont l’implantation a été revue. Alors qu’elles s’élevaient à 6,6 hectares dans le projet initial, les surfaces non urbanisées atteignent désormais 11,45 hectares. Ce nouveau zonage qui sera mis au vote le 30 septembre prochain semble convenir. « Nous avons trouvé un compromis » explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « On va maintenir la fonctionnalité des milieux, d’un point de vue hydrologique et de la biodiversité. Nous allons démultiplier la typologie des logements. Nous réduisons également l’étalement et la fuite des familles vers les villages environnants ». Anne Vignot espère avoir trouver la bonne alchimie « entre société humaine et milieu naturel’.
Un coût d’aménagement multiplié par 2
Alors que le montant du coût consenti pour l’aménagement des lieux s’élevait à 9 millions d’euros dans le projet initial, il atteint 18 millions désormais. Une augmentation que Mme Vignot explique par l’obligation de reconstituer le milieu naturel qui avait été précédemment détérioré par le chantier lancé sans doute précipitamment par l’ancien majorité municipale, le dédommagement de certains partenaires et la construction d’un parking silo. Anne Vignot est confiante pour l’avenir. « Nous répondons aux différentes réserves émises par la justice » explique-t-elle. Concernant l’occupation illégale des lieux par des opposants à ce projet d’écoquartier, la Maire de Besançon indique qu’elle fera appliquer la loi et la décision des élus. Autrement dit, les militants devront évacuer la zad des Vaîtes.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot