Près d’une centaine de policiers, gendarmes et douaniers français et suisses ont été mobilisés ce mercredi dans le cadre d’une vaste opération de contrôle transfrontalier menée simultanément sur dix points situés entre le Territoire de Belfort et le département du Jura. Une démonstration concrète de la coopération policière franco-suisse, déjà très active au quotidien.
Une opération d’envergure sur dix points de passage
Pilotée depuis le Centre d’information et de commandement de la police nationale du Doubs à Besançon, l’opération a réuni l’ensemble des forces engagées : police nationale, gendarmerie, douanes françaises, mais aussi polices cantonales de Neuchâtel et du Jura ainsi que les douanes françaises. Au total, 90 agents ont été déployés sur le terrain dans des patrouilles mixtes, avec un objectif clair : contrôler les flux pour détecter des faits de contrebande, des trafics (stupéfiants, cigarettes), des fraudes documentaires ainsi que d’éventuels mouvements migratoires irréguliers. « C’est une opération concrète, dont nous avons déjà les premiers résultats avec des interpellations », explique Laurent Perraut, le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs. « Nous nous entraînons, mais nous travaillons aussi en situation réelle. »
Un exercice… mais surtout du réel
Pour les autorités françaises comme suisses, ces opérations servent autant d’entraînement que d’action opérationnelle. Les équipes mobilisées procèdent à des contrôles de personnes, de véhicules, de coffres, et utilisent des moyens spécialisés : équipes cynophiles, spécialistes de la fraude documentaire, drones d’observation ou encore moyens aériens. « On met en commun toutes les expertises possibles », souligne Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise. « Cela nous permet de nous entraîner à collaborer pour être prêts à réagir ensemble en cas d’urgence".
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs
Des enjeux de sécurité partagés
La frontière franco-suisse, longue de 180 kilomètres sur ce secteur, est traversée chaque jour par 30 000 travailleurs frontaliers. Un flux massif, qui nécessite une vigilance permanente. Les deux pays sont confrontés à des problématiques sécuritaires similaires. "Du côté suisse, la flambée du prix de l’or accroît la pression criminelle sur les manufactures horlogères de l’Arc jurassien" explique M. Keller. Et de poursuivre : « Des bandes organisées peuvent être tentées de mener des effractions ou des braquages ». Des échanges d’informations, des enquêtes conjointes et des contrôles mixtes sont déjà menés quotidiennement. L’opération du jour illustre cette coopération « excellente », selon les responsables, et indispensable pour anticiper les risques.
L'interview de la rédaction : Yvan Keller, chef d’état-major de la police neuchâteloise
Un modèle de coopération transfrontalière
Sur le terrain, policiers, gendarmes et douaniers français travaillent côte à côte avec leurs homologues suisses. Un fonctionnement rodé qui permet d’agir avec réactivité des deux côtés de la frontière. « Nous partageons beaucoup de thématiques de sécurité. Cette collaboration quotidienne est essentielle », rappelle le responsable français. « La présence conjointe sur des opérations comme celle-ci renforce encore notre capacité à agir ensemble. » Les premiers bilans de l’opération — interpellations et infractions relevées — confirment son efficacité. Mais au-delà des résultats immédiats, les forces engagées y voient surtout une consolidation de leur capacité d’intervention commune.
La DIR Est procède ce mercredi, de 9h à 16h, à l’abattage d’arbres dangereux sur la nationale 57, au niveau de l’échangeur n°52 de la zone idustrielle Valentin. La bretelle d’entrée vers Besançon sera fermée durant l’intervention. Une déviation est prévue via l’échangeur n°51 (RD1). Prudence recommandée aux usagers.
Portée par le CHU Minjoz, l’étude INFLAMA révèle que les implants mammaires en silicone, même intacts, peuvent déclencher une inflammation chronique des tissus. Menée auprès de 43 patientes opérées dans le service de chirurgie plastique, l’analyse montre une activation immunitaire marquée et une dérégulation de gènes liés à des maladies inflammatoires comme le lupus.
Ces travaux, publiés dans la revue Biomaterials, associent le CHU de Besançon, l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M/CNRS/UHA) et la Tumorothèque régionale. Ils soulignent la nécessité d’un suivi rigoureux des porteuses d’implants et d’une réglementation renforcée.
Oscar Lombardot ne participera pas à l’ouverture de la saison de Coupe du monde en Suède, le 29 novembre. Le licencié de l’ES Saugette n’a pas été retenu par la Fédération française de ski. À 25 ans, le Pontissalien devra poursuivre sa progression en IBU Cup, tandis qu’Antonin Guigonnat (34 ans) lui a été préféré dans une liste masculine où figure notamment le Jurassien Quentin Fillon Maillet. La Pontissalienne Lou Jeanmonnot portera également le dossard tricolore.
L’UFR STAPS de Besançon fête ses 50 ans ce mercredi sur le campus de l’Université Marie et Louis Pasteur. Fondée en 1975, l’unité de formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives célèbre un demi-siècle d’engagement pédagogique, scientifique et sportif. Au programme ce matin : les traditionnels prises de parole des officiels, conférence historique et table ronde sur l’évolution du campus sportif depuis 1975. Un hommage à Yvette Demesmay, première directrice de l’UFR, ponctuera la matinée, avec la dénomination de la salle de danse à son nom.
L’après-midi sera consacré aux nouvelles installations : PIMS, piste d’athlétisme, Maison campus sports et parkour. À 15h, les doctorants ouvriront "Stranger STAPS", une articulation entre formation et recherche. Enfin, à 18h, le concours "Mon poster en 180 secondes", prix Yvette Demesmay, viendra clore cette journée anniversaire, entre transmission et innovation.
Après plusieurs semaines de discussions soutenues, la Suisse et les Etats-Unis sont finalement parvenus à un compromis visant à réduire de manière significative les droits de douane qui frappaient divers produits suisses. La surtaxe américaine, ramenée de 39 % à 15 %, devrait redonner un élan aux exportations helvétiques vers les États-Unis. Toutefois, cette avancée diplomatique n’a été obtenue qu’au prix de concessions conséquentes.
Pourquoi ces taxes avaient-elles été instaurées ?
Depuis août 2025, l’administration Trump appliquait une surtaxe de 39 % sur plusieurs marchandises suisses, notamment dans l’horlogerie, la pharmacie, la mécanique de précision ou encore les métaux précieux. Cette stratégie protectionniste visait à encourager les pays partenaires à renforcer leurs investissements sur le sol américain. Pour de nombreuses entreprises suisses, particulièrement celles situées dans les zones industrielles proches de la France, cette taxe constituait un sérieux frein à l’exportation et fragilisait leur compétitivité internationale.
Un compromis accepté, mais assorti de trois obligations majeures
Des investissements massifs outre-Atlantique : La Suisse accepte que ses entreprises injectent 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2028, dont 67 milliards dès 2026. Ces capitaux devront être dirigés vers des secteurs jugés stratégiques par Washington : santé, aéronautique, ferroviaire et or industriel.
Une ouverture partielle du marché agricole suisse : Berne autorisera l’entrée sans taxe de 500 tonnes de bœuf, 1 000 tonnes de viande de bison et 1 500 tonnes de volaille en provenance des États-Unis. Cette décision alimente déjà les inquiétudes du monde agricole suisse, qui redoute une concurrence jugée déloyale et s’interroge sur l’avenir de la souveraineté alimentaire.
L’adoption de standards techniques américains : La Suisse devra également reconnaître certaines normes américaines, notamment dans les domaines automobile et chimique, afin de faciliter les échanges bilatéraux.
Conséquences pour les régions frontalières et l’économie locale
Dans l’Arc jurassien, où les exportations constituent le moteur économique principal, l’annonce est perçue comme une véritable bouffée d’oxygène. À Neuchâtel ou dans d’autres centres industriels, les entreprises espèrent rapidement regagner en compétitivité sur le marché américain.
Que reste-t-il à faire ?
L’accord doit encore franchir l’étape du Parlement suisse. Certains partis — en particulier les écologistes et les mouvements souverainistes — envisagent de lancer un référendum, surtout concernant l’ouverture du marché agricole. Le débat politique promet d’être animé.
Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté, contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.
Le festival No Logo, prévu à Ornans en 2026, est annulé faute de terrains disponibles. Deux exploitants agricoles se sont retirés, malgré l’accord quasi unanime du conseil municipal.
La mairie déplore « un coup d’arrêt regrettable pour l’attractivité et le rayonnement d’Ornans », évoquant des pressions liées au contexte électoral. L’événement, indépendant des subventions publiques, aurait généré près d’un million d’euros de retombées. Aucune alternative n’est annoncée pour l’instant.